Chapitre 3

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J'ai passer une bonne journée. J'ai fais visité le campus à Jenn et on a bavardé. Je suis à l'arrêt de bus quand une voiture de sport passe et s'arrête devant moi. Je ne reconnais pas immédiatement la personne mais quand celle-ci commence à me parler, plus aucun doute.

-Tu n'as pas de voiture?

C'est Alex. Je commence à stresser.

-Non.

-Vient, je te ramène.

-C'est bon, merci.

Je lui lance un petit sourire avant de faire mine d'être absorbée par mon livre. Mais il ne me croit pas et continue de parler.

-J'étais étonné que tu dise ça à Bruno ce midi.

-Moi aussi. répondis-je automatiquement.

J'ai beau réfléchir, je ne sais pas pourquoi j'ai dit ça. Je penses que je ne voulais pas que l'on me marche dessus. Il rit face à ma réponse.

-Bon, Gem, viens avec moi, ça ira plus vite.

J'hésite longuement en pesant le pour et le contre. Il me ferait gagner du temps.

-D'accord, finis-je par soupirer alors qu'il affiche un sourire satisfait.

Je contourne la voiture et m'installe confortablement sur le siège. Le début du voyage se fait en silence. Mais il finit par le briser.

-Je t'emmène où?

Je ne peux pas me résigner à lui donner mon adresse et de toute façon, je ne veux pas me presser pour rentrer.

-Manhattan Beach.

Je le vois lever un sourcil. Et lui dit avec un soupçons d'agacement dans la voix.

-Je vais quand même pas te donner mon adresse!

Il rit, encore. Puis change finalement de sujet.

-Tu lis quoi?

-Le comte de Monte-Cristo. c'est à mon tour de rire fasse à son air perdu et j'ajoute. C'est de Alexandre Dumas. C'est un bon auteur.

Il acquiesce mais je mettrais ma main à couper qu'il n'a rien compris. Donc je continue de rire. Il se met à ronchonner en affichant une petite moue contrariée ce qui me fais rire de plus belle. C'est alors que, à mon plus grand étonnement, il propose:

-Le truc d'Histoire, on peut faire sur ce mec là.

C'est mon tour de lever un sourcil. Et il s'explique.

-Comme ça, tu ne pourras plus te moquer de moi.

Je ne réussi à réprimer un sourire. Il a la tête d'un enfant la veille de Noël.

-Si tu veux.

Bon, il n'est peu être pas aussi con que ce que je pensais. On arrive et après l'avoir remercier, je me met à marcher en direction de la plage. Je vais vers les casier et cherche le mien... Après l'avoir trouvé, je vais me mettre en maillot de bain.

 Après l'avoir trouvé, je vais me mettre en maillot de bain

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J'étends ma serviette et m'allonge dessus. Je sors un petit carnet de mon sac. (J'y stock mes idées.) Et je commence à écrire.

Le temps passe sans que je m'en rende compte. 20h. Je me rhabille à vitesse grand V.Merde, je vais me faire engueuler!

-Je peux te raccompagner si tu veux. dis alors une voix derrière moi. Je me retourne pour voir qui m'a fais cette proposition.

En remarquant mon air surpris, il précise.

-Tu as pensé à voix haute, moi c'est Hugo.

Hugo est grand et a des cheveux châtains. Et sa peau est matte. On va pas se mentir, il est vraiment beau.

-Merci. C'est vraiment gentil mais j'habite juste à côté. Je ne t'ai jamais vu, tu es nouveaux?

Lui demandais-je, curieuse. Il me répond de sa voix suave.

-J'ai déménagé je suis inscris à l'université de riches en 2e année.

-Moi aussi. Bon, y faut vraiment que j'y aille on se verra certainement demain. dis-je en marchant à reculons. Au fait, moi c'est Gem.

Je me retourne et me met à courir en direction de chez moi. Prions pour que mon père sois affalé sur le canapé devant un match de foot. Où alors, qu'il soit au "travail". Je ne sais vraiment pas comment il gagne de l'argent. Je ne veux pas savoir car c'est probablement illégal mais il arrive que ma curiosité prenne le dessus. Je me mets donc à émettre des suppositions. Mais la conclusion qui me revient à chaque fois c'est qu'il fait partie d'un gang. Après tout, le choix est limité... 

Arrivée devant la porte, je souffle un bon coup et prends mon courage à deux mains. Mon père est affalé sur une chaise, une bouteille à la main. C'est mauvais pour moi. Je referme la porte le plus silencieusement possible, il ne m'a pas vu et c'est très bien comme ça.

-Tu peux pas faire moins du bruit!

Je commence à avoir les mains moites et mon visage vire alors au blanc. Mon père se lève de la chaise et boit une longue gorgée de la substance que contient la bouteille. Il pose ensuite la bouteille sur la table, comme si c'était l'une des 7 merveilles du monde. Il saisi fermement la chaise sur la quelle il était posé il y a quelques instants et l'envoie valser à l'autre bout de la pièce. Je fais quelques petits pas en arrière, pour retarder les coups qui sont maintenant inévitables, jusqu' à finalement être plaquée au mur. Mon père serre ses point si fort que l'on vois ses jointures perdre le peu de couleur qu'elles avaient.

Ma respiration se saccade et mes yeux sont comme aimanter sur les poings de mon père. Je les regarde comme si c'était des choses fabuleuses, exceptionnelles...

Ne pouvant plus supporter ce qui s'offre à moi, je ferme les yeux. Il s'approche, je le sais grâce à l'écho que produit ses pas qui se sont lourd et endormi.

Il s'arrête et je sens son souffle sur mon épaule. C'est alors que le premier choc se fait ressentir.

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Elisa


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