« La vie est semblable à un rythme effréné. Elle peut être injuste comme toute personne malveillante mais aussi divine selon certains rois et princes qui vivent dans ces royaumes parfois inconnus »
◆ Marie-Aphélie, jeune princesse de l'Ouest de l'E...
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| ᴄʜᴀᴘɪᴛʀᴇ 𝟷𝟿 |
L'obscurité commença doucement à poindre, quand une agitation dans la demeure, se propageait jusqu'aux étages supérieurs. La princesse sentit une force s'emparer du prince héritier, tandis que des spams se faisaient ressentir dans l'intégralité de son corps. Alors, qu'elle essayait de le rattraper, en vain.
Une rage s'était prise de lui, quand le seul mot que la jeune femme lui avait révélé, de ce que contenait la lettre que la servante lui avait transmise. Son coeur battait à toute allure, tant il constata que rien n'était gagné. Le pire était sûrement à venir.
Il marcha rapidement dans les couloirs du château. Sa mine se vit sévère, tant il réfléchissait à une solution qui pourrait repousser ce maudit homme, qui le défiait.
Ses mains se serraient en poing, prêt à fuser sa colère contre une quelconque approche. Ses pas se faisaient lourds sur le carrelage qui ornait le sol, pourquoi ne pas abandonner si elle ne peut être à lui, se posait-il plusieurs fois la question.
- Salvatore, attendez-moi, voyons ! s'exclama avec imprudence Aphélie qui voulut le rejoindre.
L'intéressé se stoppa immédiatement dans sa marche, restant dos à elle. Essoufflée de cette longue distance qu'elle avait subit en remontant les pans de sa longue robe, la jeune femme arriva enfin à suivre.
- Que comptez-vous faire maintenant ? lui demanda-t-elle en se positionnant face à son visage.
Un soupire sortit des entrailles du jeune homme, exaspéré. Il se sentit désemparé, mais il devait absolument anéantir son taux d'adrénaline. Juste pour elle, qui le regardait avec peine. Il inspira profondément par les narines et encra directement son regard dans celui de sa future femme.
- Je vais aller lui rendre une petite visite, pour mettre les choses au clair avec cet homme.
La métisse haussa un sourcil, il allait vraiment faire cela ? pensa-t-elle en plongeant ses pupilles noisettes plein d'incompréhension dans les siens. Que pensait-il faire ? Détournant un instant les yeux, ils s'orientaient vers le sol tandis qu'elle réprimait une crainte.
Elle ne se fiait pas à ce Devytsen qui avait à plusieurs reprises manqué de lui faire passer dans l'autre monde. Elle soupira en se résignant. Si c'était le seul moyen pour qu'il la laissait en paix, elle devait se résignait à accepter la décision de Salvatore.
- S'il vous plaît, faites attention. Il peut être très perspicace en son genre, souffla-t-elle en le retenant par le bras.
-Ne vous inquiétez pas pour moi, prenez juste soin de vous et tout ira bien.
Séparant la distance créé entre eux, il prit l'initiative de se rapprocher d'elle, les yeux presque vitreux. Ses grandes mains d'homme se posèrent sur une de ses joues, tandis qu'un fin sourire crispé gagnait la jeune femme.
- N'oubliez pas que je vous aime, lui murmura-t-il à quelques centimètres de ses lèvres.
Les pupilles grisâtres du prince, ne cessaient de porter une attention fixe à ses lèvres. Se rapprochant doucement de son visage, il lui donnait un doux baiser sur sa bouche qui pointait vers lui.
Aphélie se laissait faire entre ses mains tentatrices tandis que son futur époux vint ébouriffer ses lèvres des siennes, légèrement heureux de ce contact.
- Je reviendrai aussi vite que possible, disait-il en s'en allant, longeant le reste du couleur.
Les heures passèrent, les minutes s'écoulèrent tandis que la jeune femme ne savait que faire, assise sur un fauteuil, un livre à la main. Son attention s'était dissipé au fur et à mesure qu'elle tournait les pages de la Nouvelle. Ophélie ne pouvait que penser à Salvatore qui était parti plus tôt dans la journée.
Un soupire d'inquiétude franchit la barrière de ses lèvres, alors qu'elle serrait les cuisses. Des pas qui se rapprochèrent se firent entendre à quelques mètres. Le cousin de son bien aimé lui faisait face, apprête élégamment. Elle essayait de lui sourire mais, elle ne le put. Surtout quand elle vit une jeune femme brune prendre place aux côtés du jeune homme.
Elle fronçait les sourcils en se questionnant.
- Alors comme ça, c'est vous qui m'avez remplacé.
Comment ?
Ne comprenant pas tout de suite les mots de la nouvelle venue, ses yeux s'orientèrent vers le jeune homme qui semblait éviter son regard.
- Qui est-elle ?
Sortant de ses songes, une mine désinvolte collée au visage, il prit enfin la parole.
- Aphélie, voici la princesse Tunésya, l'ex fiancée de Salvatore. Elle séjournera ici, pendant quelques jours...
