Chapitre 13

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Je me sens si mal, lorsqu'elle est parti.
Alors, je décide de la suivre.
***

Midley était par terre, elle se lève puis cours vers Vastie pour la gifler.
Heureusement, j'ai arrivé à temps pour l'en empêcher.

Je n'y comprends rien là.
Pourquoi elle allait la gifler ?
Et qu'est-ce qu'elle fait par terre, elle ?

Vastie profite de s'en aller. Les yeux baignés de larmes.

Mon cœur déchire de la voir si mal.

-Ahhh mais, lâche moi. Tu me fais mal.

Merde!

Je la laisse pour aller arrêter Vastie.

Trop tard.

Elle a déjà pris un taxi en me lançant un:
"Laisse moi tranquille" accompagner d'un regard noir.

Qu'est-ce que j'ai fait ?

J'étais tellement en colère contre ma putain de vie que je n'ai pas contrôlé mes actes.

J'ai besoin qu'elle me pardonne.

Elle doit me pardonner.

Moi, Grégory Parker, qui va demander pardon à une fille.
Qu'est-ce qui m'arrive à la fin..... quelqu'un peut m'expliquer ?

Peut-être que je devais plutôt m'éloigner d'elle.
Pour son bien.

Elle est une fille mignonne, gentille, intelligente, qui a un grand cœur, tout à fait différent de moi, qui est arrogant, qui s'en fout de tous. Et un pauvre mec abandonné.

Je marche dans la rue sans savoir où je vais.
Quelques minutes plus tard, j'arrive près d'un parc, je m'assois sur un banc et laisse mon esprit vagabond.

Je ne sais même pas pourquoi je viens ici, ce n'était nul mon habitude.

Je reste là à regarder tous qui bougent, soudain, un homme âgé vient s'asseoir près de moi avec un chien à ses pieds.

Je fais mine de les ignorer. Je suis pas d'humeur à parler.
Avec un vieux, en plus.

-Bonsoir ptit gars.

Je prends sur moi pour ne pas paraître grossier, puis je réponds avec un ton sec.

En mode de pas envie de placoter.

-Bonsoir

-Bensly, appelle moi Ben et toi ?

Pas envie de converser avec le vieux, je décide de passer en mode de je n'entends pas.

Il faut mettre fin dès maintenant sinon, il va me coller.

-Tu sais ptit gars, reprend-t-il après quelques secondes, j'ignore ce que tu as mais ne te concentres pas sur ton sort, tu devais partager tes douleurs. Tu as le droit d'être triste, en colère, agacé, effrayé et j'en passe. Avoir des émotions, ne fais pas de toi une personne faible, tu es un être humain voyons.

Je l'écoute avec attention sans rater une seule voyelle de ce qu'il dit.

-Tu veux en parler ?

-Non, j'ai pas besoin de votre compassion.

-Je te comprends, tu es un gars qui aime se la joue je suis fort les gars, ce qui est faux puisque tout le monde a des points faibles.

-Pourquoi tu veux m'aider ?, Rétorquai-je

Il ignore ma question et reprit :
-Je te souhaite d'être heureux, et sache que Dieu est toujours là pour t'aider à tout moment. J'espère que tu rencontres une fille qui t'aimer au point de te faire oublier qu'un jour ton cœur a été brisé.

Il me fait un clin d'oeil et s'en va en vitesse grand V.
Avant de comprendre ce qu'il vient de dire, il s'est déjà évaporé.

Disparu dans la nature.

Vastie/Les fraises de l'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant