Vastie/Les fraises de l'amour

Chapitre 11

Aujourd'hui c'est Samedi, et je n'avais pas cours grâce à Dieu.

Il est six heures, je décide de matter une série. J'ai invité Sam, malheureusement elle ne peut pas venir parce qu'elle dîne en famille ce soir.

-Ma chérie, il y a quelqu'un qui veut te voir, il dit que c'est pour un devoir de groupe. Crie mère dans le salon.

Il?
Je n'attends personne moi.

-D'accord maman, j'arrive.

Argggh
Je déteste quand on me dérange, lorsque je regarde une série ou quand je lis un livre.

-Aller monte, fait à droite de ce couloir, la deuxième porte sur le côté gauche.

Quoi !!!

Elle fait monter quelqu'un dans ma chambre, que je ne connais pas. Et sans me demander ma permission en plus !

À peine que j'ouvre la porte de ma chambre, je me retrouve nez à nez avec Gregory Parker.

Il est adossé contre le mur avec un sourire pervers, ce sourire qui peut faire tomber n'importe quelle fille naïve.

Toujours beau à craqué.
Je le détaille du regard, jusqu'à poser mes yeux dans les siens.

-Je peux entrer ?

-Euh oui oui.

-Tu es toujours devant la porte.

-Ah merde! Désolée, rentre.

Je me retire devant la porte et le laisse entrer, puis je ferme la porte.

Il s'assoit sur mon lit et je fais pareil.

-Pourquoi tu es partie en courant ? Ça me t'a pas plu, c'est ça ?

Déstabilisé par la question, je me lève rapidement du lit.
Il se lève, lui aussi, et vient vers moi.

-Ne. Me. Touche. Pas. Lâchai-je brusquement.

Il ne proteste pas et passe une main dans sa chevelure et l'autre, il la met dans sa poche.

-Repond moi au moins.

-Non, ça ne m'a pas plu. Dis-je en détournant mon regard du sien.

-Regarde moi, S'il te plaît Vava.

Mais je refuse.

-Je t'en supplie, reprend-t-il sur un ton tellement doux que je serai incapable de ne pas me retourner.

Il m'observe en silence et reprend :
-Dis-moi que je ne te plaît pas, que ma présence te mets mal à l'aise et je m'en irai sur le coup. Je te laisserai tranquille même si ça me brise le...

-Brise quoi ???

-Rien, rien.

-Tu pleures? S'étonne-t-il.

Il avance vers moi et j'essaye d'éviter d'avoir un contact avec lui en avançant aussi mais je finis le dos collé au mur.

Il met une main près de ma tête et avec l'autre, il effleure mes lèvres humides avec son pouce.

-Je peux t'embrasser?

-Dans tes rêves Grégory.

Je baisse ma tête pour réussir à s'échapper mais il me retiens par le bras et, j'ai finis la poitrine sur son torse.

Il esquive un sourire, et l'instant d'après ses lèvres s'emparent des miennes.
Son baiser est tendre.
Et ma bouche y répond comme une idiote.
Il recule et lache en libérant un soupire de plaisir :

-Tu me plaît et je te plaît.

-Comment tu sais ça ?

-Je le sais, c'est tout.

Il dépose une autre fois ses lèvres sur les miennes, et cette fois brutalement et, bizarrement je passe mes mains dans ses cheveux en grognant de plaisir.

C'est plus fort que moi.

J'aime la manière dont il m'embrasse.

Je suis incapable de lui refuser.
Et comme une idiote, je tombe encore et toujours dans ses filets.

Il est un prédateur.

Et moi, je suis sa proie.