Chapitre 11 Gary

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Perdu, je demande conseil à mon grand frère même si lui aussi est dans une situation des plus délicates avec la pimbeche qui lui sert de femme.

J'entre dans son bureau où je le trouve plongé dans un tas de paperasses.

- Tu as 5 minutes à accorder à ton frère ? Demandais-je.

- Toujours repond-il.

Je m'installe sur le siège en face de lui.

- J'ai fait une grosse connerie hier soir avouais-je.

- Pas qu'une sachant que tu as couché avec Naya, en tenue et dans une voiture de fonction dit-il.

- Tu nous as vu ? Demandais-je la gorge serrée.

- Non, quand j'ai vu tes jambes dépasser de la voiture et la voiture bouger j'ai compris dit-il, je suis resté à proximité pour veiller au grain.
Si quelqu'un vous avait vu ça aurait pu avoir de sévères répercussions.
J'ai veillé à ce que personne ne s'approche.

- Merci repondis-je.
J'ai totalement perdu pied, comme toujours quand il est question de Naya.
Mais la sentir contre moi, après 4 ans... Je pouvais plus réfléchir ni m'arrêter avouais-je.

- Je sais repond-il, c'est pour ça que je t'ai pas mis d'avertissement.

Merde, j'ai pas pensé un instant aux conséquences.

- Tu regrettes ? Demande-t-il.

- D'avoir fait l'amour avec Naya ? Non repondis-je sincèrement.
Ce que je regrette c'est la manière dont c'est arrivé.
Je... On aurait dû être tout 2 à jeuns et dans un cadre plus normal.
Pas avec une Naya torchée et dans une voiture.
Elle va me détester encore plus, j'aurais du résister davantage.

Il soupire longuement.

- Dans les faits, oui, tu aurais dû mais tout le monde sait à quel point votre histoire était unique, passionnée dit-il.
Je comprend que tu ais cédé surtout que depuis 4 ans tu n'as pas pu la toucher.

Je pose mon front sur son bureau, désespéré.

- Le pire dis-je, c'est que maintenant que je l'ai goûté à nouveau... Je pourrais pas vivre sans.
Je peux plus, je suis à bout.

- Alors joue la gros bourrin Hudson dit-il.
Si tu la veux, a toi de lui prouver.

- Comment ? Demandais-je.

- Insiste et surtout ne lache rien repond-il.

Je m'apprête à répondre quand on frappe à la porte.

- Oui ? Cria Randy.

- Gary, il y a quelqu'un pour toi dit la secrétaire.

Je fronce les sourcils et me lève.

- Certainement une groupie Hudson ricana mon frère, c'est l'heure du déjeuner, elles t'ont sûrement apportées de bon petit plats.

Je sors de son bureau en lui adressant un beau doigts d'honneur.

Certaines filles du coin ne lâchent pas l'affaire, elles connaissent mon emploi du temps par coeur et apportent des plats à l'heure du déjeuner ou du dîner espérant que j'en prenne une pour épouse.
J'ai beau répéter que je ne suis pas disponible, ça ne change rien.
Bougon, je rejoins l'accueil le pas traînant.

Quel n'est pas ma surprise de découvrir une Naya nerveuse, assise.
Lily, la secrétaire la regardant avec  insistance.

Des qu'elle m'aperçoit, elle se lève, hésitante.

- Salut lui dis-je arrivé devant elle.

- Salut souffle-t-elle un léger sourire sur les lèvres.

- Tu... Tu as decuvé ? Demandais-je ne sachant quoi dire.

Elle pouffe en hochant la tête.

- Je suis venu voir si Euh.. je voudrais t'inviter à déjeuner dit-elle sa nervosité grimpant en flèche.
Pour... pour discuter.

Elle triture ses doigts.

- Avec plaisir repondis-je, je vais voir si Randy n'a plus besoin de moi et je te rejoins.

- Je t'attends ici dit-elle.

Je me dépêche de confirmer auprès de Randy que je peux partir, il me dit de prendre mon temps et que je serais appelé qu'en cas d'urgence.

Je le sens mitigé, je redoute cette discussion autant que je l'espère.

Quand je la rejoins de nouveau, Lily est en train de discuter avec  elle.

- On peut y aller lui dis-je.

- Et je dis quoi à tes groupies quand elles débarqueront ? Demanda Lily.

Je me renfrogne.

- Tes groupies ? Dit Naya.

- Des femmes qui jouent à la parfaite petite maîtresse de maison espérant que le beau Gary Hudson en prenne une pour épouse railla Lily.

Naya éclate de rire, me faisant sourire à mon tour.

- Dit leur que je l'ai kidnappé dit-elle, je serais de nouveau l'ennemie publique numéro un.

Je pouffe.

- Allez on y va avant que la horde sauvage débarque me nargua-t-elle.

Je lui mets une tape sur les fesses en sortant.

Ça me rappel tellement de souvenir.












Les frères Hudson : GaryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant