Chapitre 16 Gary

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Nous venons de passer 8 jours mémorables.
Entre nuits à l'hôtel, journée à rouler et nous embarquer dans des fous rires, ça a été idyllique.

Cependant, nous sommes maintenant à 50 km de chez nous et je suis perdu, morose.

J'aurais aimé qu'on définisse notre relation, qu'on parle de ce qu'on est l'un pour l'autre.
Pour moi les choses sont clair, par contre, la concernant je suis perdu.

- On s'arrête chez M-J ? demandais-je.

En réalité je n'ai pas faim, je veux juste pouvoir en parler avec elle les yeux dans les yeux.

- Je meurs de faim repond-elle, faut dire que notre arrêt coquin m'a épuisé.

Je pouffe, je lui ai littéralement sauté dessus, nous avons repris la route seulement après lui avoir donner 3 orgasmes.

Je m'arrête devant le restaurant.

Elle saisit ma main avant d'entrer, ce qui me donne un peu d'espoir.
Quand M-J nous voit entrer , son sourire eblouirait la salle en pleine nuit mais quand elle voit nos mains liées, elle hurle de joie.

- SEIGNEUR IL ETAIT TEMPS ! hurle-t-elle attirant l'attention de tout le monde.

Et pas nimporte qui hein, les pipelettes du village sont de la partie.
Vous pouvez être sûr que dans une heure tout le monde sera au courant.

Redoutant la réaction de Naya, j'attends qu'elle trouve une excuse ou se rétracte.
Belle surprise puisqu'elle se tourne pour me faire face et s'empare de mes lèvres.
Ravi, j'approfondis le baiser en appuyant sur sa nuque.

Elle se détache la première.

M-J nous désigne une table vide, nous nous y installons.
Merde, je suis tellement heureux en cet instant.

- Qu'est-ce que signifie ce baiser ? Demandais-je en caressant le dos de sa main du pouce.

- Je sais qu'on en a pas parlé même si oui, tu m'as demandé une chance dit-elle.
Ce baiser devant les miss cancans signifie qu'on se laisse une chance, cependant tout n'est pas gagné.
J'ai besoin que tu me montres que tu ne me tourneras plus le dos, que je peux avoir confiance en toi Gary.

- Je le ferais, tout les jours promis-je.

M-J revient pour noter nos commandes.

- Donc on sort ensemble ? Dis-je, pas d'autres personnes, juste toi et moi ?

Elle pouffe avant d'acquiescer.

Je récupère quelque chose que j'avais glisser dans ma veste en jean et le lui tend.
A sa vue, ses yeux se remplissent de larmes.

- Quand je l'ai trouvé dans la cuisine dis-je, au départ j'ai pensé le jeter.
Et... Je n'y arrivais pas alors je l'ai caché dans une boite.
La vérité a éclatée et.. et je l'ai repris.
Je l'ai porté durant des mois parceque hormis mes souvenirs c'est la seule chose qui me rattachait à toi.
Je voudrais que tu le portes à nouveau, pour moi, ces 4 ans sonnent plus comme une pause nécessaire pour qu'on évolue.
Parceque je t'ai toujours aimé.

Elle larme glisse sur sa joue, et si je n'avais pas peur de me faire railler je ne retiendrais pas les miennes.

- Quand j'ai acheté cette bague de fiançailles je t'ai dit " Je veux que tu la gardes et que tu la mettes autour de ton cou et le jour où tu te sentiras prête, tu me la redonneras pour que je puisse te faire une vraie demande".
Aujourd'hui, je réitère mes propos, garde la autour du cou, moi je suis prêt, je l'ai toujours été mon cœur mais quand toi tu le seras alors tu me la redonneras.

Elle renifle avant de saisir la chaine en or ou j'avais glissé sa bague de fiançailles.
Je la lui accroche, comme la première fois et lui donne le plus long baiser de l'histoire pour sceller notre nouvel accord.

Sa bague ne m'a jamais quittée, elle était devenue le rappel de sa mémoire.
Alors la voir à nouveau autour de son cou, ce que j'ai tellement espéré durant ces années me redonne fois en l'avenir.
Je suis fou d'elle, je l'ai toujours été et je crois pouvoir assurer que je le serais toute ma vie.













Les frères Hudson : GaryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant