Obsession

8

Ça fesait déjà plusieurs minutes qu'il était partit. Et j'étais toujours au sol sans bouger.
Les larmes n'arrêtaient pas de couler.
J'me sens sale.
Où était Jimin ?
J'avais tant besoin de lui.
Je cherchais mon téléphone du regard. Il était assez loin de moi. J'essayais de bouger mais j'arrivais pas .
Il fallait que j'appelle quelqu'un.
J'voulais appeler la police .
Mais j'ai peur de ce qu'il peut faire s'il apprenait que j'avais contacté la police. Je bougeai lentement ma main vers mon téléphone espérant l'attraper. J'y étais presque. Plus que quelques centimètres. Il fallait que je me déplace. Je rassemblai tout l'énergie qu'il me restait.
Je me deplaçai lentement mais une vive douleur s'attaqua à mon bassin déjà fragile.
Ça fait un mal de chien.
J'atteignis enfin mon téléphone.
Je le ramenai vers moi.
J'arrivais à peine à voir l'écran tellement ma vue était inondée de larmes. J'appuyai sur le premier numéro qui s'affichait.
Après plus sonneries, la personne décrocha.

?? : Maylis ...

Moi : ji-Jimin ??

??: Non c'est Hoseok . Ça va ?

Moi : a-appelle Ji-Jimin.

Hoseok : Pourquoi tu le fais pas ?

Moi : je-je...

??: Monsieur, si vous ne vous reposez pas , vos blessures prendront du temps pour guérir.

Hoseok : Désolé mais j'dois te laisser . On se voit demain .

Il raccrocha.
Hoseok est à l'hôpital donc il est blessé ?
Me dites pas qu'il s'en est pris à lui.
Comment a t-il pu ?
Mon téléphone se mit à vibrer.
Je le pris et regardai le message.

In : " j'crois que j'suis allé un peu fort avec ton PD d' Hoseok. J'ai laissé toute ma rage sortir. J'espère qu'il s'en sortira ce p'tit con. "

Je laissais mon téléphone glisser sur mon ventre comme mes larmes glisser sur mon visage.
Pourquoi ?
Mon téléphone vibra une nouvelle fois.

In: " Ce n'est qu'un avertissement. "

Moi : Connard.

Je jettai violemment mon téléphone au sol. Je rassemblai toutes les forces qu'il me restait pour me lever.
J'm'apprétais à fermer ma porte quand une silhouette s'approcha de moi. La peur commença à m'envahir. J'essouflai quand je vis que c'était Jimin. Les larmes dévalèrent de nouveau sur mes joues.

Jimin : Maylis, ça va ?

Je m'écroulai dans ses bras.
Ça fait tellement du bien d'être avec lui.

***†*****†********†***

J'ouvris mes yeux . J'étais dans une pièce toute blanche . Une forte odeur de médicaments venut torturer mes narines.
Je regardais mes mains . De milliers de fils en sortaient. Je suis à l'hôpital.
Jimin , où est il ?

Moi : Jimin ?

Jimin : Maylis ?

Il me prit dans ses bras.

Jimin : j'ai eu tellement peur.

Moi : Jimin ?

Jimin : oui, princesse ?

Moi : il.... Où était tu ?

Jimin : j'étais occupé à cause des examens. Je suis désolé de t'avoir laissé seule, princesse . Mais qu'est ce qui s'est passé ?

Moi : c'est ...

Dois-je le lui dire ?
J'veux pas qu'il s'en prenne à Jimin.
La porte s'ouvrit sur Hoseok. Mes yeux restèrent figés sur le plâtre qui couvrait son bras gauche. Des égratignures étaient présentes sur son visage et sa lèvre était fondue.
Je sentis de nouveau mes larmes monter. Cet espèce de psychopathe s'en est pris à Hoseok.

Hoseok : j'ai appelé Jimin comme tu me l'as demandé. Mais ça va ?

Moi : Hoseok , je-je suis désolée.

Hoseok : désolé, pourquoi ?

Moi : qu'est ce qui t'es arrivé ?

Hoseok : rien de grave , juste un malade qui s'en est pris à moi dans la rue.

Les larmes roulèrent sur mes joues.

Hoseok : tu pleures ?

Jimin me regarda inquiet avec pleins de compassion. Il déposa ses mains sur mon visage et essuya mes larmes. Il déposa un baiser sur mon front.

Jimin : ne pleure pas , princesse.

Moi : Ji-Jimin ?

Jimin : oui ?

Moi : tu peux rester avec moi ce soir ?

Jimin : je resterai avec toi autant que tu veux .

†***********

Le lendemain, je sortis de l'hôpital avec Jimin. Hoseok y était resté .
Jimin me déposa délicatement sur mon lit tel une pierre précieuse. Il s'allongea près de moi collant son corps au mien.
Son odeur m'apaisa.
Il me caressait les cheveux pendant que moi , j'entrelaçais nos doigts.

Moi : Jimin ?

Jimin : oui ?

Moi : tu pars pas à l'université aujourd'hui ?

Jimin : non, j'veux te coller toute cette journée.

Un sourire niais plus que stupide apparut sur mon visage.