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Chapitre 5 : Lycée FIAF

A mon réveille, je ne pris même pas le temps de déjeuner et enfila les vêtements qu'ils m'avaient offert.
Je couru à l'extérieur de l'aménagement afin de trouver plus d'information sur le lycée dans lequel je devais me rendre.
A ma plus grande joie je tomba sur un groupe de jeunes qui attendaient devant les barrières de la ville.
Je m'avança alors toute timide vers eux et dit d'une voie tremblante:
" Pouvez vous me dire où se trouve le lycée FIAF de New York ?"

Certains se mirent à rigoler, d'autres me regardaient bizarrement voire même me dévisageaient jusqu'à me relooker entièrement mais seul une personne s'avança pour me répondre.

- "T'es Leila ?" Il prononça mon nom d'un ton tellement serein que cela me donna des frissons.

- "Euh... Oui c'est bien moi! Mais comment tu sais qui je suis ? "

- "Ça c'est un secret mais comme tous magiciens je les dévoilerais pas !" Il me fit un petit clin d'œil ainsi que son sourire ravageur qui devait faire craquer toutes les filles mais il rajouta tout de même: "en attendant tu n'as cas venir avec nous, nous allons dans le même lycée."

Choqué par son ton mystérieux je ne sus quoi répondre, tous ces secrets me perturbaient.
Décidément j'étais vraiment perdue!
Je resta sur place tel un poteau à attendre avec eux, silencieuse.
Il ne fallut pas attendre trop longtemps avant qu'un bus vienne nous chercher.
Comme les autres, je rentra dedans, à la recherche d'une place libre, n'en trouvant pas, je resta debout dans l'allée centrale.
Le même mec que tout-à-l'heure se leva et me fit un geste.

- "Tiens assied toi. " Dit-il gentiment.

Je ne pus refuser et m'assieds.
Un peux hésitante je regroupa tous mon courage pour lui adresser la parole.

- "Pourquoi est tu aussi gentil avec moi? Je ne te connais même pas! En plus comment connais-tu mon nom? D'ailleurs je ne sais même pas le tiens !
Tu..."

- "Je m'appelle Théo! Maintenant arrête de parler ! Je n'ai jamais vue quelqu'un se poser autant de question."

Ce fut le pire recale de toute ma vie!
Il n'ajouta rien de plus après ce stop monumental, je fus surprise par cette fin brutal de la conversation.
Apparemment les gentlemans n'existaient plus .
Dommage ! Il avait tous pour plaire, c'était le garçon que toutes les filles rêvaient, bruns aux yeux bleu, ténébreux et mystérieux, charmant et musclé à la fois, mais bon le problème était peut être qu'il était trop parfait.
Malgré le recale de toute-à-l'heure il restait tous de même très gentil et m'aida à me repérer en arrivant.

-" Voici la vie scolaire, c'est ici que nos chemins se séparent, je dois malheureusement aller en cours !" dit-il avec d'un air dépité.

Il me laissa là, devant la porte de le vie scolaire, plantée comme un poteau, inactif et perdu comme toujours. Après quelque minutes je décida de franchir cette immense porte bordeau.

Devant moi se trouva une sorte de comptoir fermer par une vitre ne laissant comme seul ouverture un petit espace rectangulaire juste assez grand pour faire passer un cahier. A ma droite attendais trois personnes assied sans rien dire. Ne faisant pas gaffe à eux je m'avanças au comptoir et me présenta à ma dame du comptoir:
" Bonjour, je suis Leila Leiiii laa ..."
Ma voie se mît à trembler, je ne me souvenait plus de mon nom de famille! Mon esprit se troubla, me souvenais-je au moins de ma famille ?
À part quelque vagues images d'eux c'était le néants total.

-"Leila !" Répéta-t-elle "je vous attendait."

Elle me tendus un bout de papier sur lequel était notée mon nom, ma classe ( 1er ES2) et mes horaires de cours.

-"Voici votre emplois du temps, votre premier cours se trouve en F145, c'est à l'étage au fond à droite, bonne journée." Me dit-elle le sourire grand aux lèvres.

Je me mis en route afin de trouver cette fameuse classe, se qui fut plus compliquer que prévue !
Premier cours : histoire et géographie. Quoi de mieux pour commencer une journée ?!

En arrivant dans la salle je fut une tour des élèves du regard, chacun me regardait d'un ton dégoûter comme si je venait de tuer leur chien et dévorer leur chat sous leurs yeux !

Lors du repas, un peu perdue, et cherchant du regard un visage attentionné, je percuta avec mon plateau la personne qui me faisait face.
Tellement gêné par ce qu'il venait de se passer je me jeta à terre pour tous ramasser.
Dans les débris d'assiettes et de verres je vue un petit pendentif scintillant.
Je le ramassa et l'examina intensément, c'était deux spirales entremêlées, accrochées à une chaîne, le tout en argent.
L'une des spirales me fit penser au tatouage sur ma hanche. Impressionnée par cette découverte je sus immédiatement que ce garçon avait les réponses à toutes mes questions.
Perdue dans mes pensées je me releva brutalement en lui donnant un coup de tête sur le passage.
Mon premier réflexe fut de poser ma main sur sa tête comme si cela allait amortir le choque déjà causé.

Je me retrouva alors tout d'un coup dans un état second.
Mes pensées se broyèrent et ma vue se troubla.
Je vis alors deux enfants ce chamailler devant moi, ils se trouvèrent dans un pré au bord d'un lac entouré d'arbres.
J'entendis des bruits de pas, des ricanements et des chants d'oiseaux tout autours de moi.
Cette scène fut si courte mais si intense à la fois que j'eu l'impression de l'avoir vécu moi même.
Je me releva, lui aussi, et nos regards se croisèrent, je sus à la vue de sons visage qu'il était aussi choqué que moi par ce qui venait de se passer.
J'étais vraiment super maladroite, percuter un beau gosse comme sa, le salir de la tête au pieds avec des pâtes à la carbonara et en plus l'assommer, bravo la discrétion !

-"C'était quoi ça ?" Lui demandai-je affolée à la limite de m'évanouir.

Ce que je venais de vivre était tellement bizarre que mon corps entier perdit prise.
Je tremblais de la tête au pieds et respirais comme un chienne qui mettait bas.

-"Tous d'abord calme toi Leila et assied toi." , me répondit-il calmement.

-"Comment ça se fait que tout le monde ici connaissent mon prénom ? C'est pas croyable !" Hurlais-je dans le réfectoire.

Je suis pratiquement sûre qu'à cette instant précis tout les regards étaient fixés sur moi.

Mes cries retentirent dans tout le réfectoire, aussi fort que ma voix me fit mal à la tête, je pris donc la décision de m'assoir avant que je m'évanouisse ce qui serait la cerise sur le gâteau pour combler cette horrible journée.