« La vie est semblable à un rythme effréné. Elle peut être injuste comme toute personne malveillante mais aussi divine selon certains rois et princes qui vivent dans ces royaumes parfois inconnus »
◆ Marie-Aphélie, jeune princesse de l'Ouest de l'E...
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Ils se regardèrent toujours, sans rien dire, tandis qu'une petite brise de vent s'élevait jusqu'au ciel. Comme pour combler ce manque de paroles qui les consumait.
Cela dura quelques secondes qui pourraient sembler une éternité tant ils se perdirent dans les yeux l'un de l'autre ; ce fut comme si le temps s'était suspendu pendant un court moment de distraction pour les jeunes.
Elle le dévisagea avec insistance, les pupilles du jeune prince brillaient d'une étincelle de gaieté. Si elle regardait plus en profondeur, elle aurait presque pu admirer les siennes qui reflétaient sûrement la même ardeur que lui à travers les siens.
Il se rapprocha soudainement, son buste vint basculer en avant tandis que la jeune femme à la peau hâlée crût halluciner quand elle le vit tout sourire qui captura entre ses longs doigts fins un morceau de son déjeuner si copieusement préparé par Venicia.
Elle voulut répliquer un mot, osémment quand celui-ci daigna enfourer le bout de viennoiserie entre ses lèvres prises d'une gourmandise innée. Il machait sa proie tout en fermant les yeux comme pour savourer ce délice qu'il tenait en main précédemment et maintenant qu'il dégustait en bouche.
Elle se souvint des mots qu'il lui avait adressé toute à l'heure ; il disait que ces délicieux péchés gourmands étaient sa nourriture. Que voulait-il dire par là ? Réfléchit un instant Aphélie qui le fixa toujours d'un oeil épaté.
—Vous dites que c'est votre nourriture, que voulez-vous insinuer par ces mots ? réussità lui demander celle-ci.
Il lui sourit doucement tandis qu'il reprit un morceau du déjeuner de la jeune femme, l'intéressée le regarda faire avec attention, scrutant chacun de ces gestes si charmants exécutés.
— Nous avons ramené notre petite recette familiale avec nous, disait-il en l'observant à son tour. Nous pensions que votre soeur, ma chère fiancée aurait été honorée de partager nos coutumes familiale dès notre arrivée.
— Oh, lâcha-t-elle surprise de la réponse qu'il lui donna.
Il la considère déjà comme acquise de sa famille, se disait-elle en baissant le regard vers ses mains.
— Vous avez bien fait, c'est délicieux.
Elle sourit timidement en le regardant, elle brisa cet échange qu'ils avaient en apportant sa main droite fébrile vers son plateau repas et y prit une part. Comme lui précédemment, elle le porta à sa bouche et le macha langoureusement en appréciant le goût qui s'échappait de ses papilles.
— Vous aimez n'est-ce pas, lui demanda-t-il en dirigeant vers elle la gourmandise qu'il tenait en main.
