Le matin se levait tout juste. Octave fut réveillé par le son des voix de ses parents. Ils parlaient de manière anxieuse et précipité.
- Allons bon, que se passe-t-il encore pensa-t-il
Il se leva et passa la tête par l'entrebâillement de la porte de sa chambre. Son père lui passa devant sans même le voir, puis sa mère en fit autant dans l'autre sens.
- Prends plus de vêtements Frédéric, on ne sait pas combien de temps nous serons partis ! interpella sa mère d'une voix inquiète.
- Hé Ho ! Bonjour ! intervint Octave d'une voix forte. Il était à présent au milieu du couloir. Quelqu'un peut-il m'expliquer ce qui se passe ici ??
Il surprit le regard entre ses deux parents.
- Viens ici mon grand, lui dit son père
- Mon grand ?! s'indigna Octave, mais je n'ai pas trois ans !
L'absence de réaction de son père face à son insolence finit d'inquiéter Octave.
- Ecoute Octave, commença son père qui cherchait visiblement ses mots, l'école de Laurens nous a contacté ce matin très tôt et heu... sa blessure de l'autre jour a semble-t-il empiré... Mais ça va aller hein ! ajouta-t-il précipitamment
Enfin, il nous a semblé plus judicieux avec ta mère de nous rendre sur place pour heu... tu vois... enfin voir ce qui se passe de nos propres yeux.
Octave sentit la colère monter en lui sans qu'il ne puisse la contrôler. Ca y est, son imbécile de frère se faisait encore remarquer. Même absent, on ne parlait que de lui, encore et toujours.
- Octave ? intervint doucement sa mère, nous te tiendrons informés. Nous ne partons que quelques jours je pense. Pour se rassurer, tu comprends ?
J'ai tout arrangé, tu passeras la semaine chez papy et mamy, lui appris-t-elle
- Oh non ! Pas question ! protesta Octave, j'ai 15 ans, presque 16 la semaine prochaine, je peux rester seul et me débrouiller !
- Bon Octave, ça suffit, coupa son père. Nous n'avons pas le temps de discuter, un véhicule de l'école passe nous chercher dans 10 minutes. Il va nous conduire à un porte avion (Portoloin ! corrigea sa mère). C'est comme ça, fin de la discussion !
Sur ces mots, il tourna les talons et repartit terminer sa valise. Au même moment, quelqu'un frappa à la porte. Voyant que personne ne se décidait à aller voir, Octave s'en chargea et ouvrit la porte violemment, complètement excédé. Dans l'entrebâillement se tenait une femme minuscule aux cheveux blonds en pétard d'une trentaine d'année.
- Bonjour, Mademoiselle Maccari, école de BeauxBatons, se présenta la petite sorcière d'une voix la plus aigüe qu'Octave n'ait jamais entendu de sa vie, je viens chercher M. et Mme Luthier.
Elle n'avait pas l'air de se formaliser de la mauvaise humeur d'Octave, ni du fait qu'il ait ouvert la porte, pieds nus et en pyjama. A ses côtés, et qui la dépassait de deux bonnes têtes, se trouvait une charmante jeune fille de l'âge d'Octave environ. De longs cheveux noirs encadraient son visage et son regard doux lui souriait.
- Bonjour, je suis Pauline Lecours, préfète à Beaux-Bâtons. On s'est déjà écrit il y a quelques temps, c'est moi qui vous avait envoyé la tourterelle pour vous informer de l'accident de Laurens. Tu dois être Octave ?
Puis, sans attendre sa réponse, elle continua :
- Laurens a reçu ta réponse, à ce propos.
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Laurens à l'école de BeauxBatons
Fiksi PenggemarOctave, 15 ans, est mort de jalousie. Son petit frère Laurens va entrer dans sa 2ème année de sorcellerie à l'école de Beaux Bâtons. Pourtant, lorsque Laurens va avoir ce grave accident en cours de potions, la relation entre les deux frères va être...