"Il me fallut bien des années pour comprendre que le personnage d'Arlequin n'était pas seulement celui d'un drôle des foires, mais qu'il était un enfant du peuple, qu'il avait surgi de la souffrance la plus profonde pour répondre par ses lazzis aux siècles de pêché originel, d'art gothique glorifiant la douleur, de clous et d'épines, - oui, qu'il était sorti du populaire pour déchirer d'un coup de pied le voile de ténèbres et faire la figure à tout ce qui exige de l'homme la soumission et la résignation."
Romain Gary, Les Enchanteurs, 1973
Il faut lire Romain Gary, et le relire, le dessiner, le parler, le rêver.
Le lire.
Art : Joann Sfar, "La Promesse de l'Aube" (roman de Romain Gary)
VOUS LISEZ
Arlequin
RandomFonds de tiroirs, pages déchirées, lambeaux de journaux, pensées en fugue, Guirlandes Un patchwork de pièces usées et lointaines Un carnaval décousu Un manteau d'Arlequin Couverture : Akiya Kageichi