Un possible adieu

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Les jours avançaient et ne se ressemblèrent guère ... Alexander passait par des hauts et des bas. Malheureusement les bas se multipliaient et dégradaient sa santé. La famille le soutenait comme ils le pouvaient en restant auprès de lui. Ce n'était pas facile mais ils y arriveraient ensemble.

Alexander retournait dans sa chambre d'hôpital après sa radiothérapie, en forme. Il était souriant pour une fois depuis cette nouvelle session de son traitement. L'état de santé restait inquiétant, et le fut encore plus lorsqu'un soir après un dîner le jeune malade fut en grande détresse respiratoire qu'ils furent obliger de l'amener à l'hôpital d'urgence. L'adolescent sous nouvel ordre devait rester sous surveillance médicale. La famille du garçon firent leur possible pour le rendre le plus souvent visite à l'hôpital. La chirurgie du système nerveux avait été datée pour dans trois jours. Et malgré tout les médecins étaient motivés et positifs au sujet de sa guérison.

Sous la demande de l'adolescent malade, Magnus avait repris les cours sur le campus. Alexander ne voulait en rien gâcher la vie étudiante de son petit-ami tout comme celui de sa sœur. Les deux étudiants face au caractère bien trempé de l'aîné avait donc capitulé et suivait attentivement leurs cours universitaires. Maryse avait préféré opter pour le télétravail, et prenait beaucoup de temps pour voir son fils en journée.

Alexander s'installa sur le long fauteuil. L'adolescent le trouvant un peu plus confortable que son lit d'hôpital. Il s'était mis un film pour s'occuper afin d'attendre la venue de l'asiatique qui l'avait prévenu par texto. Celui-ci ne se fit pas tarder et arriva quelques minutes à peine après. Magnus s'approcha avec le grand sourire en voyant la joie de son copain. Il l'embrassa avec fougue avant de s'asseoir sur la chaise la plus proche.

- Pas d'aide respiratoire aujourd'hui ? Interrogea l'indonésien en observant son petit ami.

- Non, ils ont décidé d'observer comment je faisais sans et je me sens plutôt bien tu trouves pas répondit enjoué le brun, qui arrivait plutôt bien à respirer aujourd'hui.

L'asiatique hocha la tête en souriant, il ne pouvait qu'être heureux pour lui. Malgré les images qui lui revenait en-tête, de son copain ne pouvant se passer du masque à oxygène. Pendant plusieurs jours Alexander ne se séparait plus du masque avant qu'il ne puisse passer au tube nasal. L'étudiant secoua la tête pour effacer ces mauvais moments et se leva avec le sourire.

- Je vais me chercher un café, tu veux quelque chose ? Proposa-t-il en se penchant pour l'embrasser.

- Non merci l'eau ça me suffit répondit le brun en répondant au baiser.

- A de suite ajouta Magnus en passant la porte.

Par chance, personne n'était à la machine à café. Alexander pendant ce temps fixa la télévision et ressentit d'un seul coup une douleur thoracique. Ça lui coupa le souffle un instant, il apporta sa main sur son torse et gémit de douleur. La douleur se rapprochait à un coup de barre sur les omoplates. Il suffoqua et tenta d'attraper la télécommande pour appeler à l'aide grâce au bouton orange d'urgence. Il se plaqua contre le dossier, en grimaçant. Ça ne ressemblait pas à ses crises respiratoires c'était totalement différent comme si on lui compressait le cœur. Il ouvrit par réflexe grand la bouche pour chercher le maximum d'air. Il ne comprenait pas ce qu'il se passait. Il avait l'impression que des coups de couteau s'enfonçaient dans son cœur sans s'arrêter. Ses tympans sifflaient et il avait l'impression que ses poumons retraicissaient rendant la respiration plus difficile. Cette douleur le paralysa totalement comme si ses membres refusaient de bouger. Il n'eut pas la chance d'agir plus, que son organe vital s'arrêta de battre subitement. Le temps d'un claquement de doigt, il perdit la vie sans perdre connaissance. Il n'a pu pas capter qu'il faisait un arrêt cardiaque. Comme si un être surnaturel passait par là et avait appuyé sur un bouton off cessant de faire fonctionner son coeur. Il n'eut pas le temps de se voir mourir. Sa main se relâcha et tomba lourdement sur l'accoudoir, le corps sans vie et donc sans force glissa légèrement jusqu'à se retrouver dans une position coincé sur le fauteuil. L'asiatique revint avec son café, le sourire aux lèvres. Il entra sans remarquer l'état d'Alexander.

"Je demande simplement une fin heureuse."Où les histoires vivent. Découvrez maintenant