Chapitre 7

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- Au moins, on tient là un récit apaisant Madame ! Fis-je savoir cela tout souriant. Et je me surprends en train de la voir sourire.

- A ce que je vois, vous aviez commencé à aimer Jordan qui si je ne me trompe pas est votre époux aujourd'hui ?!  je lui demande cela la conscience enfin tranquille de ses récits précédents.

Madame Eburny : Oh que Oui ! Dit-elle tout en souriant. Je persistais à voiler mes sentiments pour lui alors que pendants nos appels vidéos, qui ont continué après ce jour,  je me surprenais entrain d'admirer sa beauté.

- Qu'est-ce qui vous a encore plus attiré chez lui lorsqu'il vous a raconté sa vie ? Lui demandais-je les mains croisées.

Madame Eburny : Je l'ai encore plus aimé lorsqu'il m'a raconté ce qu'il a fait de son argent. Je me suis dit '' voici un homme très mature qui ne pense pas à faire la frime avec tout ce qu'il gagne ''. En effet, à notre époque comme à la vôtre, j'avais beaucoup d'amis garçons ; mais eux ne dépensaient l'argent qu'ils gagnaient que dans les boîtes, dans des voitures de luxe, les affaires pas très catholiques du tout. Ils n'étaient vraiment pas posés dans la tête et je ne me voyais absolument pas fonder une famille avec ce genre de personne. Alors que Jordan gagnait si on peut le dire beaucoup plus qu'eux. Il pouvait aire la frime ; s'en vanter ; mais, il a préféré faire fructifier ce qu'il avait pour en gagner encore plus. Et c'est ce que je voulais d'un homme moi, posé dans la tête et ambitieux.

Après ce récit très agréable à entendre d'elle je lui pose une question sans même ciller de peur ... 

- avez-vous un genre d'homme en particulier ? Un physique ? Quels étaient vos critères ?  * Oui je sais, on sort un tout petit peu du contexte prévu mais j'ai envie de savoir alors je laisse ma curiosité prendre le dessus * .

Madame Eburny : Non ! Pas nécessairement ! Mais je voulais un homme beau ! Qui a la tête sur les épaules, ambitieux, travailleur avec qui je pourrais parler et que lorsque je lui expliquerais mes problèmes arriverait à me consoler. Un homme qui me supporterait et m'aimerait comme je suis et qui ne me jugerai point. Et aussi, un homme qui tient sa parole.

Je scrute la salle du regard et vois les autres sourires. On dirait bien que chaque récit de cette dame a son émotion. Je ris en moi et continue.

- Mais pourquoi pouvez-vous voir son visage et lui pas le vôtre ?

Madame Eburny : A l'époque, j'étais son Boss et s'était convenu de cette manière, les serviteurs ne devaient pas connaître l'identité de leur Boss pour preuve de sécurité.

- Ah je vois. Je suppose que Jordan mourrait d'envie d'en connaître plus sur vous.

Madame Eburny : Oui ! Mais, comme j'étais son Boss, je pouvais choisir si je devais le lui dire ou pas. De plus, je n'avais jamais pensé que je pouvais tomber amoureuse d'un partenaire du crime. Elle marque une pause rapide et continua ...

Madame Eburny : Je n'étais pas contre l'amour mais ce n'était pas fait pour moi dans ce genre de milieu. Mais, ce n'est pas un hasard si j'ai rencontré Jordan dans ce milieu car tout ce que Dieu fait est bon.

Elle sourit puis continua l'histoire ...

                                    * * *

Un mois passé et je n'avais pas encore contacté Jordan car je réfléchissais toujours. J'avais également beaucoup de boulot avec les autres entreprises. Voilà maintenant deux ans que j'étais majeur et je devais tout gérer ...
Je devais faire des réunions ; aller à l'école ; voyager puis revenir. J'étais épuisée.
Un mois que je n'avais pas vu le beau visage de Jordan. Je ne peux pas continuer comme ça sinon je vais devenir malade. En gros, je ne pouvais pas tout gérer moi même ... et moi qui pensait que c'était possible. j'attrapais ma tête et Je décidais de faire un programme.

Un pardon ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant