Voici le chapitre deux, j'espère qu'il vous plaira, n'hésitez pas à commenter sa fait toujours plaisir. Je ne sait pas si les prochains seront aussi long ou quand ils sortiront, la prépa ne me laissant que peu de temps libre mais je vais faire mon possible c'est promis. Bonne lecture.
Un grand merci à Lyse Krollson pour la correction !Epona avait galopé une grande partie de la nuit et même malgré son endurance incroyable elle s'était écroulée de fatigue en arrivant devant la caverne où Link et Zelda avaient trouvé refuge. Le soleil ne s'était pas levé et un froid mordant faisait blanchir l'herbe.
La princesse revint à elle. Se remémorant les évènements de la veille elle se redressa d'un seul coup pour découvrir qu'elle était dans un renfoncement rocheux entre deux falaises protégée du vent. Link était près d'elle, inconscient. Si la teinte anormalement rouge de la tunique du prodige et le craquement sinistre de son bras après le coup de Ganondorf l'inquiétaient, la façon calme qu'avaient les poumons du jeune homme à se remplir d'air la soulageât vite. Les blessures de Link auraient sans doute dû lui être fatal ou tout du moins l'empêcher de bouger durant plusieurs jours mais la demie douzaine de flacon vide à ses pieds l'informèrent qu'il avait probablement utilisé tout son stock de potions. Le souvenir de Ganondorf lui attrapant la main lui revint en tête, tristement elle regarda le dos de sa main en essayant de prendre contact avec sa magie. Rien, plus de triangle d'or, et aucune magie ne coulant dans ses veines. Des larmes commencèrent à perler sur ces joues, puis à ruisseler avant de laisser place à des sanglots profonds. Une main se posa alors sur la sienne. Elle découvrit un Link adoptant un sourire de façade mais qui laissait aisément deviner une affliction profonde.
-J'ai échoué, encore. Dit-elle refreinant ses larmes. Je n'ai pas pu... Je ne t'ai même pas aidé, je ne suis pas digne d'être la prêtresse et maintenant je n'en suis même plus une. Puisse ce pouvoir être hérité par une personne plus compétente.
Link attendit quelques secondes avant de répondre, choisissant ces mots avec prudence.
-Parce que tu crois avoir échoué ? Tu n'as rien raté par ce que je ne t'ai même pas laissé une seule occasion d'essayer. Si j'avais pu le blesser alors tu aurais pu au moins essayer mais même cela je n'en ai pas été capable.
Zelda fut glacée d'effroi en entendant la voix chevrotante du héro, en relevant la tête elle vit ses larmes, jamais elle ne l'avait vu pleurer. Le jeune homme poursuivit :
-J'ai déjà échoué il y a cent ans mais hier j'ai confirmé mon échec, confirmé que j'étais indigne de cette épée, indigne d'être un prodige, indigne de toi, pardonne moi. A cause de mes échecs plus rien ne peut arrêter Ganondorf la Triforce lui confère des pouvoirs quasi-infini, et c'est sans compter sur le vœu qu'il peut formuler à tout moment, à part tuer où ressusciter la Triforce peut tout accomplir même changer les règles élémentaires de l'univers si il le désir. Tout-est perdu...
-Alors tu vas abandonner ? Questionna-t-elle.
-Nous n'avons plus rien, aucune capacité, aucun allié, aucun atout, c'est terminé.
Zelda comprenait l'état d'esprit de son compagnon mais elle savait comment lui parler car après tout il était le seul, le seul à qui elle pouvait et voulait ouvrir son cœur alors elle se releva, domina le prodige de sa hauteur et laissa les mots que lui murmurait ses sentiments prendre forme entre ses lèvres :
-Ganondorf t'aurait-il aussi volé ta cervelle ? Si tu penses qu'il à gagner alors c'est effectivement le cas, il ne reste que nous pour nous dresser face à lui et sauver des millions d'innocents. Tu trouves qu'il ne nous reste plus rien ? Quelle différence avec il y a cent ans ? Il avait attaqué en prenant le contrôle des créatures divines et nous avais battu en une nuit.
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Le chant des tempêtes {Zelink}
FanfictionLorsque des forces obscures s'unissent pour asservir Hyrule, que les peuples et les espoirs se meurent, seul l'écho de deux cœurs battant à l'unisson peut encore produire l'hymne de la victoire, un chant bien connu de tous : le chant des tempêtes.