The One Who Accidently Takes My Heart

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Plus les semaines passaient, plus on se voyait et plus on commençait à ressembler à un vrai couple. Et malgré quelques affiches dans un magazine people, peu de personnes étaient au courant pour notre relation. Robert voulait me présenter à ses sœurs et à ses parents, quand il m'avait proposé j'ai directement dit oui. Mais ce n'est que bien après que j'ai commencé à douter à cause du stress que ça me causait. Je n'ai jamais aimé les dîners en famille. La plupart du temps, ça prend une éternité, on ne peut pas bouger, c'est vraiment un enfer !

Le jour du diner :

Je m'étais levée à 7 heures du matin, histoire d'avoir le temps de faire du sport puis de prendre mon petit déjeuner, ensuite de me préparer, et enfin d'aller chercher un bouquet de fleurs.

Quand j'ai eu fini de déjeuner, il était déjà huit heure et demie et vu que Robert n'était toujours pas réveillé, j'ai décidé de lui préparer son petit déjeuner afin qu'il soit prêt à temps. J'ai filé prendre une douche puis quand j'eus enfin fini de chercher ma tenue, Robert venait enfin de se réveiller... Il était surpris de me voir déjà prête vu que la veille il était sûr que je ne respecterais mon planning. Il a même parié  50 euros que je ne le respecterais pas.

- Tu abuses , me dit-il encore tout endormi, viens te recoucher !
- Je dois encore aller chercher des fleurs ! Et tu me dois 50 euros.
- Je t'ai dit qu'il ne fallait rien ! Et d'accord hahaha
- Je veux faire bonne figure !
- Ma famille va t'adorer, alors déstresse !
- Rhoooo bref j'ai besoin d'une voiture je peux prendre l'Audi ?
- Non hors de question !
- S'il te plait ...
-C'est NON !
- Et si je te dit que j'ai préparé ton petit-déjeuner...
- Aucune égratignure !
-  Ouais, merci, je t'aime !
- Moi aussi !

J'étais trop contente ! Il ne me laissait jamais conduire ses voitures mais je savais qu'en faisant un peu de chantage j'y arriverais.

Malheureusement, pendant le chemin, j'ai compris la supercherie, il avait demandé à son assistant de me suivre histoire de voir si la voiture resterait intacte.

Chez le fleuriste, j'avais acheté un gros et magnifique bouquet rempli de tulipes mais j'avais aussi acheté différents bouquets de roses blanches pour la maison de Rob qui manquait horriblement de verdure.

Une fois rentrée, j'ai vu Rob seulement en train de commencer à s'apprêter. C'est dingue comme il peut parfois avoir de l'énergie à 6 heures du matin et parfois être seulement en train de s'habiller à 10 h 30...

Quand il fut prêt on put enfin se faire conduire chez ses parents. Durant tout le trajet, j'étais dans ses bras. Il essayait de me réconforter et de me déstresser. Il avait les mots, il savait quoi me dire et c'est une des raisons pour lesquelles je l'aime.

Après une heure et demie de route, on est enfin arrivé devant la maison. J'étais impressionnée par la beauté de cette petite maison, vielle mais avec sa petite touche de modernité qui me faisait fondre.

Une fois arrivés au seuil de la porte, Rob n'avait sonné que depuis une seconde quand la porte s'est ouverte. Un grande femme souriante nous ouvrit la porte. C'était sa mère, elle le prit dans ses bras puis me regarda et me dit :

-Bonjour Céline ! Je suis très heureuse de te rencontrer !
-Enchantée ! Pareillement !

En rentrant je vis deux autres femmes qui s'approchaient, elles étaient grandes, élancées, belles... Je reconnu Lizzy et Victoria, les sœurs de Robert.

- Alors voilà celle qui a volé le cœur de notre petit frère ! m'a dit l'une d'elle.
- Hahaha ! Très drôle Lizzy ! répondit Robert d'un air sarcastique.

Je ne savais pas quoi faire ni quoi répondre mais heureusement que Victoria avait rompu ce silence de moine en me disant :

- Elle nous l'a peut-être volé mais elle pourra parfois nous le prêter, j'espère ?
- Sans aucun souci  ! Quand vous voudrez !
- Bon ! Faisons lui visiter la maison ! reprit Clare.
- Papa n'est pas là ? demanda Robert.
- Il a un rendez-vous, lui répondit sa mère 

Durant la courte visite, je remarqua qu'il n'y avait pas de chambre pour Robert mais bien pour ses sœurs. Quand je lui demanda, il me répondit que quand ses parents ont construit cette maison, il avait déjà un grand succès et il voyageait beaucoup donc il n'avait pas besoin d'une chambre chez ses parents.

Lorsque l'on commença à prendre l'apéro, Monsieur Pattinson arriva. Il était charmant, gentleman tout comme son fils. On avait beaucoup parlé de Robert quand il était jeune... Pendant tout ce moment, Robert était gêné et essayait de dissuader son père de raconter toutes ses anecdotes. Moi, je rigolais tellement que je devenais aussi rouge que Robert. Et quand son père eut fini avec toutes les anecdotes, se fut le tour de ses sœurs, puis de sa mère.

Ce fut une soirée remplie de joie, de rire, de blague, d'anecdotes, de photos... J'avais vraiment l'impression que j'avais fait bonne impression, mais en réalité, c'était plutôt eux qui m'avaient fait bonne impression.

On reparti vers 22 heures mais j'aurais adoré rester plus longtemps !