Chap. 2: Un ami de bon matin

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Combien de temps n'avait il pas dormit sans reçevoir de cauchemar, sans avoir à se soucier d'une quelconque menaçe de son boss ou d'un probable danger ? Beaucoup trop longtemps à son goût.

Killer se sentait heureux, là, seul dans cet immense prairie aux couleurs naturelles et à l'odeur de liberté. Ses pieds lui semblaient plus fragiles, alors il se laissa tomber par derrière pour ainsi être berçé par les innombrables fleurs de tous types ; Son soupire d'aise s'envola dans l'air frais de cet endroit qui lui paraissait être le paradis. Oui, le tueur se sentait bien. Tout le reste lui passait à côté comme de vieux souvenirs lointains, sa seule priorité à ce moment, ce fut de vouloir ne plus jamais revoir le visage de son horrible supérieur dans il a eut le coup de foudre. Que ce cauchemar où il se voyait entrain de se déclarer, de ce rejet blessant comme réponse... et de cet amour qui n'avait même pas disparut.

Il se redressa subitement, l'âme pompée à toute vitesse, et fixé un point invisible en face de lui. Sa bouche s'entrouvé pour calmer sa respiration saccadée. Un certains temps s'écoula, et tout son corps se calma ainsi que son esprit embrumé, assez pour qu'il puisse identifié sa position: Il était dans une chambre. Et en vut du manque de poster et de lapins, ce n'était pas la sienne. Il y avait plus de lumière , de couleurs et de choses. Soudain, l'unique porte de la pièce s'ouvrit, et un squelette aux flammes au crâne entra avec un plateau repas. Quand l'arrivant le vit, il sourit chaleureusement.

- Tu es enfin réveillé !, dit-il en venant s'installer sur la chaise à droite du lit, le sourire aux dents.

- Qui êtes vous ?, demande Killer avec méfiance à cet inconnu. Il se mit le plus possible au bord du lit et attrapa le couteau qu'il venait de faire apparaître par sa magie, le pointant vers lui d'un air menaçant. Ce qui fit doucement perdre la lumière du squelette à la flamme coloré, qui attrapa d'une rapidité fulgurante son poignet en le serrant de toutes ses forces. Killer couina pathétiquement à la pris et fit disparaître son couteau sous le coup. Aïe !

- C'est de ta faute, tu n'avais qu'à pas me menaçer avec ton couteau, conclut celui assit sur la chaise en relâchant son poignet. Son sourire revint alors que le tueur se massa le poignet en grommelant des insultes à voix basse. Je m'appelle Color ! Et toi ?

- Je n'ais pas à dire mon nom à des inconnus, grogne son vis-à-vis alors que ses orbites vides le transperçés de toutes parts.

- Je ne suis pas vraiment un inconnu puisque je t'ais sauvé la vie. Quelle idée de dormir sous la neige ?!

- C'est pas tes ognons !

- C'est vrai. Ceux sont mes affaires plutôt. Aller, répond.

- Non.

- Tu tiens à perdre ton poignet ?

- Tu tiens à perdre la vie ?

- Franchement, non. Je vis une bon-

- Je n'ais rien demandé, trancha le squelette à l'âme ciblée en se décidant de poser un pied sur la moquette toute douce ; Puis un autre. Sous la pupille de Color ,derrière lui, il se leva et remarqua qu'il ne portait que son pull ébène. Son regard interrogateur croisa celui de son interlocuteur. Où est ma veste ? Color montra d'une phalange le bureau et Killer put y voir sa jolie veste posé sur la chaise en bois ; il l'as prit et l'enfila avant de se rapprocher de la porte. Mais alors que le tueur s'apprêtait à sortir, une main vint l'attraper par l'avant bras avant qu'il n'appuie sur la poignet de porte. Quoi ?

- Tu t'appelle Killer...?, demande t'il. Mais cela ressemblait plus à une conclusion qu'une véritable question.

- Comment tu-

- Nightmare, Bad Sanses: Les histoires courent au Multiverse.

- ... Et qu'est-ce que tu veux ?, il fronça les arcades en essayant de retirer sa prise, en vain.

- T'aider.

- On s'connait même pas !

- M'en fiche, tu semble le plus censé du groupe.

- Je ne veux pas de ton aide pourri ! Lâche moi enfoiré !, au contraire, la prise glisser pour venir serrer autour de son poignet, l'aggrippant avec fermeté et force, fesant ainsi hoqueter Killer. Putain lâche moi !

- Je veux un 'Merci' pour t'avoir aider, avoue Color en le retournant pour qu'ils soient face à face. Son regard sérieux fit déglutir le tueur.

- J'aurais préféré crever sous la neige ! Alors je t'emmerde ! T'aurais pas dû m'aider !

- Pourquoi tu cris ? Je ne demande qu'un remerciement !

- Je ne te connais pas, alors que toi tu connais mon nom !

- Je vois ta douleur dans tes yeux, ne le cache pas !

- Non ! Je vais très bien, c'est toi qui voit mal !, crie le squelette aux orbites vides en se débattant comme un diable pour retirer sa prise, mais au lieu de ça, il finit contre la porte, coinçer de toutes issues possibles et c'est maintenant ses deux poignets qui furent prit en otage. Lâche moi ! Putain de merde ! Tu veux mourrir ?!

- Je veux t'aider ! Pourquoi tuer des gens ? Pour le plaisir ? Laisse moi rire ! Dans ton regard je vois plutôt quelqu'un entrain de me supplier de l'aider ! Tu n'es pas née comme ça ! Tu avais une vie avant tes pêchées ! Alors arrête donc de faire l'imbécile et laisse moi t'aider bon sang !

Le silence s'en suivit alors après le monologue du coloré. Le tueur se sentait livide, et son esprit se fesait persécuté par ses simples mots. Pourquoi tuer t'il des gens ? Cela fesait tellement longtemps qu'il était sous les ordres de Nightmare qu'il en oubliait les raisons considérables. Durant une moitié de son existence, il avait vu et apprit en tant que tueur. Mais avant tout ça... Comment voyait-il les choses ? Il se souvenait vaguement avoir était un monstre lambda, mais il ne s'en rapellait plus... Comment voyait il les meurtres, La mort et les autres dangers de la vie ? Comment a t'il put passer de citoyen à tueur ? Pourquoi ? Par qui ? Comment ? Les orbites en formes de soucoupes, il posa son crâne sur l'épaule de Color en sentant les pensées se mêlaient n'importe comment. Sa tête explosait, à lui en donner une migraine invisible. Une larme coula, puis une autre, et une autre, et il finit par pleurait silencieusement. Les dents serrés, des spames venaient dérangeait le silence ainsi que de petits reniflements. Il était perdu. Il avait mal. Il n'en pouvait plus. Et la seule chose qu'il eut fait c'était de pleurer. Sur cet unique personne qui a sut le ramener à sa première vision des choses en si peu de mots... À cet individu qui est rentré dans sa vie comme une fleur.

Color.

Killer s'était fait un ami de bon matin, et il sait qu'il lui sera spécial. Il le sent.

[Nightkiller] sᴛᴀʏ ᴡɪᴛʜ ᴍᴇOù les histoires vivent. Découvrez maintenant