et ça Rime

27. Soleil rime à Rougeurs

- Merci beaucoup pour l'accueil et aussi pour ma mission, c'était plus simple à trois que seule, avoua Nao devant la porte.

Kankuro mit ses chaussures, puis se leva pour ouvrir la porte.

- Ce n'est rien, puis ensemble c'est toujours plus simple que seul, lui sourit Temari avec un clin d'œil.

- À la prochaine, déclara simplement Gaara en inclinant légèrement la tête.

La kunoichi de Konoha leur fit encore un signe de la main, puis elle sortit avec Kankuro, qui comptait la ramener jusqu'à la sortie du village. Ce matin-même ils avaient fait leur rapport au conseil et ensuite ils avaient constaté l'ampleur des dégâts de l'explosion: quelques personnes en furent gravement blessées, mais heureusement reçurent les soins nécessaires à l'hôpital.

- La prochaine fois qu'on se voit, tu viens à Konoha ? demanda Nao.

- J'en sais rien, rit Kankuro. Ça dépend des missions, tu seras sûrement plus rapidement à Suna que moi à Konoha.

- Qui sait ? sourit-elle.

Ils se taquinèrent encore plus sur le trajet, discutant joyeusement, jusqu'à ce qu'ils arrivent au portail. Sans encore réaliser pourquoi, tous les deux redoutaient cet instant, puisqu'aucun d'eux ne savait encore quand ils auraient une mission qui leur permettrait de se revoir. C'était peut-être dans deux semaines, ou encore deux mois, mais ils ne le savaient pas.

Et pourtant, ils ne firent que se serrer la main en se souriant.

- À la prochaine, Nao.

- À la prochaine, Kankuro-dono, dit l'interpellée souriant en s'inclinant, dont la sagesse n'est qu'infini.

Kankuro rit, alors que Nao se mit en route et lui fit un dernier signe de la main. Et tous les deux sentaient la distance grandir entre eux, sentant leur cœur se serrer.

(...)

- Comment s'est passée ta mission ?

Elle tourna sa tête vers le canapé.

- Nobu ? T'es encore là ?

- Ouais, pas encore de missions pour moi, déclara-t-il, alors ?

- La mission s'est bien passée, répondit finalement Nao.

Elle posa son sac près de sa porte et se mit en face de son cousin affalé sur le canapé.

- Et accroche toi, sourit-elle, je commence à maîtriser le ranton.

- Ah bon ? s'étonna-t-il en se redressant. T'en es certaine ?

- Tu veux qu'on vérifie ? lui fit-elle avec un regard de défi.

Sa cousine n'était plus tout le temps froide, parfois elle montrait des sentiments, où taquinait son entourage: cela lui plaisait, ça la rendait plus humaine.

(...)

Hinata frappait énergiquement contre le poteau, encore et encore, chaque coup devenait de plus en plus fort, fragilisant ce même poteau.

- Hé ! Hinata ! l'appela Tenten avec une cible sous le bras.

- Rinacha ! s'écria Maru la bouche pleine.

L'appelée arrêta temporairement son entraînement, soufflant pour parler avec ses camarades. Maru avala sa bouchée, puis lui sourit joyeusement en lui demandant comment avançait son entraînement.

- Ça avance, mais Maru, s'inquiéta Hinata, tu vas mieux ?

- Hum ? s'interrogea la brune aux pointes bleues puis sourit davantage: j'allais mal ?