Vampire pour le meilleur

Lâcher prise

Oups ! J'ai complètement oubliée de poursuivre la publication. Et deux chapitres pour me faire pardonner, ça vous dit ?

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« C'est une bonne idée que j'ai eu, n'est-ce pas ? » demanda Petrus, le regard brillant.

Lucius ne répondit pas. Il se contenta de grogner tout en regardant du coin de l'oeil son calice.

Celui-ci nageait tranquillement dans la nouvelle piscine creusée et ne faisait absolument pas attention à eux, ignorant totalement que son vampire l'observait à la dérobée. Il profitait du soleil et pour la première fois depuis très longtemps, il avait vraiment l'impression d'être en vacances. Depuis quelques jours, il avait réussi à évincer la petite pointe de culpabilité qui naissait en lui à chaque fois qu'il pensait à la guerre qui se déroulait hors de ces murs. Il était enfermé contre son gré dans cet endroit et avait bien l'intention de profiter du confort qui lui était offert.

Lucius, de son côté, maudissait son père pour cette piscine. Il avait du mal à ne pas regarder le jeune homme magnifique qui s'y baignait. Plus il le regardait, plus il le trouvait beau. Il savait que le lien était en grande partie responsable et il aurait pu lutter contre cette attirance avant, mais maintenant...

Potter n'avait plus l'air maladif, comme lorsqu'il l'avait ramené de chez les Moldus. Après une semaine dans le jardin, sous le soleil, et avec l'aide des sortilèges de protection de Petrus, la peau qu'il exhibait grâce à son short de bain était parfaitement dorée. Ses muscles discrets luisaient en permanence grâce à l'eau ou à la sueur, mais surtout, ses yeux brillaient de bonheur. Il avait l'air plus heureux que jamais dans ce havre de paix. Un comble pour un captif !

Cela faisait cinq jours maintenant que Lucius ne s'était pas nourri et, s'il pouvait largement tenir quelques jours de plus, il commençait à ressentir un léger manque. Le fait qu'il passe bien plus de temps à proximité de son calice n'aidait pas vraiment cet aspect.

En effet, chaque matin, il assistait aux leçons que Petrus donnait au jeune homme. Ensuite, au moment du déjeuner, Potter venait manger sur un plaid posé au sol, non loin de l'endroit où Lucius s'entraînait. Le restant de l'après midi, il était dans la piscine, lisait un livre à l'ombre ou se prélassait au soleil. Le soir pour finir, Lucius et Petrus discutaient tranquillement dans le salon pendant que Potter lisait tranquillement sur le gros tapis que Petrus avait acheté exprès pour lui.

Finalement, Lucius avait son calice sous les yeux quasiment en permanence. Ainsi, le vampire au fond de lui était heureux. Le lien se renforçait de jour en jour à son grand désarroi et il commençait à en apprendre un peu plus sur celui qui était maintenant son lié jusqu'à la fin des temps.

Les jours passant lui avaient appris que Potter était très curieux et qu'il s'intéressait à beaucoup de sujets. L'idéal pour l'être immortel qu'il était devenu. Il n'était pas fait pour apprendre une leçon par coeur, mais était captivé dès qu'une histoire lui était contée, et arrivait à en retenir l'essentiel. Il avait l'esprit vif, contrairement à ce que Lucius avait pu penser au premier abord.

Il était aussi rêveur, ce que Lucius, très terre à terre, ne comprenait pas. Souvent, il voyait le jeune homme partir dans ses pensées et à chaque fois, le vampire voulait forcer son esprit pour savoir de quoi il était peuplé. Bien évidemment et comme il s'en était douté, Potter était un idéaliste, comme la plupart des Gryffondors, mais Petrus arrivait progressivement à lui faire voir la réalité du monde qui les entourait.

Ainsi, cinq jours étaient passés et Lucius sentait le faim s'insinuer lentement en lui. Il se surprenait de plus en plus souvent à fixer la carotide palpitante de Potter, rêvant de ce sang chaud qui coulerait dans sa bouche. Exquis.