24. depuis quand rime Agression à Explosion ?

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Elle ouvrit soudainement les yeux. Un instant, Nao fixa son plafond avant de sortir brusquement du lit et de sa chambre. Elle n'eut que deux pas à faire et elle se retrouva devant la porte de la chambre de Raito. Elle entra silencieusement dans la chambre et s'approcha de son cousin, qui s'agitait dans son sommeil; cela lui brisait le cœur.

aah... clé... huh...

- Raito, l'appela-t-elle doucement.

Nao dut s'y remettre à plusieurs fois, jusqu'à ce que finalement il fut réveillé.

Gah ! s'écria l'enfant de 8 ans sortant de son rêve en sursaut.

, , Raito, l'appela-t-elle en le saisissant par les épaules, tout va bien, ce n'était qu'un rêve...

- désolé nao...

- Ce n'est pas grave.

- désolé nao, pleura-t-il, ils m'ont pris la flamme... désolé... c'é... c'était un ca... cadeau... désolé..

Sa cousine le prit dans ses bras et lui frotta doucement le dos. Dès que Raito s'était réveillé à l'hôpital, il s'était confondu en excuses de pas avoir réussi à garder le porte-clé et aussi d'avoir perdu ses affaires de cours avec son sac à dos. Ils lui avaient acheté un nouveau sac avec de nouvelles affaires. Mais depuis cet évènement, Raito faisait des cauchemars.

- y'a des images... qui... qui... couina ce dernier, des ninjas... que... je connais paaaas... ils prennent... la flamme...

À sa dernière phrase, il éclata soudainement en sanglots. Nao fit tout pour le calmer, cherchant à le rassurer. Chaque nuit, elle se réveillait pendant que son cousin faisait un cauchemar et se dépêchait auprès de lui.

(...)

- T'as longtemps été dans la poussière toi, déclara Kankuro en avisant le matériel à sa disposition. Je vais te remettre sur pied comme je le peux. Sanshōuo, tu vas bientôt pouvoir te battre de nouveau, mais je vais d'abord améliorer ta défense. Tu vas sûrement bien te battre avec Karasu et Kuroari.

Il entendit un raclement de gorge et n'eut qu'à tourner sa tête vers la gauche pour voir sa sœur.

- Tu devrais arrêter de parler à tes marionnettes, lui conseilla-t-elle simplement.

- Et tu pourrais toquer avant d'entrer dans la chambre de ton petit frère adoré, répliqua-t-il avec un air désabusé.

Temari rit avant de revenir à la raison du pourquoi elle était venue avec un sourire:

- Tu devais pas aller chercher Nao au portail ?

Kankuro afficha un sourire crispé. Est-ce que le temps s'était écoulé plus rapidement que ce qu'il avait eu l'impression ? Certainement... Malgré le sourire de sa sœur, il put y lire la colère effrayante, très effrayante.

- J'y vais maintenant, c'est ça ? annonça-t-il en se levant.

- C'est ça, poursuivit Temari avec la même expression peint sur son visage.

Le marionnettiste mit sa capuche et sortit presque en courant de sa chambre. Temari referma la porte derrière elle, alors qu'elle entendit son frère sortir de leur maison après avoir enfilé ses chaussures. Un petit sourire se forma sur ses lèvres.

(...)

Kankuro se dépêcha à l'entrée du village, en sautant par-dessus les toits: c'était le chemin le plus rapide et ainsi il ne dérangeait pas les passants en contrebas. Comme la fin d'après-midi sonnait davantage de personnes sortaient, comparé au début d'après-midi où la chaleur rendait les sorties impossibles, c'était pour cela que les commerçants fermaient leur boutique pendant trois heures environs.

et ça RimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant