« La vie est semblable à un rythme effréné. Elle peut être injuste comme toute personne malveillante mais aussi divine selon certains rois et princes qui vivent dans ces royaumes parfois inconnus »
◆ Marie-Aphélie, jeune princesse de l'Ouest de l'E...
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Les deux jeunes gens se retournèrent à l'entente de cette voix sortie de nulle part, qui appelait la jeune femme assise aux côtés de l'homme merveilleusemnt bien apprêté. Leurs pupilles mystérieuses se projetèrent directement vers la direction d'où s'élançait la voix d'un homme.
— Oui, répondit-elle.
L'homme qui les avait interrompus se rapprochait à mesure de ses pas qui s'avancèrent vers la femme qu'il devait épouser, celle qu'il aimait malgré tous les sentiments négatifs qui voulaient les séparer. Il prêta à peine attention au jeune prince Salvatore qui se leva immédiatement de sa place à la vue du chevalier, en clouant ses pieds au sol marron de la terre.
— Qui est cet homme ? débutason dite fiancé, en toisant presque l'individu.
La jeune femme à la chevelure blonde quitta des yeux l'homme pour poser ses pupilles couleurs noisettes dans ceux de l'homme avec qui elle avait eu une brève discussion il y a un moment.
— C'est le prince Salvatore d'Euphor, ne vous souvenez-vous pas de sa venue pour les épousailles de ma tendre sœur ?
Elle le fixa passible, le regard presque neutre, attendant une réaction quelconque de sa part. Ses yeux divaguèrent un instant vers ceux de Salvatore, qui la regardait à son tour. Un sourire presque apparent sur le bout des lèvres.
Il voulut certainement rire de la situation dans laquelle ils étaient, de la réaction peut-être légèrement exagérée de cet homme qui les avait interrompus dans leur conversation.
Elle effectua un doux sourire gêné à son tour, tout en résistant à la sensation qui lui parvint de vouloir tripoter ses petites mains potelées. Elle faisait ceci quand elle se sentait anxieuse, parfois même nerveuse.
— Oh, mais oui bien sûr, suis-je bête. Enchanté de vous connaître. Devytsen, premier chevalier du roi et fiancé de la jeune beauté ici installée, se présenta-t-il en lui tendant une poignée de main forte.
La mine sérieuse et ferme, le prince s'empara de la poignée de main que lui présentait l'homme à la chevelure parsemée de blond.
Leurs yeux ne se lâchèrent pas d'une seconde, ils se sondèrent presque, tandis que la jeune femme se trouvait entre eux, son regard passant de l'un à l'autre excessivement pendant quelques secondes. Ils se sourirent brièvement en relâchant leur étreinte, comme pour passer un pacte entre eux.
— Que faites-vous ainsi debout ? s'éleva encore une voix dans leur dos.
La jeune Isabella venait d'apparaître dans leur champ de vision. Elle s'approcha doucement en se positionnant près de sa soeur aînée et lui prit le bras, posant ses mains sur sa peau.
