Chapitre 19

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Je sentis une ombre lourde dans ma chambre qui m'oppressait, m'empêchait de bouger, de même crier.

... ? : Tu dois le faire Mc, laisses les sentiments car ils détruisent l'homme. Tu as aimé et tu as reçu un coup dur en retour te rappelles-tu ? Fais payer à cette fille ce que son arrière sœur t'a fait !

Il hurla et s'en alla. Pourquoi avait-il hurlé ?

Je me levais en sursaut et je trouvais maman et Maria au-dessus de moi.

Maria : Jesu Christo ( Jésus Christ ) ! Ma fille c'était le diable en personne ?

- Qui ?

Maman : Cet être à la forme bizarre et difforme qu'on a vu en entrant dans ta chambre !

- Je ne sais pas maman ! Mentis-je pour ne pas éveiller les soupçons. Je me sentais juste très lourde !

Maria : Je comprends ! Nous avons mené un combat pour qu'il puisse te libérer !

Je comprends maintenant pourquoi il avait hurlé.

Maman : me regardant d'un air interrogateur. Ma fille ! Qu'est-ce que tu as bien pu faire pour attirer celui-là même ?

- Je ne sais pas maman ! Dis-je la tête baissée ; je voulais leur dire quelque chose mais je décidais de fermer ma bouche. 

Maria : Laisse ma belle ! Elle finira par dire la vérité un jour. 

Elles se retournaient pour s'en aller lorsque Maria me dit :

MariaOn venait juste te dire que le repas était prêt !

MamanOui c'est cela ma Camy ! A table !  Me cri - t -elle. Et elles me laissèrent.

                                   * * *

Nous nous trouvons tous à table et mangeons ce qu'Orphelia, aidée par Maman et Maria nous avait préparé.

Orphelia n'était là que lorsque je ne pouvais pas entrer en cuisine en cas d'occupation ou maladie.

On discutait dans la bonne humeur. Et Papa posa une terrible question ;

Papa : Jordan, c'est pour quand le mariage ?

Je manquais de m'étouffer avec la nourriture. Mon Dieu j'ai vraiment des parents moi.

Maman : Ne faites plus semblant ! Ça se voit que vous vous aimé et ça je parie depuis très longtemps !

En plein dans le mil.

Jordan : se raclant la gorge surement gêné et avec un air sérieux ; bientôt papa, bientôt !

Papa : Ah nous avons hâte de la voir heureuse dans tes bras Jordan !

Je souris la tête baissée. Sacré famille.

Après le repas, ce fut le moment des boissons ; alors je me levais de table en m'excusant et allais chercher du jus d'orange pour Lucia tandis que nous, on buvait du vin où du moins les autres moi je ne suis vraiment pas fan de vin.

J'allais dans la cuisine, pris un verre, y mis le liquide. Le poison de l'autre qui tuait en moins d'une heure. Je renversais le jus et allais le déposer devant Lou en lui caressant la tête avec un sourire. Elle me remercia avec un sourire en retour ...

Je vais en finir avec mon dernier but. Elle le prit, marmonna quelque chose dans sa gorge et le bu. Je la regardais avec désir. Elle ne verra rien venir.

* * *

On finit et chacun vaquait à ses occupations lorsqu'on entendit un cri en haut. Mon cœur bondit car je su que c'était Lou.

Je courus dans sa chambre et les autres me suivaient. Je la vis allonger là se tordant de douleur. J'avais mal au cœur en la voyant ainsi. Je courus vers elle ...

- Lucia ! Qu'est-ce que tu as mon bébé ? Je pleurais déjà.

Lucia : D'une voix faible ; j'ai eu une diarrhée violente Mama ! Depuis, ça ne s'arrête pas. J'ai mal au ventre. Prie pour moi Mama s'il te plait ! Appel le pasteur ! Je veux des médicaments ! Je crois que je vais rendre mon ventre et même mon âme ! S'exclamait - t - elle de douleurs les larmes ruisselant sur ses joues ...

Les parents furent choqués par ces paroles tant elles étaient effrayantes ...

Maria : tu ne vas pas mourir mi niña ( ma fille ) ! On va appeler le pasteur il va venir prier pour toi d'accord ?

On l'installa sur son lit et on lui donna des médicaments en attendant le médecin et le pasteur. Elle me dit que sa douleur s'était calmée.

J'avais absolument mal au cœur et je lui demandais pardon constamment. C'était chaud et Jordan ne faisait que me crier dessus ...

Jordan : Qu'est-ce que tu as fait à cette petite Came's ? Réponds - Moi ! Hurla - t - il de sa voix grave ce qui me fit sursauter.

Malgré cela, Je le fuyais du regard et ne lui répondis guère. En même temps, le pasteur et le médecin arrivaient.

Lorsque mon regard a croisé celui du pasteur, je fus propulsé par une violente force au mur ce qui m'éclata le dos, je me tordais de douleur ...

Pasteur : Parle démon ! Qu'est-ce que tu veux à cette femme ?

Ma voix changea ...

- Vas - t'en serviteur fidèle, laisse-la-moi ! Je ne la laisserai pour rien au monde. C'est ma préférée d'entre toutes mes servantes. Elle est trop intelligente et j'aimais quand elle me regardait avec dégoût. Aaaaaaah ! * Soupire d'allégresse et rires *

Pasteur : Elle ne t'appartient pas, mais à Dieu seul esprit des ténèbres ! Qu'est-ce que tu lui as fait ? 

Voyant que l'esprit en moi refusait d'obéir, le Pasteur prononça le Nom fâcheux des mauvais esprits ...

 Pasteur : Je t'ordonne de parler au Nom de Jésus ! Hurla - t - il.

- Rooorh ! Criais la voix en moi d'exaspération. Elle est à moi ! Je détestais la voir aimer les autres alors j'ai voulu gâcher sa vie en la rendant complètement folle de moi, de ce qu'elle faisait ; je voulais détruire son étoile du succès mais à cause des prières de sa mère, je n'arrivais pas à faire échouer ses projets alors j'ai décidé de la posséder elle-même pas pour détruire ses projets mais pour m'apporter plus de sangs humains !

Pasteur : comment tout ça à commencer ? Sa voix était de plus en plus autoritaire.

- J'ai possédé le corps de la petite orpheline qui détestait déjà les gens et je l'ai détruite de cette manière ! C'est de là que tout est parti !

Pasteur : Assez parlé ! Maintenant tu sors de son corps et tu la laisses à jamais libre au Nom de Jésus ! 

J'entendis les autres prier alors je criais car mon corps me brûlait.

- Non, JAMAAAAAAAAIIIIIIIIIIIIIIS, c'est ma préférée ! Je ne veux pas, laissez moi m'en aller avec elle en enfer !

Maman : Jamais de la vie Jésus !

Ils priaient et priaient. C'était un combat sans pareil. Je me tordais dans tous les sens et mes membres et mes articulations ne faisaient que des 360° ( trois cent soixante degrés ) puis, trou noir.

Un pardon ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant