Les frères Hudson : Gary

Chapitre 2 Naya

A peine arrivées chez Granny qu'elle nous envoit en mission course.

Tout comme moi, Anna ma soeur n'a pas envie d'être ici mais face à Granny nous avons appris très vite que le mieux était de se taire.

Nous garons le 4×4 devant la petite et seule supérette de la ville et descendons faire des petites courses.

Nous redoutons toutes les 2 de revoir les hommes qui nous ont brisés mais il est hors de question que ça nous empêche de vivre, ils n'auront plus de pouvoir sur nous, je m'y refuse.

Nous entrons quand un fracas nous tire de notre discussion.
J'aperçois Gary, l'enculé qui m'a fait tant de mal debout, la bouche ouverte, pathétique.

D'une petite pression sur le bras, Anna m'entraine vers le rayons .

Je ne veux pas analyser ce que je ressens parceque je refuse de ressentir autre chose que de la haine et du dégoût pour lui.

- Bon, l'une de nous y est passée dit Anna en ricanant, il ne reste que moi.

Je sais qu'au fond elle est stressée, tout comme moi elle a beaucoup aimée Rick pour qu'il la rejette quand il a appris que j'avais soit disant trompé son frère.

Quand il a appris la vérité et qu'il est venu eu procès, il a tenté de parler à Anna, il a reçu une belle surprise en voyant son nouveau petit-ami à ses côtés.

Ces mecs ont crus que Parcequ'ils étaient les frères Hudson on allait leur tomber dans les bras.
Contrairement aux pouliches qui leur tournent autour, nous savons ce qu'est la fierté.

Je récupère des paquets de bonbons et un gros pot de glace vanille/caramel pendant que ma sœur suit la liste à la lettre.

Quand nous retournons a la caisse, Gary est toujours la, mais cette fois je vois de la détermination.

Je reconnais la caissière qui n'est autre qu'une des groupies sans cervelles qui s'est bien amusée à faire de nos vies un enfer.
Jouant la carte de l'indifférence j'aide Anna à déposer les articles.

- Ça vous fera 53, 95$.

Je lui tends une carte American Express Centurion qu'elle regarde avec envie et surprise, évidemment.
Rare sont ceux qui savent qu'en réalité, nous avons héritées de la société de mon père après sa mort.
C'est ma grande soeur, qui d'ailleurs se marie qui gère.
Elle est extrêmement redoutable en affaire.

A la mort de nos parents et bien bien que nous étions déjà très proche, nos liens se sont encore plus soudés.

Becca est celle qui a héritée du sens des affaires de mon père, il était logique qu'elle suive sa trace.
Quand nous sommes parties la rejoindre à New-York, elle était déjà aux commandes de l'entreprise.

Elle a fait de nous des héritières encore plus riche que nous l'étions déjà.

La caissière me rend ma carte.

- Vous ne vous souvenez pas de moi ? Dit-elle enfin.

Je regarde Anna un petit sourire aux lèvres.

- On devrait ? Demanda Anna.

- Mais oui, Beverley dit-elle, on était dans le même lycée.

- Ça ne me dit rien dis-je.

- Moi non plus dit Anna en me tendant 2 sacs.
En même temps, nous n'avons jamais prêtées attention aux personnes insignifiantes.

On fait demi-tour et je m'apprête à sortir quand l'autre con me bloque la route.

- Est ce qu'on peut discuter ? Dit-il.

Je soupire.

- Nan, je n'en ressens aucunement le besoin et je n'en vois aucune utilité  repondis-je.

- Naya dit-il dans un soupire, 5 minutes, c'est tout ce que je te demande .

- Tu crois que les gens d'ici sont tous aussi débiles ? Demanda Anna.
Elle vient de dire non, on ne peut pas faire plus clair alors tire toi de notre chemin.

- Naya !

- J'ai dit non, ma sœur te l'a répétée, tu ne comprends toujours pas ? Demandais-je lassé.

- J'ai... J'ai besoin qu'on parle et après je te fouterais la paix si c'est ce que tu veux me dit-il.

- Tres bien, 5 minutes ensuite tu disparais repondis-je en donnant les sacs à Anna.

Je sors et m'adosse a la façade de la supérette.

- Je t'écoute.