ART : MajaGantzi
- Peut-être que j'ouvrirai un recueil de One Shots un jour, quand j'en aurai assez, que j'oserai ?
- Je suis en train de regarder les Marvel et celui-là m'est venu après la fin extraordinaire de "Civil War"
- (le film n'est pas extraordinaire mais beaucoup de choses me plaisent dans les Marvel).
- Et si j'ai une ébauche de plan en tête, je crains cependant que la suite des films ne le rende obsolète.
- Sans compter qu'écrire chez moi, c'est immersion totale, réflexions sans fin et je risque de me détourner de Lupercalia
- En attendant, j'adore écrire ce genre de scène / lettre.
&
Holy fuck.
Il est là.
Suis-je bête. Bien sûr qu'il est revenu : il a des choses à régler. Qu'importe combien de fois il tend des mains que je refuse, il ne laissera jamais un conflit ouvert. Ramener Bucky à ses esprits, me demander pardon, il est incapable d'ignorer un problème et, surtout, il ne croit pas à l'impossible. Sa naïveté me désarme parce qu'il a raison : il réussit à chaque fois. La voie s'ouvre sous ses pas d'enfant chéri.
Droit comme la justice, hein ? De nous deux, c'était bien toi le plus inflexible. A l'image de ton bouclier, à l'image aussi de l'étoile qui y est peinte et que tu suis sans jamais hésiter. Le doute ne te traverse pas, toi. Tu es un surhomme et tu es fatalement impossible à suivre.
J'ai besoin de me cogner
à cela, à toi.
Il est revenu, ni lui sans moi, ni moi sans lui, nous savons que nous sommes meilleurs ensemble, même si nous ne réussissons pas à rester ensemble.
Maudit sois-tu, l'enfant chéri.
Bucky était ta faiblesse. Ton immense et prodigieux point faible.
Je n'ai pas connu cela, je n'ai pas eu cela. L'indifférence paternelle m'a consumé, les amitiés rivales ont aiguisé mes nerfs et pour le reste... Tu sais. Il m'a fallu plus qu'un bouclier : une armure entière, qui m'a masqué si longtemps que j'ai perdu Pepper de vue.
Mais j'étais ton ami. Au-delà des doutes qui ne m'épargnent pas et de nos paroles dissonantes, je sais que j'ai eu le droit à cela. Je l'ai eu avec toutes ses complications, sans l'évidence bienheureuse et lumineuse de Bucky, mais j'y ai touché, moi, à cela.
Jusqu'à ce que tu le suives au bout du monde pour me laisser seul dans la neige, le cœur détruit par le bouclier paternel, quelle ironie. Le bouclier que tu as abandonné pour le suivre, lui.
Je sais que tu ne regrettes rien. Ta voie brillait, toute tracée.
« Seul ?
Non. C'est lui qui était seul.
Je reviens maintenant, hors la loi, jusqu'à toi. »
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Arlequin
RandomFonds de tiroirs, pages déchirées, lambeaux de journaux, pensées en fugue, Guirlandes Un patchwork de pièces usées et lointaines Un carnaval décousu Un manteau d'Arlequin Couverture : Akiya Kageichi