texte et chanson. (EOE)

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Simple on devait prendre une chanson et en faire un texte.

J'ai pris note gonna die de skillet (rock) je l'ai mise en  media en haut comme ça vous pouvez l'écouter en même temps. (par contre faut la mettre plusieurs fois ^^')

Et voici ce que j'ai écris



"La mort était partout. Des explosions faisaient rage à chaque seconde, crachant le feu des enfers et soufflant des ouragans de mort dans les ténèbres de la nuit. Le bruit des avions et des explosions se mêlaient aux cris déchirants de peine et de rage des survivants. Les larmes, la peur et le désespoir avaient pris possession .

Au milieu de ce tableau cauchemardesque se tenait un loup. Il était troué par des balles de fusil, dans les flancs, les pattes, le cou. La couleur rouge écarlate avait pris le dessus sur le noir normal de son pelage, et sa respiration s'estompait peu à peu. Pourtant, il était là, se tenant sur les 3 pattes qu'il possédait encore, grâce aux dernières forces qui lui restait.

Sa meute et lui avaient été capturés il y a de cela longtemps par des monstres nommés « Hommes » qui avaient voulu faire de lui une arme de guerre. Pendant des années, il avait enduré mille souffrances, avait dû provoquer la mort de mille êtres vivants, et vu ses semblables mourir les uns après les autres à cause des Hommes. Il en avait assez de la mort qui rodait à ses côtés. Aujourd'hui, il était sur le point de perdre sa sœur, mourante à ses pieds ; la seule famille qui lui restait. Il avait alors décidé de se rebeller contre ces monstres d'Hommes. Cet acte lui avait couté de se faire bombarder de tous les côtés par ceux-ci qui l'encerclaient. Mais il s'était juré de sortir vivant de là avec sa sœur, de ne plus se laisser faire par les abus de ce monde. Non, il n'abandonnerait pas. Il refusait ! Plus jamais il ne ! Il gardait l'espoir de s'en sortir et c'est tout ce qui comptait, tout ce qu'il avait besoin de croire.

Combien de fois il avait entendu les murmures d'Adieu de ses camarades avant de les voir sans vie, parfois carbonisés, parfois démembrés, explosés, et parfois juste empoisonnés.

Ce n'était pas son tour ! Pas ce soir ! il ne mourrait pas. Il allait se battre ; autant qu'il le faudrait, il se battrait pour sa liberté, pour sa sœur. Il regarda la lune, haute dans le ciel mais à moitié cachée par un nuage de cendres et de poussières. Il se mit à hurler. C'était un message pour sa sœur allongée devant ses pattes.

« Ne ferme pas les yeux ! Reste avec moi et battons-nous ! Nous ne mourrons pas ce soir »

Après ça, il se jeta sur les hommes. Avec toute la rage accumulée, il allait les vaincre : il avait encore un œil, ses oreilles, sa puissante mâchoire et trois de ses pattes. Pourtant : les hommes étaient beaucoup plus nombreux et possédaient des armes terrifiantes. Il se retrouva bien vite à terre mais il se relevait, toujours. Sa sœur l'observait. Elle couina à son frère de cesser car il ne faisait pas le poids contre eux, c'était sûr ! Pourtant, le loup ne tarit pas, il se relevait encore et encore alors que ses blessures se faisaient de plus en plus nombreuses.

« Brise l'emprise qu'ils ont sur toi ! Je ne veux plus être contrôlé ! Nous ne sommes pas leurs esclaves ! Nous sommes des loups ! ils ne peuvent pas nous garder enchainés ! »

Les deux loups se regardèrent dans les yeux. Ils n'avaient pas besoin de mots comme les hommes pour se comprendre. Maintenant que la louve avait pris conscience des sentiments de son frère, elle allait Et finalement, elle allait se battre, non pas pour les hommes, mais bien pour elle et son frère. Elle puisa au plus profond de son être, ce sentiment qui naissait en elle, cette rage de vaincre et cette envie de vivre qui étaient plus fortes que tout. C'est ainsi que, lentement et difficilement, elle se mit debout, titubant deux, trois fois, avant de pouvoir garder son équilibre.

strip and text of ABDOù les histoires vivent. Découvrez maintenant