4ème chapitres

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Ce matin, le réveil est particulièrement difficile. Cette nuit, je n'ai pas rêvé de mon amour, mais de cet idiot d'Ortega. Un idiot diablement sexy. Ses mains venaient me toucher sensuellement. Oui vous l'avait compris, j'ai rêvé que Matt Ortega me faisait l'amour ardemment et
putain, je me dégoûte. Comment je peux oser rêver d'un autre homme. J'ai donc pris une semaine d'arrêt prétendant être grippée. Je dois absolument me ressaisir. Ce garçon commence vraiment à prendre trop de place dans mes songes. Et il n'est pas question que ça continue comme cela. Je m'active à mes tâches ménagères pour me vider la tête de toutes ces futilités. Quand le bip de mon téléphone m'interpelle.

_ "Sms entrant " tout est de ta faute ne crois pas que la fuite te sauvera, tu paieras un jour ou l'autre"

Mon cœur bat la chamade, ça fessait bien longtemps que je n'avais pas reçu ce genre de menace. Il y a de ça 2 ans maintenant, qui que ce soi, cette personne a fini par retrouver mon numéro. Je ne réponds pas à quoi bon, pour dire quoi exactement. Je sais que cette personne a raison. Si je n'avais pas supplié Nolan de prendre la fuite avec moi, il serait toujours en vie.

Les larmes coulent sur mon visage, je m'en veux, je me maudis même. J'aurais préféré ne l'avoir jamais rencontré . Je serais toujours cette petite-bourgeoise coincée dans sa petite villa, par un père trop protecteur. Et Nolan serait en vie. J'aurais dû mettre un terme des le début, quand il venait escalader ma fenêtre.

J'aurais dû le repousser, ne pas le laisser entrer dans ma vie. Mais comment, je me sentais tellement seul, prenant des cours à domicile, mon père refusé que j'ai une vie normale. Ayant eu une éducation stricte, je ne pouvais pas me permettre de sortir. Tous se passer à la villa, les cours, les activités.

J'imaginais déjà finir ma vie  comme ça, enfermée. Cet homme a changé toute ma vision des choses. Surtout la foi où il m'a obligé à faire le mur. J'ai pu goûter pour la première foi à la liberté, le goût du risque. Il m'a fait découvrir Paris et toutes ces merveilles dont j'ignorais l'existence. Je me sentais enfin vivante. Il était comme une drogue, à la quelle on peut plus se passer.

Après avoir séché mes larmes et nettoyer mon appart de fond en comble, je décide d'aller me balader. Central parc n'est qu'a 5 minutes de chez moi et l'endroit et paisible pour décompresser. La nuit commence à tomber, le ciel est bien dégagé, ce qui laisse place à une teinte orangée. C'est magnifique. Une légère brise vient chatouiller mon visage, ces agréables. Assise sur un banc à regarder l'horizon, je suis sorti de ma rêverie par quelques choses de froid et humide. Je dévie mon regard vers le bas et je suis surprise devant cette masse imposante.

Un magnifique américan staffordshire, son poils ras couleur gris foncé.

_ Hey salut toi d'où tu sors. Lui dit-je. Tout en caressant sa tête.

Pour toute réponse, la bête vient enfouir son museau dans la paume de ma main,ce qui me fait sourire.

_ Tu sais que t'es trop craquant .

_ Tout comme son maître. dit il une voix amusé.

Je redresse les yeux et j'ai un instant de recul. L'homme devant moi ressemble beaucoup à Matt Ortega avec un  côté plus affirmé, plus classe.

Il porte un pantalon de ville fluide, ajusté d'une ceinture Hugo Boss et d'une chemise tout aussi coûteuse entrouvert, ce qui peut me laisser voir la naissance d'un tatouage. L'homme en question vient s'asseoir à mes côtés.

_ Si tu me fais le coup du rapprochement sur le banc, oublie, je ne suis pas intéressé.

_ Pourtant mon chien a l'air de t'apprécier. dit il un sourire caustique sur ces lèvres indécemment pulpeuses.

Perfect Love (Is It Love Matt)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant