Chapitre 5

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Il reste figé. la main toujours sur mon t-shirt. Et moi je baisse mes yeux qui ont perdus toutes leurs couleur. Je reste muette et de même pour lui. Ce n'a rien d'un silence agréable, non, ce silence est lourd et pesant. C'est incroyable comme un silence peut vouloir dire beaucoup de choses.

Je fais des conclusion philosophique juste pour tenter d'oublier qu'il sait. Mais lui  que va-t-il dire quand il saura que Hugo est au courant. Ca va être affreux pour le blond mais pour moi, ce sera pire.

-Qu'est-ce que tu t'es fait? lance-t-il d'une voix rauque en voyant mes bandages fait à la hâte se matin.

Je reste de marbre. J'aimerais lui répondre mais aucun sons ne veulent sortir de ma bouche. Je n'y arrive pas et je ne veux pas. Hugo continue de me fixer un instant avent de crier:

-Mais merde, réponds-moi!

Je sursaute et me ratatine dans mon coin tandis que des souvenir de la veille me revienne. Je ferme les yeux et essaie tant bien que mal de reprendre un quelconque contrôle sur mon corps qui me fait automatiquement glisser contre le mur alors que les larmes commencent à monter. Hugo se rend presque immédiatement de la boulette qu'il vient de faire et je l'entends d'ici se maudire intérieurement. Alors qu'il se confond en excuses, il me relève et me porte en mode ''princesse''.  Je ne bouge pas d'un cheveux et me laisse faire. Il m'emmène dans une voiture qui doit probablement lui appartenir. C'est une magnifique Lamborghini noir.

Je continue à observer les choses qui m'entourent jusqu'à ce que l'on arrive à une magnifique et immense villa avec vue sur mer

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Je continue à observer les choses qui m'entourent jusqu'à ce que l'on arrive à une magnifique et immense villa avec vue sur mer. Hugo vient m'ouvrir mais constatant que je n'ai toujours pas bouger, il me porte. Il traverse l'immense maison jusqu'à ce que l'on arrive dans un salon très grand et épurer. Le canapé ne donne qu'une envie: s'y affaler. Je regarde le canapé avec une envie non dissimulée et Hugo le remarque et me pose dessus.

Il disparait derrière une porte et la douleur de mes blessures  refait surface mas je n'y prête aucune attention. Ce n'est rien à côté de  ce que lui va me faire. Et le feu qui me consume de l'intérieure fait bien plus mal. Une larme coule suivie d'une autre, puis d'une autre et ça se suit jusqu'à ce je devienne une fontaine. Je ferme les yeux, en aillant la naïveté de penser que quand je les rouvrirais, tout mes problèmes se seront envolés. J'aurai une famille aimante, une tonne d'amis, un copain... Mais le mieux... Ce serait que l'on ne me fasse plus aucun mal. C'est injuste que cela tombe sur moi. Mais comme on dit, la vie est injuste. Et tout le monde souffre dans la vie. C'est juste que ce n'est pas de la même manière. Chaque souffrance est personnelle et chacun se dit qu'il est tombé sur le pire. Mais non. Il y a toujours pire.

Je sens quelqu'un me prendre dans ses bras. Ils sont musclés. Il me protègent. Une main se met à me caresser les cheveux et mes pleurs commencent peu à peu à se stopper.

Hugo cherche mon regard, regard que j'évite. Je ne veux pas qu'il devine, après tout, il n'a vu que mes bandages. Mais je ne veux surtout pas voir un regard empli de pitié. Le blond fini par me lever le menton avec une douceur dont je n'ai pas l'habitude. Je profite de ça comme une gamine profiterait d'un morceau de chocolat.

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