Invitation de consolation

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John entra à la suite de Sherlock qui, enleva sa veste et mit la chemise que John venait de lui rendre. John ouvrit la bouche, mais ne dit rien. Il n'avait pas eu l'occasion de laver la chemise, elle était telle qu'il l'avait porté en dernier. Cela lui faisait quelque chose, mais il ne dit rien. Sherlock fit comme si de rien n'était de toute façon, et monta les escaliers.

- Tu viens ?

John enleva timidement sa veste tout en observant pour la deuxième fois ce décors. La maison se situait aux bordures de la ville de Londres avec un autre pâté de maison. Dans le salon était placardé des articles de presses.

- Sherlock, c'est qui ? Demandait la petite qui devait être Eurus.

- John.

- John ?

- John.

Eurus pencha la tête sur le côté.

Il était difficile d'imaginer cette petite-fille en train d'éventrer un écureuil ou les chats du quartiers.

- Je vais jouer dans le jardins.

Et elle lança un regard assez terrifiant envers cet étranger qu'était l'ami de son frère. Son regard intelligent fit frissonner John. Il ne voulait pas savoir ce qu'elle voulait dire par "jouer".


John montait les escaliers à la suite de son ami. Arrivés à l'étage, ils se dirigèrent vers la chambre de Sherlock et ils s'installèrent sur le lit de Sherlock. John se laissa se reposer sur ses bras, en arrière, n'ayant pratiquement plus mal au poignet. Puis, il sentit quelque chose roulé en boule sous sa main, il se permit de le décaler pour pouvoir mieux s'installer, lorsqu'il reconnu le tissu de son sweatshirt préféré qu'il avait perdu. Il se souvenait à présent, il avait du le laisser et repartir seulement en chemise.

Rien n'expliquait pourtant pourquoi il se retrouvait roulé en boule dans le lit de Sherlock.

John leva les yeux vers Sherlock, qui le regardait déjà. Ses sourcils légèrement en l'air, l'air de dire : et alors ? John ne dit rien alors. Si ça ne dérangeait pas Sherlock, ça ne le dérangeait pas. Il décala alors le sweatshirt, mais le laissa sur le lit. Il fallait dire que ça faisait quelque chose à John, néanmoins. Peut-être qu'il ne s'était pas imaginé tant de choses.

- J'ai amené les cours que tu as manqué.

John savait aussi bien que Sherlock, que Sherlock n'avait pas besoin de les rattraper. Mais Sherlock hocha tout simplement la tête, et ils se mirent au travail. Comme si c'était un accord secret passé entre eux, une excuse pour sentir un bras pressé contre l'autre, dans l'intimité de la chambre de Sherlock, ses bouclettes aventureuses chatouillant parfois son visage, et la neige tombant à l'extérieur, rendant tout silencieux à un tel point qu'ils devaient chuchoté. John avait peur que Sherlock entende son cœur.

Pendant que le brun expliquait un problème de maths à son camarade de classe (car très vite cela s'était transformé en cours particulier, Sherlock expliquait les cours à John), une sonnerie de téléphone retentit.

- Pas le mien. répondit le brun, regardant les derniers exercices du manuel, pour voir s'ils seraient suffisamment stimulant pour lui.

La sonnerie faisait l'effet d'une déchirure dans le silence, mais John semblait être le seul dérangé.

Le blond soupira et se décida à décrocher. Il fouilla ensuite dans une de ces poches de pantalon et y sortit un téléphone.

- Mhm, fit-il

Tout commence par un cours de maths - TeenlockOù les histoires vivent. Découvrez maintenant