Chapitre 14

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A notre arrivée, Jordan ne mis pas du temps à se garer. Il entra saluer mes parents, avec qui il resta un peu à discuter disons 2 h ( deux heures ) et il s'en alla peu après.

Je me pris un bol de lait et de Crunch ( Cornflakes ) lorsque papa me regarda du coin de l'œil sans aucune discrétion et demanda ...

Papa : C'est lui ? Il est beau hun ! Et en plus très posé. Tu as tiré au gros lot ma fille ! Dit-il en abaissant ses lunettes à son nez et me faisant un clin d'œil.

Je ris.

- Papaaa !

Il se reconcentra sur la télé comme s'il était innocent.

Maman : il a raison ma chérie ! Elle m'ébouriffa les cheveux. A ce que je vois tu vas mieux ma fille. J'espère qu'il ne s'est rien passé de louche là-bas ? Fit-elle en me pointant du doigt. * Vous voyez, à la manière menaçante des mères africaines *

- Non maman !  Dis-je un peu perturbée par sa question.

Maman : en y songeant, on avait dit pas de sexe avant le mariage ! Tu es toujours une jeune fleur fraiche non ?  Dit-elle en parlant de ma virginité.

Je la regardais choquée et même offusquée.

- Mais maman ! je criais en lui faisant un signe de tête en regardant papa pour qu'elle puisse me comprendre. Et heureusement que papa était concentré sur la télé.

Et Dieu merci, il faisait comme s'il n'avait rien entendu.

Maman : Quoi c'est ton père ! Il a aussi le droit de le savoir non ? Alors tu l'es ou pas ?

- Mais même si maman ! C'est qu'à même gênant ! Tu es vraiment trop direct !

Elle me regarda et ce seul regard que nous connaissons tous de nos mères me fit fuir son regard et je me tus. 

Gênée, la tête baissée dans mon bol et touillant avec la cuillère en main,  je répondis que je l'étais toujours par un oui de la tête tel une enfant qui avait fait une bêtise et que l'on grondait.

Je soulevais la tête et vis son regard sévère plus tôt, s'adoucir puis elle ouvrit la bouche pour me dire quelque chose ...

Maman : viens ! Allons dans ta chambre, j'ai à te parler. 

Je la regardais les yeux grands ouverts ...

Elle est sérieuse là ? Elle pouvait me le demander dans ce même lieu et elle m'a embarrassée devant mon père de cette manière ? Oh pauvre de moi !

 Je déposais le bol dans le levier sans oublier de le rincer et je la suivi ; on monta les escaliers ; on arriva à ma chambre.

On s'assit et elle enchaina ...

Maman : ma chérie ! Fit-elle avec une petite pause et regarda toute la pièce ... 

Mamanta maison est bizarre ! Dit-elle en me regardant droit dans les yeux.

- Ah bon ? Comment ça maman ? Je savais exactement de quoi elle voulait me parler mais, je fis mine de ne rien savoir.

Maman : je ne sais pas mais, j'entends des enfants pleurer chaque nuit lorsque nous sommes couchés. Tu ne les entends pas toi aussi ?

- Non maman !

Elle se tût un moment puis me regarda. Puis, elle commença à prier un peu je crois, pour mieux s'orienter car elle me dit ceci ...

Un pardon ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant