PLUS RIEN NE M'ARRÊTE! On est a quatre OS, celle-ci sera en deux parties. Oui oui, j'ai sais qu'une OS c'est un segment, MAIS JE VOUS ENPAPOUETTE! M'enfin bref... Bonne lecture :3
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-Je suis rentré...
L'écho résonna dans l'appartement vide tandis que le jeune homme s'aventura dans le petit salon. Il jeta mollement son manteau sur le canapé, se dirigeant vers sa chambre. L'habitation était silencieuse, seul les pas légers troublait le calme ambiant. Il poussa la porte de sa chambre, soupirant.
-Bon retour a la maison.
Le jeune homme sursauta, avant de se retourner vers l'origine du son. Un homme brun se tenait la, immobile, un léger sourire amical sur les lèvres. Ce dernier repris.
-Sa fait un bail, Chuuya.
Un rictus se forma sur le visage du plus petit.
-Tu me veux quoi ?
La question était froide et agressive. Le brun le fixa quelques instants avant de parler.
-Rien de spécial.
Chuuya se crispa visiblement. Et dire qu'il ne supportait pas de le voir en peinture, il se tenait juste devant lui, comme une provocation. Le silence se fit de nouveau dans le petit appartement. Un de ces silences sereins et agréables. Au fond de lui, le rouquin savait très bien ce que l'autre voulait. Le brun s'inquiétait simplement pour lui. Et cela le rassurait, mais le jeune homme s'était toujours interdit de l'avouer. C'était sa seconde règle d'or - ne jamais avouer ce qu'il ressentait. Il soupira.
-Si tu n'a rien a faire ici, tu peux partir. Tu connais le chemin.
-Quel accueil.
La remarque ironique froissa le plus petit. Il ne voulait pas le voir, ne voulait pas lui parler. Sa trahison était deja assez.
-Allez, pars, Dazai.
Un sourire surpris se peignit sur le visage du brun puis il pouffa d'un faible éclat de rire. Il repris, sur un ton amusé.
-Attends un peu là, j'ai même pas fait ma demande.
Sa demande. Le rouquin l'avait déjà entendu tant de fois. 365 fois. Cela faisait, jour pour jour, un an que le brun était revenu dans sa vie. Un an qu'il refusait de l'accepter. Après tout, c'était lui qui l'avait abandonné pendant plus de deux ans. C'était lui qui l'avait forcé à enfouir tout ses sentiments. C'était lui qui l'avait poussé à ignorer sa première règle d'or. C'était lui qui avait forgé toute sa haine, sa colère, son mépris. Cependant quelque chose dans l'attitude de Dazai le troublait. Bien que les deux partenaires ne s'étaient plus considérés comme un duo depuis plus de trois ans, Chuuya ne pouvait s'empêcher de deviner les pensées du brun. Et quelque chose lui criait, ce jour-la, que le sable dans le sablier avait écoulé son dernier grain. Et ce sentiment, étrange et familier, lui serrait le coeur, lui brisait la poitrine et menaçait de faire couler ses larmes. Toutes les larmes de mépris, de colère, de haine, de douleur, de souffrance, de trahison et d'appréhension qu'il avait accumulé toutes ces années.
-Hey le maquereau ...
Sa voix menaçait de se briser, luisant d'un éclat faible et maladif. Le concerné tourna seulement son regard sombre vers le plus petit. Le rouquin voulut reprendre, cependant le brun ne lui en laissa pas le temps.
-Suicidons nous ensemble, Chibi.
Les yeux du plus petit s'écarquillèrent. Non pas que la demande le surprenait. Mais le visage en face de lui était froid, fermé et triste. Tout le contraire de ce que Dazai avait pu lui montrer durant ces 365 jours. Ce fut le détective qui rompu le contact de leurs regards. Il tourna la tête entièrement de l'autre côté, masquant entièrement son visage que Chuuya devinait en larmes. En... Larmes ?! Et pour la première fois, toute sa rancoeur avait disparue. Son coeur battait fort sous ses tempes et le rouquin crut qu'il allait tomber. Le brun lui fit seulement un signe de main, se dirigeant vers la sortie. Chuuya voulait crier, mais les mots restaient bloqué dans sa gorge. Il voulait le retenir, ne pas le laisser partir encore une fois. Mais ses muscles étaient comme paralysés. Dazai franchit la porte, la fermant derrière lui. Le plus petit resta planté, immobile, dans son salon, pendant un long moment. Une fois de plus, il avait briser sa première règle d'or. Une fois de plus, il avait laissé partir sa raison de se battre. Une fois de plus, Dazai était parti, et cette fois, quelques démons sur l'épaule du rouquin murmuraient qu'il ne reviendrait pas.
-Je suis rentré...
Une journée s'était écoulée depuis la dernière fois où Chuuya et Dazai avaient échanger des paroles. Le nain rentra chez lui, retira ses chaussures, jeta mollement son manteau sur le canapé et se dirigea vers sa chambre. Il empoigna la poignet, attendant que le brun l'interrompt. Mais rien ne vint. Un étrange silence et une sensation désagréable s'étaient infiltrés chez lui, comme incrustés dans les murs. Le rouquin se retourna, cherchant précipitamment son maquereau du regard. Les larmes menaçaient de couler lorsque son regard se posa sur une lettre, étendue sur la table de son salon. Un sentiment de culpabilité brûla ses veines, tandis que son sang criait à la mort. La terrible absence de Dazai l'avait poussé a admettre qu'il lui était devenu indispensable. Le rouquin s'approcha de la petite table, récupéra la lettre avec beaucoup de précautions. Il l'a devinait provenant du brun. Il l'ouvrit tandis que l'appréhension serrait son coeur et que les démons chuchotaient quelques idées noires.
"Cher Nakahara Chuuya,
Excuse moi, j'aurais aimé t'écrire dans de meilleurs conditions. Excuse moi aussi de tout cela. Mais je m'était promis de ne pas essayer pendant plus d'un an. Excuse moi de ne pas avoir réussi a me pardonner de t'avoir abandonné il y a plus de trois ans. Cette lettre n'est cependant pas innocente. C'est probablement Kunikida-kun qui m'a retrouvé ce matin, sans conscience avant de réaliser ce qu'il s'était passé. C'est aussi probablement lui qui t'a fait parvenir cette bien triste lettre. Néanmoins avant de tourner la page, je voulais te dire toute la vérité. Ces 365 jours ont été un vrai calvaire. Je pense que l'enfer sera meilleur que cette année. Je rigole. La vérité, c'est que je ne supportait pas de te voir après tout le mal que je t'avait causé. Et si je n'ai jamais réussi a me pardonner c'est aussi car je n'ai jamais réussi a te faire parvenir mes sentiments. Excuse moi de te le relever si tard. Excuse moi aussi d'être tombé amoureux de toi car c'est cela qui m'a décidé. Excuse moi de te faire souffrir une fois de plus. Excuse moi, la limace. Console toi, avec un peu de chance, la où je suis, j'ai retrouvé un vieil ami. À un de ces jours, le nain. Qui sait ce que te réserve encore la vie.
Ton maquereau.
PS - Fait en sorte que je sois enterré dans mes bandages "
Cette fois, les larmes roulaient sur le visage du rouquin. Il tremblait comme une feuille morte. Son regard était partagé encore le choc et une tristesse sans fond. Il déposa la lettre où il l'avait trouvée et se laissa tomber dans le canapé, sans force. Il leva ses yeux remplis de larmes vers le plafond puis les ferma avec neurasthénie. Son coeur était comprimé et sa respiration était saccadée. Un petit rire douloureux glissa hors de ses lèvres. Il se sentait misérable et la pièce autour de lui semblait plus terne. Le soleil semblait luire d'un éclat gris. La vie avait perdue de son éclat. Et le simple fait de penser que celui qu'il aimait depuis tant d'années, celui qui était devenu sa raison de vivre et de se battre venait de disparaître a jamais l'avait dévasté. Un odeur âcre emplissait la pièce et Chuuya savait que c'était l'odeur de la mort. Cette odeur qu'il avait déjà senti tant de fois. Cette odeur qu'il ne pensait pas un jour associé au brun. Les larmes ne cessaient pas de couler, rapides et fluides tel l'onde pur d'un courant. Néanmoins, une seule pensée claire émergeait dans son esprit. Il devait soit vivre soit mourir. Pour lui, c'était les deux seuls choix acceptables. Il se releva du canapé et parti prendre une douche froide. Il avait terriblement besoin de se vider la tête, de faire la part des choses, et de prendre une décision.
Deux semaines étaient passées depuis que le nain avait lu la lettre de Dazai. Ce jour-ci, la pluie tombait sur la ville et s'écrasait lourdement sur les carreaux. Il avait décidé de vivre. De vivre pour le brun et pour tout ce en quoi il croyait. Chuuya se fixa un instant dans le miroir. La veste noire qu'il avait enfilé ce jour lui faisait un teint pâle.
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Bungou Stray Dogs OS [Commandes Fermées ]
FanfictionConcrètement, ceci est un recueil d'OS Bungou Stray Dogs. Je suis ouverte a toute les requêtes et a tout les ships. /!\ Certains OS peuvent être gay, je ne veux pas d'homophobie sur mon histoire. /!\ /!\ Certains OS peuvent aborder des sujets sensib...