Chapitre 9

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Et c'est lorsque je lève ma tête que je rencontre les yeux noissettes de Grégory avec un sourire charmeur sur le visage, le teint basané, avec un regard souriant me fixe.

Mais qu'est-ce qu'il a encore?
Je crois que la gifle ne lui ai pas suffit

-Mais tu es fou Grégory, lachai-je en essayant de garder mon calme.

Ses mains encerclent mon visage.
Impossible de faire un pas en arrière pour me dégager.
Il me tient fermement. Ses yeux noissettes sont si beaux, que je fonds.
Timidement, je prends sur moi et lui demande:

-Qu'est-ce que tu veux?

Il sourit, portant ses lèvres dangereusement près des miennes.

-T'embrasser, repond-t-il comme s'il attendait la question.

-Là maintenant, reprend-t-il.

-Lache moi, sale profiteur, reussi-je à articuler.

-Arrête de résister, ce n'est qu'un baiser, s'il te plaît.

Quoi???
Il me supplie, juste pour un baiser.
Mon coeur menace de sortir dans ma poitrine, et je sens des milliers de papillons dans mon ventre.

Cher coeur, ton boulot c'est de pomper du sang donc fais ton boulot et arrête de te meler dans mes affaires.

-S'il te plaît, j'ai gravement envie de gouter tes lèvres Vava.

Sa main glisse sur ma joue alors que mon rythme cardiaque accelère de plus en plus.

Grégory veut m'embrasser!
Là et maintenant!

Lorsque ses lèvres se posent sur les miennes doucement, je ferme immediatement les yeux.

Une main passe derrière mon cou et attire mes lèvres encore plus sur les siennes. Je me crispe dans ses bras.
Et avec l'autre, il me pince la hanche.

Je cesse de résister et me détend, je lui offre l'accès à ma bouche et il plonge sa langue dedans pour l'unir avec la mienne.

-Mon Dieu Vastie, grogne-t-il.

Je passe une main derrière son cou et l'autre dans ses cheveux que j'aime tant. J'adore le goût de ses baisers.
Si on continue comme ça, on risque de manquer d'oxygène. Il m'embrasse tellement bien avec tant de douceur, comme s'il a peur de me briser, comme si sa vie en dépendait.

Tout d'un coup, je realise ce qu'on est en train de faire.

-Lache moi, on ne devrais pas.

-Chut, me coupe-t-il en mettant un droit sur ma bouche, ne gâche pas tout Vava.

Il colle son front du mien et ferme les yeux, prend une longue bouffée d'oxygène, avant de poser son regard sur moi.
Il paraît gené.

Grégory gené? N'importe quoi!

Avec la même lenteur qu'avant, il passe son idex sur mon visage rouge comme une tomate.

-Tu me plaît, souffle-t-il avec douceur, et ça depuis bien longtemps.

Je décolle de lui pour mieux le regarder, je cherche une once de piège dans ses yeux.

Aucune!

Il semble troubler er sérieux en même temps.

Son regard toujours accroché au mien, il attend une reponse de ma part.
Mais au lieu de lui donner une réponse, je cours vers la sortie.

Je dois me tirer d'ici.

Et ça, le plus vite possible.

Je n'en peux plus.

Vastie/Les fraises de l'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant