Chapitre 9

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Flashback

Je rentrais de l'école, la boule au ventre, comme d'habitude. J'étais encore jeune à l'époque mais on avait déjà commencé à me retirer mon innocence... J'avais à peine quatorze ans, âge où on commence à sortir, à être intéressé pas les garçons. Normalement.

J'étais devant chez moi, j'inspirais un bon coup avant d'avaler ma salive. J'ouvrais silencieusement la porte et sur la pointe des pieds, je rejoignis ma chambre. C'étais étrange, il n'y avait personne. Et j'aurais préféré rester seule... 

J'étais assise sur mon lit à faire mes devoirs quand j'ai entendu la porte claquer tellement fort que la maison en a tremblé. Et moi aussi. Des rires graves sont parvenu à mes oreilles et je me suis figée.

Mon père n'était pas seul.

J'ai, ensuite, entendu des pas lourd dans le couloirs puis ils se sont arrêtés devant ma porte qui s'est tout à coup ouverte sur mon père. Il tanguait, une bouteille à la main et ses yeux étaient dilatés.

<< -Gem... Amis à moi ici. Voudrait t'voir. >>

Il était ivre mort et je ne voulais surtout pas rejoindre son ami qui était sûrement dans le même état que lui. Voyant que je ne bougais pas, mon père s'est dangereusement approché de moi puis il m'a dit sèchement.

<< -Lève toi immédiatement. >>

Effrayée, il n'a pas eu besoin de me le dire deux fois que je me levais comme un condamné à mort. Je marchais, tête baissée, jusqu'à notre petite pièce à vivre. Souvent, j'étais heureuse que ma chambre ne soit pas trop éloignée de cette pièce, ça me permettait de filer plus simplement. Mais là, j'avais un mauvais pressentiment et j'aurais tout donné pour que ce trajet soit le plus long de ma vie. Dans le salon, j'ai vu un homme assez bien habillé qui était adossé au mur, une verre à la main. Il s'est approché de moi et contrairement à mon père, sa démarche était droite et assurée. Il m'a tourné autour comme pour m'examiner puis il s'est planté en face de moi. Il devait faire trois bonnes tête en plus que moi et il me regardait de haut, un grand sourire au visage puis il a murmuré:

<<- ça fera l'affaire ... >>

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-Gem réveilles toi.

Sans que je ne comprenne rien, je reçois de l'eau dans la figure ce qui me fait automatiquement réagir. Je me redresse et, apeurée, regarde partout autour de moi pour être sûr que je ne suis plus avec lui. Sans que je ne puisse me contrôler, je me mets à pleurer toutes les larmes de mon corps. Hugo, qui est en face de moi, se déplace et vient m'encercler avec ses bras et je pleure de plus bel. Je ne lui ai pas tout dit, loin de là. Il ne connait pas le pire... 

Mais comment lui suis-je sensée lui expliquer que je suis un aimant à problème et que si il me voit avec le brun, ça va barder. En me protégeant, Hugo ne sait pas dans quoi il s'embarque et mieux vaut qu'il ne sache pas, je vous assure. Ca vaut autant pour lui que pour moi parce que je n'exagèrerais rien si je disais qu'on serait capable de nous tuer. Pourquoi? Eh bien moi, parce que j'éxiste et Hugo parce qu'il m'apprécie. Ridicule, vous ne trouvez pas? Mais c'est comme ça et personne n'y peut rien. Le brun me sort de mes pensées en me secouant vigoureusement.

-Gem?, Gem, tu m'entends? Est-ce que ça va? Tu t'es évanouie... 

J'hôche faiblement la tête et c'est la seule réaction qu'il pourra obtenir de moi. Car mon coprs est aussi mou et inactif que celui d'un mort. Quant à ma consciance, c'est comme si quelqun s'amusait à la faire brûler à petit feu. Lentement, sans jamais augmenter la température. Au début, ce n'est rien puis l'on commence à avoir mal à le tête. S'en suit des vertiges et ainsi de suite jusqu'à tomber dans la folie. Je suis encore loin du stade "folie" mais cela arrivera. Dans certainement longtemps et c'est ça qui me fait peur. Toutes les autres étapes... Je commence juste à trouver un vrai sens à mon existance qu'il faut qu'Alex me rapelle à quel point je suis misérable... Comme lui. Mais la question est: Pourquoi cela m'atteins-t-il autant?

Après tout, ce n'est qu'un Bad boy pervers et égocentrique qui se trouve aussi être mon camarade de table.

C'est probablement pour ça que je ne voulais aucune attaches durant mon parcour scolaire, parce que ça me rendrait encore plus faible et accésible que je ne suis déjà. Comme si j'en avais besoin! Ce dont j'ai besoin c'est une semaine de vacance aux maldives avec mes meilleurs amis et mon super petit copain... Sans oublier que mes parens m'appeleraient chaques soirs. Petit problème... Je vous laisse deviner lequel...

Je n'ai pas l'argent pour partir en vacance, encore moins aux Maldives, ni aucuns meilleurs amis que je connais depuis la crèche, le petit copain tombe à l'eau et je n'ai même pas mes deux parents. Et encore, je pourrais partir pendant un mois, mon père remarquerait juste que son punchingball humain a disparu. Supeeeeeer. Hugo me re sors de mes pensées, le visage grave.

-Gem, ça suffi. Tu viens de faire une crise de panique alors tu vas me dire ce qu'il s'est passé. Si c'est à cause de l'autre con, je te jure que je lui explose sa jolie petite face d'ange.

Je me sens perdre des couleurs et le brun me sers contre lui, paniqué.

-Hé, ma belle, clame toi. Je ne lui ferais rien mais j'aimerais que tu m'explique... 

-Non, murmurais-je. Pas maintenant, je ne suis pas prête.

Il semble vivement contrarier mais ne dit rien. Il sait que si il aborde le sujet, tout ce qu'il pourra tirer de moi, c'est une deuxième crise de larmes. Et son t-short est déjà en bien piteux état. Je suis prise d'un frisson du à une légère brise de vent. Je regarde partout autour de moi et remarque enfin que l'on se trouve dans le parc du campus. Je suis surprise de ne pas avoir senti l'herbe. J'entends le rire rauque du brun.

-T'en a mis du temps à réatterrir! Ne t'en fais pas, je ne suis pas un psychopathe et je ne t'es pas kidnappé. 

Je ris de bon cœur et reprends sérieusement.

-Je suis d'accord que tu ne m'as pas kidnappé mais rien ne me prouve que tu n'es pas un psychopathe. Après tout, je ne te connais même pas depuis une semaine et pourtant, je t'ai raconté ma vie. Sans oublier que je ne connais de toi que ton prénom. Je ne sais même pas ton âge ni ta date d'anniversaire ou encore ta couleur préférée! m'exclamais-je j'ajoutais d'une voix faussement indignée. Et tu te prétends ami! Pff, lamentable. Les gens tuent rien que pour me voir!

Il croise mon regard et nous partons dans un fou rire, impossible de nous arrêter. Le brun retrouve son calme et dis:

-Alors reprenons depuis le début, salut, je m'appelle Hugo Stomp... 

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Alors, comment avez-vous trouver ce chapitre?

Des avis par rapport au flash back?

Va-t-elle continuer de prendre des risque vis à vis de Hugo?

Bon, n'hésitez pas à me donner vos avis et vos théories... ça pourrais m'aider à peaufiner la suite!! Sinon, une dernière petite question, comment êtes vous tomber mon histoire? ça m'intéresse... 

Bon, voilà, voilà, je vais faire un effort pour ne pas tarder à poster la suite... 

Elisa

Je suis làOù les histoires vivent. Découvrez maintenant