Jour 28 de la lune de la Céruléenne, 1182
Le temps est lourd. Nous peinons à tenir tête face aux armées royales et ecclésiastiques. Mes hommes ont soif, ils sont épuisés.
Nous sommes presque sans cesse pris pour cible par les automates de l'Église. Sur le front du Nord, la nuit ne semble jamais tomber. Le bruit strident des lances lorsqu'elles fendent le ciel et l'éclat éblouissant qu'elles provoquent en s'écrasant sur le sol empêchent mes soldats de dormir. Certains en sont même déjà devenus fous, et j'ai moi-même du mal à fermer l'œil le soir... Nous vivons tous un cauchemar.
Mon oncle dit que ses associés travaillent encore à améliorer leurs bêtes démoniaques. Elles seront bientôt prêtes, selon lui. Mais il ne semble pas comprendre l'urgence de la situation. Nous mourrons, nous avons du mal à être approvisionnés (l'hostilité des terres que le Royaume a brûlé dans sa retraite se retourne contre nous). Nous sommes tous épuisés tandis que l'armée royale regagne en force ! Ah... Je n'en peux plus. Professeur, j'aurais aimé pouvoir vous serrer contre moi en ces temps difficiles. Aujourd'hui plus que jamais, je rêve de vous revoir. Mais pourquoi m'avez-vous laissée seule ?
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Le Journal d'Edelgard
Fanfiction« Professeur... J'espère que tout ceci n'est qu'une mauvaise plaisanterie de votre part et que vous reviendrez bientôt parmi nous. » Voici le journal qu'Edelgard von Hresvelg a tenu pendant cinq années, en attendant le retour de son professeur (FByl...