Un pardon ?

Chapitre 6

Comme toujours, après un récit de sa part le silence qui règne dans ce studio est vraiment incroyable.

Les uns et les autres commencent à chuchoter. Même moi je n'arrive pas à y croire. Elle est vraiment une âme hors du commun cette dame. Mon Dieu !

Madame Eburny : Ne vous inquiétez pas. L'histoire n'est pas encore finie donc détendez-vous. J'ai une mission à accomplir et je dois la finir aujourd'hui. Fit-elle sur un ton de tristesse. Me semble-t-il.

C'est à se demander si elle regrette ce qu'elle a fait ou si elle ne le regrette pas. Même si elle a déjà signifié qu'elle le regrettait moi je n'y crois pas réellement car elle est vraiment inexpressive cette femme. Je met fin à mes pensées et lui dis ...

- Désolé madame, mais elle fait vraiment peur votre histoire. Je crains déjà la suite. Mais en y pensant, que disait Jordan à propos de tout ça ?

Madame Eburny : Jordan ne savait rien de mon histoire. J'avais en effet peur que quelqu'un me juge et ne me dise que je faisais mal. Voilà pourquoi je ne disais jamais rien à personne pendant les affaires. Je suppose aussi qu'il ne me demandait jamais rien parce que cette affaire lui rapportait gros.

- Et votre famille ? Pose une fille dans le studio.

Madame Eburny : Ma famille, j'en viens.

Et elle continue ...

                                       * * *

- Alors Nadia, nous allons mettre ce motif ici et là et faire un design digne d'une princesse. Ok ? C'est bon ?

Nadia : Oui mademoiselle. Dit-elle en hochant la tête.

La styliste ramassa les paperasses et s'en alla .

- Ok vous pouvez vous asseoir. Me tournant vers mes membres sociétaires qui exécutaient ce que je leur ai demandé sans trop de bruit.

- Bonjour cher tous !   Ils me répondirent tous et je mis en ordre mes documents avant de prendre la parole 

- Alors je vous ai réuni ici pour vous faire part de l'évolution de notre entreprise de même que son budget. Bon je vais aller droit au but pour la bonne nouvelle. L'entreprise reçoit déjà des commandes pour la collection précédente. Nous avons rapporté déjà 200 ( deux cent ) millions de F CFA. Félicitation à vous ! Fis-je en levant mes mains pour les applaudir ; ils firent de même le sourire aux lèvres.  Je continuais ...

- Vous mérités donc une récompense que je déposerai sur votre salaire à la fin de ce mois. Je leur souris et Ils me souriaient en retour en signe de remerciements puis nous continuons la réunion. Nous fîmes le bilan mensuel de la société et je mis fin à la réunion.

Je rentrais à la maison après cette dure journée et pris ma douche, mangeais et appela Jordan sans oublier de mettre un cache œil noir sur ma caméra vidéo. La discrétion est mon plus grand atout et le moment viendra peut-être ou il me verra.

Appel vidéo ...

Il répondit dès la première sonnerie.

Jordan : Bonsoir mademoiselle ! Fit-il sur un ton sérieux.

- Bonsoir Jordan ! Fis-je un peu sceptique car je ne savais pas si je devais lui en parler ou pas.

Jordan : en quoi puis-je vous aider ?

Il y eu un silence gênant parce qu'en vrai je réfléchissais.

Jordan : Mademoiselle, Vous êtes là ? Vous allez bien ? Fit-il sur un ton un peu inquiet.