Chapitre 1

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- Came's est le nom que je porte et il est aussi bizarre et complexe que l'histoire que je viens vous raconter aujourd'hui ! Dit-elle le visage...surement... triste pour moi car elle n'a aucune expression.

- Oui nous vous écoutons Madame Eburny ! Dis-je un peu perplexe en prononçant le nom qu'elle m'avait donné.

Elle soupira et cita devant le micro qui se trouvait en face de sa bouche.

Madame Eburny : C'est une histoire complètement hors du commun. Cette histoire que je viens vous raconter concerne les enfants abandonnés, les personnes démunies etc ...

Elle marque une pause, soupire encore une deuxième fois puis reprend ; 

Madame Eburny : En vrai, dans ce monde qui se soucis vraiment de ces personnes ? Qui est ce qui se dit en lui : ''un jour, moi je me chargerai de tous les enfants démunis et personnes étranges de ce monde ''   Qui ? Personne ! Elle le dit en hurlant presque ...

Madame Eburny : Même ceux qui se vantent de leur immense et incalculable fortune  n'arrivent même pas à construire des maisons ni même des écoles pour que ces enfants ne puissent plus être un tant soit peu malheureux ! Hmfff... soupire-t-elle d'une manière disons '' exaspérée '' .

Elle marque une pause et toutes les personnes du studio-radio se regardent et commencent à se poser des questions en eux-mêmes montrant des visages à la fois tristes et perdus. Puis elle continue ...

Madame Eburny : Oh ! N'ayez pas pitié d'eux tout d'un coup ! Dit-elle nous pointant chacun du doigt. Vous et vous tous qui m'écoutez à travers cette radio. Cette histoire va prendre une tournure dont vous n'en croiriez même pas l'existence.

Il y eut un silence gênant.

- Poursuivez ! Dis-je car en vrai, je ne savais vraiment pas quoi dire pour empêcher ce silence.

Madame Eburny : Un peu de patience Mr Anson ! 

Elle me regarde attendant une réponse mais je ne dis plus rien de même que mes collègues présents dans le studio.

Elle continue sans même attendre un mot de notre part ...

Madame Eburny : En vérité, je vous le dis, il n'y a rien de mieux dans la vie que de voir des gens heureux. De faire sourire des personnes avec de l'amour et des cadeaux. Elle finit cette phrase en souriant comme si elle venait de se remémorer un moment de joie passé.

Puis elle continue ...

Madame Eburny : Je suis issue d'une famille aisée. Je n'ai jamais manqué de quoi que ce soit. Mes parents faisaient tout pour que mes sœurs, mes frères et moi ne manquions de rien. J'ai reçu de l'amour dans mon enfance et j'en donnais aussi.

Toujours le sourire aux lèvres, elle soupire et dit avec un visage regardant encore le passé.

Madame Eburny : Mais, cet amour que j'avais a été détruit et j'ai commencé à haïr les personnes qui ne m'étaient pas proche. J'ai 70 ( soixante dix ) ans aujourd'hui et je vous raconte une histoire d'il y a 60 ( soixante ) ans plus tôt.

- Mais dites donc ! Cela doit être une histoire fascinante et soixante ( 60 ) ans après vous ne l'avez pas encore oublié ?

Elle me regarde avec un sourire et me répond ...

Madame Eburny : Je vous l'ai dit plus tôt Mr Anson, c'est une histoire remarquable et elle ne peut que me marquer ! 

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Un pardon ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant