« La vie est semblable à un rythme effréné. Elle peut être injuste comme toute personne malveillante mais aussi divine selon certains rois et princes qui vivent dans ces royaumes parfois inconnus »
◆ Marie-Aphélie, jeune princesse de l'Ouest de l'E...
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| ᶜʰᵃᵖⁱᵗʳᵉ 15 |
Le jeune homme ne voulut pas se retourner à l'entente de cette voix qui allait plus que le perturber dans ses pensées. Il avait déjà fais un choix et il en était convaincu de ce qu'il voulait, grâce à l'aide de son cher cousin.
En parlant de son cousin, celui-ci arriverait bientôt dans quelques jours pour assister au mariage que Salvatore avait prévu.
Il voulait être là pour le grand pas que son cher frère de coeur allait faire dans sa vie. Il en était décidé ainsi depuis quelques jours déjà. Le prince comptait en rester sur cet avis objectif, quoi qu'il lui en coûtait. En réfléchissant à cela, le jeune homme pensait surtout à son père qui lui, succomberait à ses foudres sur son choix.
Son esprit dérivait vers son frère qu'il n'avait vu depuis quelques années déjà. Selon les dernières nouvelles que leur père avait reçu, le jeune homme se trouvait dans une contrée lointaine, accompagné d'hommes, non reconnus ou même rejetés par la société.
Salvatore soupira en continuant sur sa lancée. Il savait que son frère avait fait une grave erreur en voulant la mort de leur père mais, il l'aimait, il était son sang, sa chair, son jumeau pur.
Il souffla en s'arrêtant un instant, regardant au loin le ciel bleu, en se disant sûrement que son frère en faisant de même en pensant à lui.
Le jour où tout a basculé entre eux avait été rude, ce fût juste après la mort de leur mère, ce souvenir ne cesserait de se ressasser dans son âme en peine par ce chagrin.
Cette après-midi-là, un vent chaud secouait de partout les limites du salon principal où se trouvait le reste de la famille royale. Salvatore était assis près de son frère Sirus, qui respirait la sérénité. Au fond de lui une bataille intérieure ne cessait de s'accroître tant il fut anxieux de connaître ce que leur père allait révéler.
Salvatore, lui se rongeait les ongles presque à sang avant que leur paternel ne fasse irruption dans l'espace, dévoilant toute la crainte de ses gestes. La même sensation qui se propageait dans le corps de son jumeau, vint se perdre en lui. Il ne désirait qu'une chose, que cet homme qui était leur roi dise une bonne fois pour toute ce qu'il désirait.
Sirus lui jeta un regard anxieux tandis que lui en faisait de même, assis sur un fauteuil identique au sien près d'une fenêtre ouverte.
- Que voulais-tu nous dire de si important père ? demanda enfin Salvatore.
Celui-ci s'assit en face de ses fils qui le regardaient lui demandant par de simples regards de dire ce qu'il attendait qu'il fasse ; il poussait d'abord un soupir en croisant ses jambes entre elles.
