« La vie est semblable à un rythme effréné. Elle peut être injuste comme toute personne malveillante mais aussi divine selon certains rois et princes qui vivent dans ces royaumes parfois inconnus »
◆ Marie-Aphélie, jeune princesse de l'Ouest de l'E...
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| ᶜʰᵃᵖⁱᵗʳᵉ 8 |
~ Deux jours plus tard
Les deux jeunes princesses couraient dans les couloirs voluptueux du palais, l'une derrière l'autre, sans se soucier de la horde de domestiques qui déambulaient eux aussi dans ces espaces en effectuant leur travail.
La cause de cette agitation soudaine était un peu fondée malgré tout.
La princesse cadette avait été rusée sur ce coup, il faut se l'avouer. Sous l'espace d'un moment, elle avait réussi à capturer entre ses mains tentatrices, le fin petit carnet d'écriture de sa soeur.
Isabella savait qu'elle le cacha excessivement pour que personne n'en lise un mot, ce qui poussa encore plus la jeune femme a vouloir le feuilleter davantage.
Elle profita de ce moment d'échappatoire de sa sœur aînée, qui trainait sûrement dans les jardins, pour en lire quelques pages. Intéressée, elle ne le lâcha des yeux seulement quand Aphélie avait fait irruption soudainement dans sa propre chambre et l'avait découvert ainsi dans sa lecture.
Son regard de nature doux, plein d'amour, ne tarda pas à lancer des éclairs à l'égard de celle qui brisa les règles qu'elle s'était faite, quand elle l'avait vue, les yeux posés sur une des pages de son précieux carnet de jeune écrivaine débutante.
- Isa viens ici tout de suite, s'écria celle-ci rouge de colère.
En continuant sur sa lancée vers une direction quelconque, la concernée ne prêta guère attention à l'ordre que lui dicta sa sœur et laissa échapper un rire sonore dans les lieux.
-Tu ne m'empêchera pas d'en lire plus, je veux savoir la suite, s'exclama celle-ci en se retournant légèrement tout en se faufilant comme une rescapée à travers les couloirs, sa robe virevoltant dans tous les sens.
-Oh, tu m'énerve Isa, je vais t'étriper !
Isabella riait en se sauvant, sous les yeux grave des domestiques qui circulaient à tout moment. Ils devaient probablement se demander ce qui arrivait à ces deux-là, mais ils n'étaient pas vraiment étonnés.
Ce genre de situation se produisait fréquemment. La jeune princesse aimait causer des excès de colère à son aînée, elle trouva cela plus gai, selon ses mots.
Elles continuaient leur petite route pendant une durée de quelques secondes jusqu'à ce que Isabella tourna en empruntant un autre couloir secondaire.
Aphélie, voulant la pourchasser tant qu'elle n'avait pas récupéré son carnet, se faisait immédiatement intercepter à cette manœuvre.
