J'entendais des chuchotements et au fur et à mesure que mon esprit se mettait en place, je pouvais distinguer les voix et réussi à ouvrir mes yeux.
Je scrutais la pièce du regard et vis papa et Michel qui essayaient de consoler... Jordan ? Il n'y avait pas seulement eux qui avaient le visage triste ; il y avait maman, Maria, Mina et Victoria !
- Qu'est ce qui se passe ? Pourquoi avez-vous cet air triste ?
Ils se tournèrent tous vers moi sauf Jordan qui avait le dos tourné.
Maria : Sois forte mi pepita ( Sois forte mon trésor ; ma pépite ) !
- Quoi pourquoi ? Puis, je sentie en moi comme un vide. Je touchais mon ventre et su que c'était l'enfant.
Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Seigneur, pas mon bébé ! Fis-je en pleure. Seigneur ... je mis ma main sur ma bouche pour étouffer mes pleurs et les filles virent me prendre dans leurs bras. La douleur morale que j'avais s'intensifia automatiquement ! Et je ne saurais dire qui allait pouvoir me calmer.On pleura ainsi pendant longtemps jusqu'à avoir mal à la tête et tous s'en allèrent. Il ne restait que Jordan et moi !
- Je suis désolée de ne pas avoir pu garder notre enfant mon chéri !
Il vint s'asseoir sur le lit, y ouvrit ses bras afin que je puisse m'y blottir. Et je pleurais encore et encore !
Jordan : Chuuuut ! Je sais ma chérie, ce n'est pas de ta faute ; tout ce que Dieu fait est bon ! Il y en aura plein d'autres !
Cela me faisait plaisir le fait que Jordan prenait la vie du bon côté mais je ne pus m'empêcher de penser à lui. Qu'est-ce qu'il faisait de son cœur blessé ? À part Dieu, n'a-t-il pas besoin d'une aide physique ? De ce fait, mon cœur devint encore triste.
- Et dire qu'on avait commencé à faire sa chambre !
Il me sourit et me rassura encore une fois de plus ...
Le docteur toqua tout doucement la porte de notre chambre nous signalant qu'on pouvait rentrer. Ce qu'on fit plus tôt comme si on voulait échapper à la douleur que nous rappelait ce lieu !
* * *
A la maison, je faisais tout pour être au service de mon mari afin qu'il puisse demeurer dans la joie. Moi, j'avais mal mais, je voulais mettre son bonheur avant le mien et ne pas m'apitoyer sur mon sort. On s'aidait mutuellement et on se disait que le prochain serait le bon !
La famille et les amis venaient nous soutenir et nous apporter un peu de joie. Ils faisaient du mieux qu'ils pouvaient et Jordan et moi on leur était reconnaissant.
Malgré tout, Jordan et moi étions au service de l'Eternel comme nous l'avions promis !
On présentait nos problèmes au Seigneur et allons prêcher l'évangile dans les rues ensemble.
On essayait parfois de composer des chansons pour glorifier le Seigneur malgré tout.
Les parents étaient fier de savoir que leurs enfants pouvaient surmonter ce genre d'obstacle ensemble et ce par la grâce de Dieu !* * *
Trois mois sont passés et le test affichait enceinte. On était une fois de plus heureux et attendions l'enfant avec impatience ! Encore huit mois plus tard, nous le perdîmes de la même façon que le premier ! C'était encore une fois la tristesse, mais nous faisons tout pour rester droit, servir Dieu dans la gaieté et l'honneur ! Et cela se déroulait de la même manière pendant des années.
* * *
Le silence qui régnait dans le studio voulait dire beaucoup de choses.
- Quelle histoire merveilleuse pour le mariage et tragique pour les enfants. Fis-je d'un air mitigé pour une fois de plus détendre l'atmosphère ...
Madame Eburny : Oh que oui Mr Anson ! Dit-elle maintenant triste.
- A ce que je vois, vous étiez très féconde mais jamais de résultat ! Cela a duré pendant combien de temps ? Si ce n'est pas indiscret madame ?
Elle baisse la tête en comptant ses doigts ce qui me fit sourire !
Madame Eburny : J'avais trente-cinq ans et Jordan trente-huit ans Lorsque tout ça se terminait donc treize ans ! Nous n'avons pas perdu espoir et ceux pendant treize ans !
- Waouh ça a dû être dur pour vous ?
Madame Eburny : Affreusement Mr Anson ! Dit-elle en soufflant ...
Madame Eburny : Jordan commençait à perdre espoir au bout de ces treize ans et moi aussi ! Mes parents vieillissaient et cela se voyait qu'à part Lucia, ils voulaient des enfants de nous ! Elle finit sur un ton nostalgique ...
- Oui Madame ! Cela se comprends tout à fait ! Malgré cela, vous aviez eu des enfants ?
Madame Eburny : Bien sûr que Oui Mr Anson ! Je vous raconterai cela dans quelques instants ! De même, je continue avec ma phrase d'entant ...
- Oui, allez-y Madame ! Je pince mes lèvres en signe de gêne ; ce qu'elle remarque et me sourit pour me rassurer.
Madame Eburny : Eh Bien ! Lucia quant à elle avait grandi et était devenue un très grand juge. Lorsqu'elle avait un peu de temps libre, elle venait nous rendre visite de temps en temps ! Je lui avais cédée quelques une de mes entreprises afin de permettre à mes parents d'être libre ! Elle se plaignait aussi de ne pas avoir de petit frère ou sœur mais faisait tout pour nous donner de l'amour et du bonheur.
Madame Eburny : Jordan ne faisait que prier, il se disait que c'était à cause de notre passé que nous souffrions de cette manière et il n'avait pas tort !
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Un pardon ?
SpiritualAprès avoir voulu donner de l'amour pour être blessée par la suite, que va faire notre personnage principale pour cicatriser sa plaie? cœur brisé, meurtre, sorcellerie, amour et souffrance toutes sortes d'émotions qui vous feront frissonner. A vou...