Chapitre 22

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Dans un vieil ouvrage aux reliures rouges et or, elle trouva le conte de la légende. Elle lut à voix haute pour elle-même :
《Cette arme a été créée pour contrôler les créatures de la mer, créer des orages et des marées. Si une personne la détient, alors il est le Maître des Océans. Ce Trident est caché dans la tombe de Poséidon. Cette relique est cachée au fond des abysses de l'océan, une seule personne possède les informations nécessaires pour la réalisation de ce prodige. Il suffit de retrouver une pierre précieuse, se trouvant sur un livret en cuir, afin de compléter le schéma d'une île et créer une brèche dans l'eau pour permettre de récupérer le Trident. Si celui-ci est détruit, toutes les malédictions de l'océan seraient alors rompus.》
Elizabeth reprit espoir : elle pouvait satisfaire Jack sans tuer son père. Si il l'aidait à retrouver ce Trident, alors elle pourrait rompre le sortilège pesant sur son paternel. Aussitôt, elle descendit discrètement jusqu'aux cellules. Il n'y avait aucun marin qui surveillait les prisonniers alors elle s'approcha. Elle appréhendait un peu de leurs parler. C'était un peu de sa faute si ils étaient tous de nouveau enfermés ici. Enfin, elle arriva à leurs hauteur. Tous lui avait tournés le dos en la voyant arriver. Elle soupira et laissa couler une larme, qu'elle essuya rapidement dans la seconde. Jack, appuyé nonchalamment contre un tonneau, n'avait pas bougé et ne la regardait pas. Un air agacé était plaqué sur son visage. Elizabeth commença :
《Je sais que vous devez sûrement me tenir responsable d'avoir été encore enfermé dans ces geôles mais je compte bien continuer à parler, que vous ne m'écoutiez ou non, dit-elle en serrant le livre contre sa poitrine. Je ne veux qu'aucune des personnes que j'apprécis ne s'entretuent. Alors j'ai trouvé une solution.》
Elle inspira un grand coup. Personne ne semblait l'écouter, c'était un véritable monologue. Cependant elle continua, la voix chevrotante, sûre qu'elle ne retrouverait jamais l'amitié de ces compagnons si aisément.
《Il me suffit de trouver le Trident de Poséidon. Si je le brise, tous les sortilèges qui gouvernent les océans depuis des millénaires seront rompus. Mon père ne sera plus un marin maudit et redeviendra un homme normal. Elle toussa un peu, en tentant d'étouffer un sanglot pour que personne ne l'entende. Il ne pourra donc plus tuer Jack. Et Jack, tu n'auras plus à tuer mon père car il sera redevenu un Homme. Le sort sera aussi levé sur Bill. Par conséquent, tout le monde y gagne. Et que vous le vouliez ou non, je compte parler de cela à mon père et libérer tout le monde, que vous soyez emprisonnés dans des cellules ou des maléfices. Voilà j'ai terminé. Je comprendrais que vous ne me pardonniez pas mon comportement tout à l'heure vis à vis de vous, surtout de toi Jack. Je vous laisse.》
Immédiatement elle se retourna et laissa ses larmes couler en silence. Et alors qu'elle allait partir d'un pas peu décidé et les jambes tremblantes, le capitaine passa ses bras hors des barreaux de le cellule et lui saisit les épaules pour la retourner face à elle. Elle baissa la tête, elle n'osait pas le regarder. Mais Jack posa sa main sous son menton et lui releva doucement le visage. Les deux amoureux se regardèrent les yeux dans les yeux. Sparrow essuya les larmes d'Elizabeth et la serra dans ses bras à travers les barres de la geôle. Elle lâcha l'ouvrage et fit de même. À cet instant, Will, Gibbs, Pintel et Ragetti se retournèrent. Will vit l'adolescente enlacée avec Jack, en train de lui adresser un sourire complice.
Les deux jeunes pirates, Jack et Elizabeth, s'embrassèrent avec passion. Puis Jack s'exprima :
《J'ai été égoïste. J'aurais dû penser à toi et renoncer à tuer ton père. Je m'excuse. Mais tu as raison, avec le Trident, on peut rompre le sort et libérer tous ces pauvres marins. Mais je veux que tu en parles à ton père avec moi.
-C'est d'accord, acquiesça doucement Elizabeth en déposant un énième tendre baiser sur les lèvres du forban, qui souriait niaisement.
-J'voudrais pas casser votre idée mais comment on fait pour sortir ? demanda Will.
-Avec ça !》dit Elizabeth en sortant un trousseau de clefs de sa poche de pantalon.

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