Chapitre 16

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Arrivé à la piste, Lucia s'émerveilla devant mon jet et s'empressa de s'exclamer ...

Lucia : Waouh ! C'est à vous ça ?

Papa s'empressa de lui répondre ...

Papa : C'est à ta mère Came's ! Si tu veux l'appeler comme ça car, c'est elle qui a décidé de t'accueillir chez elle. Il lui sourit.

Lucia : Waouh ! Tu dois être vachement riche pour avoir ça pour toi seule. Dit-elle de son léger accent.

Nous rions de son étonnement et de ses expressions.

Puis plus tard, il y eut un moment de silence. Le vent frais soufflait et nous dissipait un moment agréable et de bien-être. Papa, maman et Lucia profitaient de ce moment pour monter dans l'avion ranger ses affaires.

Dame : tu ne me dis pas au revoir ma Lucia ? Elle lui sourit en lui ouvrant les bras.

Lucia se retourna après avoir donné ses affaires au pilote. Et elle courut sauter dans ses bras. Et non, elle ne pleura pas car elle voulait nous prouver qu'elle était forte.

Lucia : Tu vas beaucoup me manquer matrona ! 

Dame : Toi aussi mi amor  ( mon amour ) ! Prends soin de toi, sois sage et respecte-les comme tu l'as toujours fait avec nous. Surtout, n'oublie jamais de toujours prier ! D'accord ?

Lucia : Oui matrone ! A la prochaine !

Elles se détachèrent ; on se retourna pour la saluer une dernière fois par des câlins et en se serrant les mains et on embarquait pour la maison.

Je n'oublierais pas de te faire vivre un enfer ma Lucia adorée. Mon fort intérieur s'extasiait de joie et je tremblais de tout mon être à l'entente de ma propre phrase.

Pendant le trajet maman et Lucia s'entendaient si bien qu'elles n'ont fait que chanter des chansons chrétiennes ; qu'elles connaissaient bien sûr puisqu'elles étaient de différentes cultures. Après, on a discuté et mangé le reste des collations apportées. 

Le reste du temps, je l'ai fait avec Morphée.

* * *

Je me fis réveiller par les cris de Lucia.

... ? : Oh mio Dios  ( Oh mon Dieu ) ! Bellissima Mama ( Quelle beauté Mama )  !

On ria tous de son langage. Cette fille oh là là !

Lucia : Mama, ta maison c'est un palace. Se retournant pour me fixer avec de grands yeux plein les étoiles.

- C'est chez toi maintenant Lucia ! Lui dis - je en souriant.

Je suis une très bonne actrice moi. Où sont mes oscars s'il vous plaît ?  * Noter l'ironie * .

Elle sauta dans mes bras.

Lucia : Merci beaucoup Mama. Que le Dieu que je prie te bénisse. Je me sens vraiment aimée par vous.

- De rien ma belle ! Fis-je en caressant ses cheveux.

On ne va pas se mentir. Ses mots m'ont touché grave. Elle est très adorable et je n'ai presque plus envie de faire ce que je voulais lui faire.

J'ai vraiment des émotions mitigées en ce moment. Et cela me mets hors de moi.

Lorsqu'on entra au salon, Lou n'arrêtait pas d'admirer tout ce qu'il y avait. Puis mes yeux sont tombés sur Jordan.

Jordan : Bonsoir maman et papa vous allez bien ? Il leur sourit.

Eux : Oui mon fils et toi ?

Jordan : je me suis inquiété pour vous ! Vous étiez où pendant toute cette journée ? Et toi tu étais injoignable.

Je ne l'avais pas vu venir que j'étais dans ses bras. Je le serrais mais gênée à cause des parents, je me détachais de lui vite fait après avoir jeté un coup d'œil rapide dans leur direction
Je les  vis me regarder et se regarder comme deux personnes qui avaient faits un pari où qui avaient eu raison sur quelque chose.

Lucia : C'est lui mon papa ?

Les yeux de Jordan s'ouvraient de manière très grande, signe qu'il ne comprenait rien. Son expression fit rire mes parents et moi.

Lucia : Quoi, j'ai dit quelque chose de drôle ?  Dit-elle étonnée.

- Non Lucia ! Je me raclai la gorge. Tu peux l'appeler comme tu veux. Je lui souris. Viens je te montre ta chambre !

On monta, et je lui montrais sa chambre. Elle était très contente.

- Prends ta douche et descends dîner, après tu viendras te reposer. Je fermais la porte en me retournais lorsque je tombais nez à nez sur Jordan.

Je mis ma main sur ma bouche pour étouffer le cri et attrapa ma poitrine qui battait à vive allure.

Et vous savez quoi ? Ce fou, il riait. Je le tapais. Il me fait peur et il rit.

- Et si je mourrais Jordan ? Je le regardais étonnée et en même temps souriante.

Jordan : Niet ! Rien n'allait t'arriver ! C'est juste une petite blague. En plus, tu as vu plus que ça pour avoir peur ma belle.

Je le regardais choquée de ce qu'il venait de dire et je le tirais rapidement dans ma chambre de peur que quelqu'un ne nous entende.

- Et si les parents nous entendaient ?

Il y eu un silence dans lequel il venait de se rendre compte de ce qu'il venait de faire.

Jordan : Allez viens là ! Me dit-il en ouvrant ses bras. Je suis.... Désolé ?

Je ris de son expression et allais me blottir dans ses bras.

Jordan : Tu m'expliques s'il te plait ? Dit-il faisant allusion à Lucia.

Non, je ne lui dirais absolument pas la vérité.
Mais, je lui expliquais que je suis allé la prendre pour m'occuper d'elle et que c'était une orpheline. Juste pour me faire pardonner.

Jordan : Vraiment ? Et tu es sûr que tu pourras réellement l'aimer après tout ce qui s'est passé ?

Je me mis dos à lui toujours blottis dans ses bras qui étaient maintenant sur mon ventre.

- J'essaierais Jordan ! J'essaierais ! Je lui dis ceci en frottant en douceur ma joue contre son bras et son torse.

Jordan : Alors comme ça, mademoiselle est Chef de cinq grandes entreprises ? Et diplômée en un an ? Explique tout du début à la fin. Je veux tout savoir.

Je ris et lui expliqua tout ce que j'avais vécu. Je laissais même échapper parfois des larmes qu'il essuya. Puis - je dire si c'était des larmes de tristesse du fait du secret que je cachais à mes proches ou des larmes de joie ?  Je ne saurais moi-même y répondre. Je savais juste que j'étais troublée.

Jordan : Magnifique mais à la fois très triste.

Je le regarde me sourire. Il continua :

JordanMagnifique parce que tu es vachement très intelligente. Ce qui signifie qu'on pourra échanger quelques fois en langue. Dit-il me regardant en me souriant de toutes ses dents ce qui me fit rire ...

JordanMagnifique parce que tu as su te construire un avenir meilleur et un empire économique avec ce que tu as gagné même si pour toi, c'était une cause bien. Et triste parce que je suis désolé que tu aies subi ça ma Camy. Dieu saura soigner ton cœur blessé. Dit-il en me serrant dans ses bras.

Un pardon ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant