3eme critique
Que j'ai pu donné a la prof qu'après les vacances de Noël par ce que je l'avais pas vu depuis le début des grèves.
Mais bon la voici enfin et j'ai eut 17/20
Le livre de Mécanique Céleste est une BD de SF donnant sur un monde post-apocalyptique de 2068. Suite à une catastrophe nucléaire tout a été inondé et la végétation a repris le dessus. Cependant il y a toujours des humains. La protagoniste principale est une jeune fille de 17 ans nommée Aster. Elle est une « extra-pan » personne n'appartenant pas à la cité de Pan. Elle survit donc avec l'aide de Wallis, son ami. Tout son quotidien va changer quand la république de Fortuna décide de rattacher Pan à elle, de gré ou de force. Ne sachant pas quoi faire ils décident de s'en remettre à la « mécanique Céleste » pour déterminer le sort de leur cité. Il découvre avec une grande surprise qu'il s'agit d'une sorte de balle au prisonnier. N'étant pas entrainer pour ça l'équipe que forme Pan ne s'en sort pas, mis à part Aster qui dévoile un véritable don pour se « sport ». C'est après une lutte de 3 manches que que Pan fini par gagner. On découvre à la fin du livre qu'en fait il s'agit de l'exposé d'une petite fille sur une légende de sa cité. Ce livre est très intéressants de part ce qu'on peut voir en lui. Mise à part l'histoire d'une guerre se jouant à la balle au prisonnier c'est un autre regard sur notre civilisation et les dérives de l'autorité. Cette BD m'a particulièrement entrainée dans son récit. Certes, l'action principale ce fait un peu attendre pendant les 50 premières pages du livre, on se demande quand est-ce que cela va vraiment commencer, mais dès que la balle au prisonnier commence on est tout de suite emporté. Le livre et très dynamique, pas compliquer à comprendre, la lecture est facile et fort sympathique. Ce qui permet de se plonger encore plus dans le récit. La fin laisse même le gout d'Avoir une suite.
L'auteur de cette BD, Merwan, est à son onzième album avec mécanique céleste. La cité de Pan est située aux alentours de la ville de fontainebleau. Les décors y sont inspirés bien que complètement inondée dans la BD. Merwan à étudier à l'école nationale supérieur des arts déco il a donc une excellente maitrise des techniques artistiques ce qui se voit dans ses planches. Il est également, à l'origine, dans les métiers des films d'animations et cela peut se ressentir aussi. Pour le livre de mécanique Céleste il a travaillé en solo, il est donc à la fois scénariste et dessinateur. Le récit a des airs de David contre Goliath. Combat complètement inégale entre une équipe très entrainer connaissant toutes les ruses et une équipe formée sur le tas et ne connaissant même pas les règles
Pour ce qui est des Dessins, ils sont exceptionnels selon moi. Les graphismes magnifiques sautent aux yeux. Les couleurs sont captivantes et intéressantes. On reconnait très bien le pinceau et l'aquarelle. Cela donne un effet de légèreté au récit, un effet un peu « Céleste » sans pour autant détourné de leur rôle et du rattachement à l'histoire. Merwan réussit à garder la spécificité de transparence de l'aquarelle à des fins narratives. Du début à la fin les couleurs utilisées sont attachantes, représentatives de l'action. La palette de couleur est diversifiée mais très personnelle par rapport à ses autres albums. Cependant on peut voire à travers ses dessins quelques dissonance. Notamment entre les couleurs aquarelle et l'encrage à la plume. Pour les lignes fine la plume est bien maitrisée et est plutôt efficace mais dès que le trait s'épaissit pour des noirs plus voyant pour plus de cohérence cela, finalement, créer une sorte de contradiction avec la ligne, subtile mais bien la quand on regarde très attentivement.
Si l'on reste sur les effets visuels on remarque que dans le livre il y a beaucoup de débordement de cases. Dans toute les directions de toutes les façons que ce soit les personnages ou même le décor. Cependant ces débordements ne sont pas toujours pertinents il est correct de trouver ce genre d'effets pour les scènes d'action mais dans cet album certain passage « calme » en comporte. Les débordements des scènes d'action se retrouvent un peu effacées et moins percutantes. D'un autre côté, il y a l'agencement des cases dans les différentes planches. Elles sont énormément variées : de gaufrier en neuf cases toutes carrées et de taille identiques, aussi bien dans l'action que dans le calme, à des planches avec des fonds perdus des cases en superpositions, qui d'ailleurs n'arrive qu'à partir de la première manche de la mécanique céleste, en passant par des planches d'une case en fond perdu. On peut donc même dire qu'il y a une sortes d'évolution avec le récit. On peut noter qu'il n'y a pas de case dynamique, les gouttières sont toujours verticales ou horizontales, cela vient peut-être justement de son parcours dans le cinéma d'animation. Comme dit plus tôt sont parcours se ressens dans ses planches. Dans cet album le bédéiste mais en place de longues séquences d'action presque cinématographiques tellement l'agencement est fluide et ordonnée. Mais il y a aussi un effet de pause. Presque comme des pauses répétées de l'action d'un film. Mais même avec cette action « instantanée », le crescendo entre les trois actes de la balle au prisonnier est vraiment satisfaisant.
Un autre élément narratif à prendre en compte est ces deux pages blanches, page 12 et page 196 qui marque une réelle pause dans le récit, une ellipse beaucoup plus longue qu'entre deux cases. Et cela n'est en aucun cas dérangeant à la lecture. Intuitives, on comprend tout de suite ce ces pages signifient : on change d'époque, simplement.
Pour ce qui est du dialogue, il est assez basique, les bulles sont rondes à quelques exceptions près mais pas extravagante non plus. Il y a très peu de cartouche dans tout l'album, 5 au maximum et l'Action n'est placé qu'à la page 13. Cependant c'est chouette de savoir que ça se situe à fontainebleau mais ça n'as réellement aucun impact sur l'histoire. En plus, étant un récit post-apocalyptique l'action aurait pu se dérouler n'importe où dans le monde ça n'aurait pas changer grand-chose, autant au niveau de l'histoire que des dessins.
Mécanique Céleste est donc une ouvre de SF avec des couleurs captivantes, une action et une émotion crescendo, sur une aventure finalement d'un certain classicisme, mais très plaisante et entrainante à défaut d'être hyper percutante.
02.12.2019
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strip and text of ABD
De Todoici, tout mes travaux fait pour mon école : croquis, essaie de techniques, dessins, planche, webtoon, texte, critique de BD. je confine tout la dedans et j'arrête d'encombrer mon artbook qui lui sera pour mes dessins a moi. Voici mes matières DE = d...