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     ⁃ Je compte sur votre motivation pour me rendre un devoir maison digne d'un élève de première. Il est temps de vous prendre en main, nous sommes désormais au troisième trimestre soit dit en passant la dernière ligne droite avant les examens de français...

Je regardais par la fenêtre avec un air rêveur le soleil descendre peu à peu vers l'horizon. Les feuilles des arbres se balançaient lentement grâce au doux vents de ce mois d'avril. L'espagnol est notre dernier cour de la journée lors des jeudis et ce cours à été particulièrement ennuyant car nous travaillons de la grammaire. En plus de parler à une vitesse en dessous de la vitesse moyenne des espagnols, celui-ci n'a pas du tout l'accent convenable.
Je détachai alors mon regard de la vue qui s'offrait à moi et me concentrai sur mon professeur. Depuis l'autre bout de la classe, Castiel me fixait d'un air mauvais en se moquant de moi. Aussi tôt, mon téléphone vibra dans la poche de mon pantalon.

« Bah alors ça rêvasse ? »

Je tire alors la langue à mon meilleur ami, ce qui lui décrocha un sourire. C'est un des rares moments où j'arrive à le faire rire en publique. Il n'est pas du genre à faire ressortir la face gentille de lui même devant tout le monde. C'est un garçon à l'allure bad boys et inaccessible mais au fond c'est un ange. Enfin, à part quand il est avec sa copine Debrah. Je n'ai jamais pu me la voir cette fille mais bon, je n'ai pas vraiment le choix.
La sonnerie de fin du cours retentit et c'est avec un sentiment de libération que je range mes affaires dans mon sac. Je me dirige directement vers Castiel et lui demande :

⁃ On va chez toi ?

⁃ Ha nan désolé, Debrah vient et je doute que tu veuilles papoter avec elle.



⁃ Inutile de te répondre alors, dis-je dégoûtée.

⁃ Hé allez Sasha, ne fait pas la tête ! Tu viendras demain soir, je t'invite à dormir si tu veux.

⁃ Pour que l'autre te fasse une crise de jalousie après ? Haha t'es courageux comme bonhomme dis donc.



En guise de réponse, il m'ébouriffa les cheveux ce qui me fit échapper un petit grognement. Il parti de suite après ce geste amicale, un bras autour des épaules de sa copine. Je n'aime pas cette fille pour la simple et bonne raison qu'elle est totalement toxique pour lui. À cause d'elle, Castiel a été au plus bas et devoir être à ces côtés dans des moments difficiles ne sont pas si simple, surtout quand il s'agit de mon meilleur ami.


⁃ Il est quand même sacrément con.



⁃ C'est clair.

Nathaniel venait de me dépasser alors que j'étais resté au milieu du couloir. Lui et Castiel sont devenus inséparable au moment où Nath a décider de se reprendre en main. Son père était sur son dos et venait à lever la main sur lui ce qui fit que Nathaniel s'était forgé une carapace. Sous ses anciens aires de délégué parfait se trouver un ado en recherche d'aide. Quand son paternel fut emmener en prison, le blond a eu un appartement et à décider par la même occasion de changer de style, histoire de faire une transition pour cette nouvelle vie. Il était passé du changement capillaire à son style vestimentaire. Il a malheureusement pour lui changer très vite ses fréquentations qui ne sont pas très favorables à son égard mais je n'en sais pas plus, j'ai confiance en Castiel pour qu'il gère tout ça.

⁃ Ça te dit qu'on aille au Cosy Bear ?, me demanda Nathaniel.

⁃ Non, j'avais promis à Rosa qu'on fasse nos devoirs ensemble après les cours, mais elle n'a pas l'air décider vu qu'elle traîne encore dans la salle de cour...

⁃ Ok, pas de soucis, à plus Sasha !

⁃ Bisous !

Je passai alors la tête par la porte de notre salle et vis Rosa en train de parler avec notre professeur d'espagnol, le pauvre, il a l'air de ne plus en pouvoir face aux bavardages incessants de mon amie. Alors que le prof était désespérément en train d'essayer de mettre fin à cette discussion, je les interrompus.

⁃ Rosa t'avais oublié que tu devais venir chez moi ? Tu me l'as demandé tout à l'heure, tu te souviens ?

⁃ Bien sûr ! J'arrive !

Elle se metta à ma hauteur et me pris le bras. Alors, d'un pas entraînant, nous quittons les hall de Sweet Amoris, le lycée où j'entamais ma deuxième année.

TOXIQUEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant