dessin de presse 3 (DE)

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Les thèmes de cette séances c'était soit sur Netflix et le prochain Disney + soit sur l'immortalité numérique.

J'ai choisi l'immortalité numerique

Donc comme d'hab, voici l'article

L'IMMORTALITÉ NUMÉRIQUE, ENTRE FANTASME ET BUSINESS.

la conservation des données numériques après la mort pourrait bien nous assurer une sorte d'immortalité. Certains l'espère, d'autres le redoute. Les spectateurs de l'anthologie d'anticipation britannique Black mirror, actuellement diffusé par Netflix, on quand tu as eu déjà dû se forger un avis sur le sujet en regardant les premiers épisodes de la deuxième saison.

intitulé bientôt de retour, l'épisode relate la manière dont une jeune femme, endeuillée par la perte de son compagnon, on a recours à un programme encore en phase de développement pour garder le contact avec un mort: Le logiciel crayon en simulacre de la personne défunte à partir de ses publications sur Internet.

Naturellement, plus le nombre de données appartenant au défunt (activités sur les réseaux sociaux, message privé, etc.) auxquelles le logiciel a accès est important, plus il peut créer un personnage virtuel ressemblant à l'original. Et la jeune femme va peu a peu s'habituer à ses contacts virtueld avec une personnalité fictive élaboré à partir de traces numériques de son compagnon. En clair, cette fiction nous éclaire sur le bouleversement que l'intelligence artificielle et les moyens de communications contemporains, tels des réseaux sociaux, pourraient avoir sur la manière de faire face (ou de ne pas faire face ?) À un deuil.

L'IMMORTALITÉ NUMERIQUE: SCENRIO CRÉDIBLE ?

Pour l'heure, même si un processus de reconfiguration des rites funéraires à l'aune du numérique a pu être décrit par les sciences de l'information et de la communication, une telle éternité virtuel grâce à un avatar numérique ne semble pas encore être d'actualité. reste que le développement progressif de l'intelligence artificielle pourrait rendre crédible un tel scénario. Et il y aurait la une manne financière à exploiter pour les entreprises qui voudrait s'implanter sur ce nouveau marché du deuil numérique.

certaines commence d'ailleurs à son préoccupé. À titre d'exemple, l'application réplika, présentée comme un compagnon virtuelle prêt à répondre 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 à son utilisateur, vise également à créer une sorte de copie numérique de ce dernier au fil de leur échange le site eterni.me promet pour sa part de préserver nos pensées, nos histoires et nos souvenirs les plus importants pour l'éternité, tandis que Nectome travaille sur l'extraction de la mémoire et le mind-uploading, envisageant entre autres le transfert du contenu cerveau sur un support numérique.

LE DEVENIR DES DONNES NUMERIQUES PRIS EN COMPTE

En France, la loi pour une république numérique de 2016 a commencé à prendre en compte le devenir des données numériques post mortem, en organisant ce que l'on appelle parfois la "mort numérique". désormais, il appartient à l'individu de décider de son vivant ce qu'il adviendra après sa mort de ses données numériques. à cet égard, l'article 85-I de la loi Informatique et Libertés indique que « toute personne peut définir des directives relative à la conservation, à l'effacement et à la communication de ses données à caractère personnel après son décès ».

en théorie, deux hypothèses doivent être distinguées. Dans la première, le defunt à laisser des directives de son vivant vivant et a peut-être même désigné une personne chargée de les mettre en œuvre. Dans ce cas, la situation est simple: la personne désignée ou, à défaut, les héritiers, doivent appliquer les directives. dans la seconde hypothèse, le défunt n'a pas laissé d'indications. La loi autorise alors ses héritiers à exercer, si nécessaire, les doigts relatifs aux données à caractère personnel décrit aux articles 48 à 56 de la loi Informatique et Libertés, droits qui sont respectivement relatifs à l'information, l'accès, la rectification, l'effacement, la limitation du traitement, la portabilité est à l'opposition.

en pratique, il arrive souvent que le défunt n'ait pas laissé de directives anticipées et que ses héritiers ne s'en préoccupent pas. face à l'inertie des uns et des autres, les comptes des personnes décédées demeurent parfois longtemps actif et se transforme parfois en mausolée numérique. Du reste, on voit maintenant se développer des comptes mémoriels. facebook propose ainsi de transformer les comptes des défunts en compte de commémoration, l'expression «en souvenir de» est affiché à côté du nom de la personne sur son profil. Des start-up comme Grantwill se spécialisent desormais dans la gestion de l'identité digitale des défunts et propose notamment un service d'envoi de message personnalisé post-mortem.

DES MESSAGES POST PORTEM PERSONNALISÉS

«et si vous disiez tout ce que vous n'avez jamais osé dire ? Il n'est pas évident de dire tout ce qu'on pense ou de trouver le moment opportun pour le faire. vous pouvez envoyer un message groupé ou personnel aux personnes de votre choix. Pour partager plus que des mots, vous pouvez ajouter des photos et vidéos à vos messages. Soyez tranquille, ils seront envoyés après votre disparition même des années après c'est vous qui décidez ! surprenez vos proches pour leur anniversaire ou rappelez-leur les dates événements qui ont marqué votre vie.»

c'est un fait. D'ores et déjà, des entreprises se propose de faire parler les morts après leur décès. Insidieusement, les technologies numériques contribuent donc à façonner une nouvelle façon de concevoir la mort et d'aborder le deuil. Le corps du défunt continue certes à se désintégrer. Mais son identité numérique est susceptible de persister, comme s'il n'avait pas tout à fait disparu, comme s'il conservait une sorte de vie sociale sur Internet. et ce phénomène renforce la dichotomie entre monde réel et monde virtuel tout en relativisant la frontière entre la vie et la mort.

le droit reste très vague sur ces questions qui conduiront sans doute les juristes à aborder des questions inédites liées à la mémoire des morts et a la liberté d'expression post mortem. dans l'immédiat, il serait peut-être possible de trancher en tenant compte de l'impact environnemental du stockage de ces données post mortem. Pour une entreprise comme Facebook, cet impact équivaut, pour une année, à celui d'un pays comme le Burkina Faso : dans ces conditions, comment envisager de stocker à long terme des données numériques post mortem ? C'est peut-être du côté de la responsabilité sociale des entreprises qu'il faudrait se pencher pour encadrer juridiquement le devenir des données post mortem.

Et mon dessin.

Si vous voulez le titre de l'autre article c'était: Netflix en France : 6,7 millions d'abonnés, de nouveaux bureaux et 20 production en 2020

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20.01.2020

strip and text of ABDOù les histoires vivent. Découvrez maintenant