Kashi se réveilla dans une pièce avec plein de machines étranges qui faisaient des bruits bizarres.
Où suis-je ? se demanda-t-elle.
Elle essaya de bouger mais se rendit alors compte qu'elle était attachée. Qu'est-ce qui m'arrive ? paniqua-t-elle, Je suis en prison ? J'ai fait quelque chose de mal ? Alors, accablée de désespoir, la petite fille éclata en sanglots.Rapidement après ses premiers éclats, la porte s'ouvrit à la volée et un homme à l'apparence menaçante et visiblement assez énervé fit son apparition dans la pièce.
-Mais tu vas la fermer oui ? Arrête de chialer ! On est bientôt arrivés de toutes façons, c'est trop tard pour toi gamine.
-A-a-arrivés ... M-m-mais où ? parvint-elle à articuler malgré les sanglots et la terreur qui lui serraient la gorge.
-Pfff ! Tu le sauras bien assez tôt, en attendant, tiens-toi tranquille, sinon, je me chargerais de te calmer !
Sur ces paroles inquiétantes, l'homme sorti et referma la porte derrière lui tout en éclatant d'un rire sadique.
Qu'est-ce que je vais faire ? Il faut que je me libère ! Mais comment ? Ces liens sont très serrés ...
Elle lutta alors de toutes ses forces, l'énergie du désespoir l'animant. Mais rien n'y fit, elle était toujours aussi solidement attachée.
C'est alors qu'un puissant sentiment l'anima soudain. Un sentiment qu'elle eu tout d'abord beaucoup de mal à identifier tant son caractère et sa nature douce ne l'y avaient pas souvent exposée. Mais plus tard, elle compris que ce sentiment était en fait de la colère. Cette situation commençais à l'énerver et la colère avait alors pris le pas sur tout le reste.
Animée par ce sentiment aussi puissant qu'inhabituel et poussant un cri de rage, elle brisa ses liens avec une facilité déconcertante. Je suis libre ! pensa-t-elle. Malheureusement, son cri avait interpellé les gardes, et elle entendais maintenant des bruits de pas précipités se rapprocher de la pièce où elle était prisonnière.
Rapidement, elle se rallongea par terre et remis ses mains dans son dos, tâchant de cacher de son mieux l'absence de liens sur ses poignets et ses chevilles. La porte s'ouvrit alors à la volée :
-Que se passe-t-il ici ? Je t'ai demandé de te tenir tranquille !
-Je-je suis désolée, bafouilla-t-elle, je me suis endormie et j'ai fais un cauchemar. J'en fais pas mal ces derniers temps depuis que ma mère est morte mais cette fois-ci c'était encore pire, il y avait ...
-Ouais ouais, c'est bon, j'm'en fous ! En tout cas recommence pas ! Si tu fais des cauchemars, t'as qu'à pas dormir !
Sur ce, il referma la porte aussi brutalement qu'il l'avait ouverte et Kashi se retrouva seule une fois de plus. Elle se remis debout rapidement et arpenta la pièce, cherchant désespérément à savoir où elle se trouvait.
La salle était assez grande et remplie de bidules et de machines dont l'utilité échappait totalement à la petite fille, qui s'en ennuya rapidement et commença alors à chercher un moyen de s'échapper. Après avoir fouillé la pièce de fond en comble, sans succès, Kashi commença à désespérer, lorsqu'elle se souvint qu'elle savait voler. Elle se mit alors à examiner le plafond de plus près et repéra alors une minuscule bouche d'aération, à peine assez grande pour qu'elle puisse y rentrer.
N'ayant pas d'autre option en vue, elle s'y força tout de même un passage.
Elle passa alors par des tas de passages serrés allant dans tous les sens, et tout cela en étant quasiment dans une obscurité totale et permanente.
Et c'est alors qu'elle se demandait si tout cela avait été une bonne idée et commençait à regretter sa cellule, qu'elle vit de la lumière.
Se rapprochant discrètement, elle aperçu une grille et compris alors qu'il s'agissait d'une autre grille d'aération provenant d'une autre salle. Et cette salle ... Quelle salle ! Elle était composée d'un immense tableau de bord devant lequel s'affairait tout un tas de gens qu'elle ne connaissait pas. Devant le tableau de bord se trouvait un grand fauteuil dans lequel trônait un autre type bizarre qui avait l'air de mortellement s'ennuyer. Ce doit être le chef. pensa Kashi. Mais ce qui interpella le plus la fillette était son visage, elle n'avais jamais vu aucun être humain lui ressemblant : doté d'une peau violette, il avait deux cornes sur la tête et des yeux jaunes luisants, pareils à ceux d'un serpent.
La fillette observa la scène un moment, et il ne se passa tout d'abord rien. Puis, au bout d'un certain temps, la porte s'ouvrit à la volée et un homme en sueur et au teint blafard fit irruption dans la pièce.
-Ca-capitaine ! Je ... j'ai une mauvaise nouvelle. Elle ... euh ... elle a disparu ! Je venais lui apporter son repas et elle n'était pas là. Je l'ai cherchée partout, mais je ne l'ai trouvée nulle part. Elle a brisé ses liens et s'est échappée !
Sur ces mots, le capitaine se leva d'un bond, visiblement furieux.
-Retrouvez-la immédiatement, il nous la faut vivante, le seigneur Frio ne nous le pardonnera jamais si nous venions à échouer ! Il la veut vivante ! Qu'est-ce que vous foutez encore ici ? Partez à sa recherche ! Dépêchez-vous !
-Ou-oui !
Oh non, ils parlent de moi ! Ils ont découvert mon absence ! Mais que voulait-il dire par "il la veut vivante ?" Qui me veut ? Et pourquoi ? Et où suis-je, à la fin, que se passe-t-il ?"
Et c'est alors qu'elle la vit. Juste derrière le tableau de bord se trouvait un hublot. Et derrière ce hublot, se trouvait des milliards d'étoiles, et l'immensité de l'espace.
VOUS LISEZ
L'odyssée d'une petite Saiyan
AdventureSur notre planète, dans une autre dimension, vit une petite fille bien étrange ...