Suite à l'incident qu'il y a eu au café, j'ai eu une discussion avec Castiel. Celui-ci c'est encore confondu en excuse sois prétexte qu'ils disaient n'importe quoi sans qu'il sache pourquoi. Je décidai de faire abstraction et on changea vite fait de sujet.
Je détestais ne pas savoir qui croire, c'était très frustrant.
[...]
Deux semaines sont passées. Et étonnamment, ça a été les meilleures semaines depuis bien longtemps. J'ai l'impression que tout commence à redevenir comme avant. Rosa et moi passons la plus part de notre temps ensemble et Nath est bien moins distant. Tandis que Castiel... essaie de se comporter de la façon la plus pardonnable. C'est très étrange de le voir comme ça d'ailleurs. Lui qui est toujours en train de faire la gueule, il sourit tout le temps et ça même en public. Je dois avouer que par moment je me laisse aller et rentre dans son jeu de drague. Parce que oui, il essaie tout pour que je dise oui.
Le début de cet enfer à bientôt commencer il y a bientôt deux mois de cela. J'ai pourtant l'impression que ça date d'hier mais voir tout mes amis se comporter comme avant avec moi me redonne le sourire. Je suis maintenant persuadé qu'il ne me cache rien. Bien sûr les propos qu'ont eu Armin et Ambre me restent en tête mais j'essaie un maximum de les oublier.
Le soir, 17h.
La semaine était enfin fini. Notre classe sortait dans un brouhaha pas possible de notre cours de SVT. Je sortis dans les dernières et lorsque je franchis le seuil de la porte, Castiel me fit face.- Je veux que tu viennes à la maison, comme avant.
- Heu... je sais pas...
- S'il te plaît Sasha, si tu n'es pas à l'aise tu pourras pas partir, je ne te forcerai pas., essaya de ma convaincre Castiel.
- Bon, d'accord.
Un sourire radieux apparu sur son visage. Il m'attrapa par les épaules et nous quittâmes sans plus tarder le lycée.
Au cours de la route, la discussion avait commencé naturellement. Nous étions tout les deux en train de fumer sous le soleil imposant de ce mois de Mai.
- D'ailleurs, tu consommes plus ?
- Non j'ai arrêté depuis qu'on se reparle. J'en éprouve plus le besoin.
- Oh, c'est grâce à moi ?, dit-il étonné.
- T'es gonflé de me demander ça, c'est plutôt à cause de toi que j'ai commencé à en prendre.
- Oui pardon.
Je le regardai, il semblait embarrassé mais sur le coup ça me faisait sourire.
Nous rentrâmes alors dans l'ascenseur de son immeuble et il appuya sur le bouton de son étage. Son corps s'appuya sur le côté de l'ascenseur. Ses yeux rencontrèrent les miens et ne les quittaient pas d'une semelle. Nous restâmes comme ça jusqu'à ce que les portes s'ouvrirent.
[...]
- Tu te souviens quand ma mère t'as surpris en train d'examiner ta bite ?
- Putain jamais j'oublierai ce moment !
Ça faisait maintenant plus de deux heures que j'étais chez Castiel. Il m'avait sorti une bouteille de Get et des bières pour lui. J'avais prévenu ma mère que je n'allais sûrement pas rentrer ce soir, on sait jamais.
L'alcool avait finalement déteint sur nous et nous étions en train de nous remémorer les meilleurs souvenirs que nous avions de nous plus petit. On aurait dit deux adultes se rappelant le passé autour d'une table. Comme si on rattrapait le temps perdu.