Tortue centenaire (EOE)

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on a d'Abord fait en des phrases avec un sujet une cause et une conséquance. puis on a choisi une. la mienne était

"Puisque la tortue centenaire était victime de l'épidémie, elle ne se réveilla pas"

puis on a du écrire l'histoire pendant que la prof nous montrait des photos. en gros elle nous montrait une image au pif et on avait 5 minutes pour écrire en s'inspirant de l'image (5 images, 5 paragraphe). moi ça a donné ça:

"

Une tortue centenaire se promenait lentement sur les bord d'un étang, elle servait de cheval a un petit lézard bien qu'elle allait beaucoup plus lentement que celui-ci. Le lézard préférait ... lézarder sur le dos de la tortue et puis il n'était pas inutile, il surveillait les arrières de la centenaire. En continuant d'avancé elle se retrouva face à un homme, habillé comme un cowboy. Il s'approcha de la tortue. La trouvant incroyable il l'a pris, la soulevant du sol. Et il retourna chez lui.

Le pauvre petit lézard avait perdu son chauffeur mais le destin était encore pire pour la tortue. Elle se retrouva à jouer les animaux de compagnie. Elle devait dormir avec l'humain, se laisser caresser, le réconforter. La vieille tortue n'aimait pas cela et en plus la nourriture qu'il lui donnait n'était pas bonne, de toute sa longue vie, elle n'avait jamais connu une telle honte, elle voulait retrouver sa liberté mais elle ne pouvait pas, l'humain la rattrapait toujours. Des années s'écoulèrent et l'humain fut atteint d'une étrange épidémie. Peut à peu il tomba malade, les symptômes s'empiraient, il était si faible qu'il ne pouvait se lever de son lit. La tortue en profita pour partir. C'était l'occasion rêver de retrouver sa liberté. La tortue se mit alors a marché et marché encore et encore, de sa lenteur inévitable.

Et ce jusqu'au coucher du soleil. Pour la première fois, elle regarda derrière elle. Elle vit la maison qu'elle venait de quitter éclairer d'un seul côté d'une lumière rougeoyante caractéristique du crépuscule. Quelques regrets l'envahirent, avec le temps elle avait apprécier l'humain et là, elle l'avait laissé seul alors qu'il était au plus mal. Oui mais en même temps elle voulait retrouver sa liberté. Cependant elle se faisait très vieille. Elle savait qu'elle risquait gros dans la nature alors elle retourna voir l'humain et une fois rentré elle monta sur le lit de l'humain et s'allongea.

L'état de l'humain n'avait pas changer, il toussait et toussait. La tortue resta à ses coté mais au fur et à mesure des jours, elle aussi se sentait de plus en plus patraque, était-ce l'Age ? ou autre chose ? elle s'ennuyait fermement ne peuvent rien faire. Peu à peu l'humain guérit et reprit des forces, la vie reprenait dans la maison. Pourtant l'état de la tortue centenaire de se n'améliora pas bien au contraire, celle-ci semblait de plus en plus malade.

Elle toussait de sa petite voix fluette. L'humain alla voir trois vétérinaire. Après occultation, ils lui dirent qu'il s'agissait de cette même maladie dont il avait guéri mais les effets n'étaient pas les mêmes sur les tortues. L'humain regarda sa tortue, endormi sur ses genoux mais celle-ci ne se réveilla plus. "

et pour finir pendant nos vacances pas du tout vacances, on a du faire un pastiche.

ce qui a donné ceci:

"

Poésie pour accompagner la marche d'une tortue centenaire.

Poésie pour assister l'aventure d'une marche malade.

Comme l'abandon du cœur à la liberté et l'avènement tragique du circuit de la vie.

Et c'est une histoire de tortue comme il n'en fut jamais raconté, et c'est la Tortue en nous qui la racontera :

La Tortue, en nous libre, jusqu'à l'apparition et la décision de l'homme cupide.

La Tortue, en nous, libérant ses larmes de tristesse et ses lamentations lentes à travers le vent.

Poésie pour apaiser la peur d'une tortue centenaire.

Poésie pour suivre l'évolution de la tortue centenaire.

Et c'est le ressenti d'une tortue comme il n'en fut jamais ressenti, et c'est la Tortue en nous qui le ressentira :

La Tortue, en nous prisonnière, du matin au soir, jusqu'à l'homme malade.

La Tortue, en nous, emprisonnant au fond d'elle la vérité de sa nouvelle vie et ???

Poésie pour conduire la fuite d'une tortue centenaire.

Poésie pour préserver la vie de la tortue centenaire.

Et c'est la décision d'une tortue comme il n'en fut jamais décidé, et c'est la Tortue en nous qui la décidera :

La Tortue, en nous hésitante, jusqu'au coucher du soleil.

La Tortue, en nous, hésitant à rentrer auprès de l'homme, mais finalement le choisit.

Poésie pour découvrir l'épidémie chez la tortue centenaire.

Poésie pour soutenir le repos de la tortue centenaire.

Et c'est le songe d'une tortue comme il n'en fut jamais songé, et c'est la Tortue en nous qui le songera :

La Tortue, en nous malade, à cause de l'homme contagieux.

La Tortue, en nous, étant malade s'ennuie à mille lieues et tousse de sa petite voix fluette.


Tout vétérinaire, toute auscultation et même conclusion, La Tortue ! La Tortue ! à la fin de sa vie de tortue,

Dans l'affluence de son mal et la sagesse infuse de son avenir, ah ! dans l'ébullition maudite de son apogée – l'horrible épidémie ! l'horrible épidémie −

La Tortue elle-même tout endormie, comme emportée par le songe éternel de Thanatos... "

09.04.2020


strip and text of ABDOù les histoires vivent. Découvrez maintenant