Tout commence par un cours de maths - Teenlock

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Sherlock avait ouvert la marche, laissant son manteau se balancer de gauche à droite et ses bouclettes orner élégamment son visage.

John avait la bouche légèrement ouverte et le regardait plus encore. Il se sentait comme un poisson hors de l'eau, rigide, bouche ouverte, yeux fixe. Il avait besoin de le regarder afin de comprendre si ce qu'il ressentait était vrai et non une grosse erreur de déduction de sa part. 

Il avait sentit les yeux de Monsieur Déduction et il avait deviné (car John devinait) ce que Sherlock avait comprit. Avec un cerveau pareil, ce n'était pas possible qu'il n'ait pas compris, ou alors peut-être qu'il considérait cela tellement impossible, qu'il n'avait pas envisagé cette possibilité.

Il soupira.

D'un côté, cela ne le gênait pas trop, de toute manière il ne pourrait pas le cacher à Sherlock, vu qu'il savait tout. Et puis, la question était, le voulait-il seulement ?

John rattrapa Sherlock, qu'il avait repéré un peu plus loin dans le couloir par sa haute taille. Il était en train de réciter ses racines carrées. Il lui avait confié une fois qu'il les récitait un peu comme un mantra, pour se calmer. De quoi avait-il besoin de sa calmer  ? De la foule, ou de lui ?

Il tenta de lui parler pour en avoir le cœur net.

- Tu joue quoi comme morceaux au violon en ce moment ?

- Du Mozart... C'est lassant, long, répétitif et prévisible. C'est si enfantin, même moi je pourrais faire mieux !

- Tu n'as qu'à composer !

Sherlock le regarda comme s'il avait fait la découverte du siècle. Il n'y avait même pas pensé ! Puisqu'il refoulait ses émotions, il s'était toujours dit suivre la logique des morceaux d'ors et déjà écrits. Mais pourquoi pas essayer, à vrai dire, il avait du mal ces derniers temps à cacher son cœur.

John lui, se sentit rassuré, il lui parlait. Il n'était pas habitué à des gens comme lui, qui ne fuyait pas.