Chapitre 20

68 14 2
                                    

* Je me réveillais peu à peu. J'avais mal partout, à chaque articulation, à chaque veine, à chaque cellule de mon corps ; c'était horrible.
Je repris mes esprits car je me sentais étirée des mains et des bras. Je soulevais ma tête pour examiner l'endroit mais je n'obtenu rien de concret car tout était très sombre et très chaud ; on pouvait à peine respirer en plus d'une odeur désagréable qui s'y dégageait.
J'entendais des cris stridents de beaucoup de gens sans pourvoir voir quelque chose; c'était affreux. Et, au fur et à mesure que je retrouvais mes sens, je sus que mes mains étaient étirées par des chaines. Le métal en contact avec ma peau me mettait une telle pression en m'étirant que j'en avais mal aux épaules et aux mains déjà douloureux. Je n'oubliais pas que j'étais aussi à genoux car j'avais mal à ces derniers. Les douleurs que j'avais me firent couler des larmes ; de très grosses en plus car je venais de me remémorer ce qui s'était passé à la maison ... Je sanglotais lorsque ... 

... ? : Enfin réveillé mon enfant ?

Lorsque j'entendis sa voix, mon cœur fit un bond dans ma poitrine. Je ne réfléchis pas à deux fois et su que j'étais en enfer.
Il avait tenu parole et m'y avait emmené. En plus, je le méritais assez bien pour tous les crimes que j'avais commis.

Un feu s'alluma ce qui me fit plisser les yeux car j'étais dans le noir. Génial ! Je crois que je vais rester ici pour l'éternité et en plus dans cette position.

Il se leva de son siège et s'approcha de moi. Je n'osais pas lever la tête car j'étais trop faible, épuisé et j'avais soif. 

Il caressa ma tête puis je reçu une claque violente, puis deux, puis trois, puis quatre ... jusqu'à ce que mon corps n'en puisse plus parce que bien avant ça, j'étais faible ... 

La créature : Qu'est-ce qu'on fait aux enfants qui n'obéissent pas ?

... ? : On leur donne une bonne correction maître ! Fit des voix derrière moi ; les démons. Ils ricanaient.

La créature : Bien ! Fit-il en frottant ses mains de plaisir. 

La créature Maintenant que tu es ici et à moi, tu ne retourneras plus sur terre ! Sache que tu es à moi pour l'éternité Mc. Tu as pactisé avec moi et c'est un pacte pour la vie. Je ferais de toi ce que bon me semble ; tu m'appartiens dorénavant. Occupez-vous d'elle et qu'elle soit servie comme elle a servi les autres car, c'est une MEURTRIÈRE ! 

Les démons ne se firent pas prier et commençaient leur boulot. Ils actionnaient des manivelles pour encore plus étirer mes bras déjà douloureux. Il y en a deux qui me battaient avec une haine sans pareille.

Je ne faisais que pleurer, je ne pouvais ni crier, ni parler car j'avais aussi mal à la gorge ; je ne la sentais plus et je ne pensais pas pouvoir prononcer un seul mot. Je ne saurais dire si je regrette ce que j'ai fait mais j'aimerais avoir une dernière chance ; juste pour demander pardon à ma famille et à Jordan ! Je ne sais quoi faire maintenant ; je n'ai même pas pu fonder une famille. Tout ce que j'avais créé était resté là-bas et moi ; j'étais ici ? Tout n'est que vanité ! Tout ce en quoi je m'étais attaché et y étais fière. Tout n'était que vanité absolument tout ; vanité des vanités. Ma famille, mes amis, l'argent, les maisons, les entreprises, les diplômes tout, absolument tout ce que j'avais dans cette mauvaise vie.

Je pensais à nos moments de joie, aux moments où j'aurais pu tout leur dire mais préférer fermer ma bouche de peur de ne pas obtenir leur pardon. Et tout ça m'a maintenant conduit à quoi et ou ça ?

Aujourd'hui, je ne peux même pas ressentir la douce main de maman sur mon visage pour apaiser mes douleurs, entendre sa manière de prononcer mon nom, ni même profiter des moments avec ma famille et mes amis pour qu'ils viennent prendre soin de moi dans ces conditions.

Un pardon ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant