« La vie est semblable à un rythme effréné. Elle peut être injuste comme toute personne malveillante mais aussi divine selon certains rois et princes qui vivent dans ces royaumes parfois inconnus »
◆ Marie-Aphélie, jeune princesse de l'Ouest de l'E...
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| ᶜʰᵃᵖⁱᵗʳᵉ 10 |
Le coeur de la jeune femme battait à tout rompre dans sa poitrine. Ce que cet organe voulait briser, c'était la chaleur qui se propageait dans son bras, à mesure que la main forte du prince faisait une légère pression sur celui-ci.
Elle fut choquée de cette manœuvre qu'il programmait contre elle. Que cherchait-il, à se faire repérer par un domestique, ou pire un membre de la famille royale ?
Il l'intercepta en l'emportant dans sa propre chambre dans un geste peu brusque, il claqua la porte en bois blanc derrière eux et finit par la plaquer contre celle-ci, qui se retrouvait close.
Sa respiration s'accéléra sans attendre une seconde de plus, tant elle redoutait d'être surprise par une personne trop curieuse, qui pouvait passer par là.
Peut-être allait-on les surprendre ?
Elle pensa très fortement qu'une personne les avait sûrement vu ainsi, que cette sois-disant personne avait entendu quand le prince s'était emparé d'elle avec force et qu'il l'avait emmené dans ses appartements.
- Mais, que faites-vous..? soufflait-elle, indignée, le coeur lourd de crainte.
C'est à croire qu'elle n'avait pris conscience de la densité de leur proximité que maintenant. Trop craintive pour faire face à cela une minute plus tôt, elle ne semblait remarquer leur dure étreinte qu'à cet instant précis.
Elle le regarda dans les yeux, ses pupilles marron s'accrochaient difficilement aux siennes qui reflétaient leur couleur grise profondément chamboulées.
- Attendez...
Il la tenait toujours contre cette maudite porte qui retenait tous ses mouvements qui lui étaient retirés, elle ne pouvait bouger, prise au piège, elle ne put qu'attendre la suite, sagement.
Tandis que lui, la fixait par dessus, la contemplant de ses yeux perçants qui voulaient se dévoiler à elle. Mais il ne put le faire maintenant, c'était probablement trop risquer pour eux de durer plus longtemps ainsi.
- J'aimerai qu'on se voit au hut ce soir, il faut qu'on n'ait une petite discussion, seuls..
Ses mots sortirent comme une sentence pour la jeune femme, sur le coup, elle se retrouva perdue dans ce qu'il venait de lui dire.
-Mais vous êtes fous, je ne peux !
Il sourit en la regardant, ses yeux semblaient dire le contraire, une aura d'amour semblait s'échapper de ses gestes si doux, tant qu'elle fermait les yeux à son simple touché. L'une des mains du jeune homme s'était comme prise d'affection pour la chevelure blonde de sa proie, il mut ses doigts entre ses mèches si protectrices.
