глава 2

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Pdv Irina

- Hé ! Hé ! Réveille-toi ! dit une voix masculine

Je me réveille. Je tente de me lever mais je me rends compte que j'ai les pieds liés ainsi que mes mains à une chaise. Je suis dans un cauchemar, je vais me réveiller ! Une petite lumière règne dans la pièce. Il semble que c'est un sous-sol.

Un homme est devant moi, il s'agenouille et commence à me parler :

- Tu vas rencontrer le boss, à ta place, je serai heureux surtout que tu es le type de femme du patron.

Il faut que je m'enfuie, j'en profite pour lui donner un coup de pied dans son appareil. Par conséquent, je reçois deux bonnes grosses claques.

- ESPÈCE DE SALOPE !! C'EST LA DEUXIÈME FOIS QUE TU TOUCHES MES BIJOUX DE FAMILLE !! REFAIS-LE ENCORE UNE FOIS ET TU TE PRENDRAS UNE BALLE EN PLEIN  CŒUR !!

La porte s'ouvre sur 4 hommes et un homme sort particulièrement du lot. Sa chemise blanche épouse bien ses bras musclés, ses manches sont retroussées et laissent apercevoir une belle montre. Sa barbe de trois jours est parfaitement taillée et ses cheveux noirs sont bien coiffés.

En fait, cet homme est un bel homme ténébreux. Il s'approche de moi. Je baisse la tête, sa forte carrure m'intimide cependant il relève mon menton et je plonge dans un profond regard noir. C'est si sombre mais à la fois si beau...

- Dobro pozhalovat' mlle Rybakov. Désolé pour ce désagrément. Qu'avez-vous à la joue ?

- Euh...

- Quelqu'un vous a frappé ?

Je n'ose rien dire par peur de représailles de la part de celui qui tient tant à ses bijoux de famille. Je fuis le regard de l'homme ténébreux.

- Réponds moya krasavitsa, je ne vais rien te faire...

- Oui...

- Qui t'a fait ça ?

- Je... je peux pas.

- Dis-le moi Irina...

Mon dieu, je suis tombée dans quoi là ? Ce sont des psychopathes ! Il connaît mon nom, ils savaient où j'habitais pour pouvoir m'enlever. Avec le peu de force que j'ai, je lui réponds :

- C'est lui, à côté de vous, avouai-je sans regarder l'autre.

Le ténébreux se lève et un coup de feu retentit dans la pièce. Le gars se tord de douleur, sa jambe est en sang. Une soudaine envie de vomir me parvient à la tête.

- Je vais mourir... se plaint-il, je vais mourir.

- Imbécile ! J'ai tiré exprès sur ta jambe pour que tu t'en sortes ! Dégage maintenant. Et laissez-moi seul avec Mlle Rybakov. ordonne-t-il froidement.

Il sort avec l'appui de deux collègues et tous les gars sortent. Je me retrouve avec le ténébreux. Ma respiration devient saccadée, cette fois-ci, la panique est bien présente et elle ne va plus me quitter.

- C'est un plaisir de vous rencontrer Mlle Rybakov et de vous avoir dans ma demeure ! dit-il en nettoyant son arme.

- Pourquoi suis-je ici ? demandai-je en panique.

- Parce que je réclame une chose et je sais que vous pourrez me la donner.

- Qu... quelle chose ? Je... je n'ai rien fait.

- Je sais Irina mais en vous gardant ici, je l'aurais plus vite.

- Je... je ne comprends pas...

- Alors, je vais mieux vous expliquer, dit-il en s'agenouillant devant moi et caressant ma cuisse avec son arme, quand on fait un marché avec moi c'est donnant-donnant. Je donne et la personne me donne autre chose. On appelle ceci un échange.

Merci monsieur j'ai compris.

- J'ai fait un échange, poursuit-il, mais il s'est avéré que la personne ne m'a rien donné. Alors, je me suis permis de prendre ce qui appartient à ton cher Dimitri...

- Qu... quoi ?!

- Il est bien cachotier ton copain ! Il ne t'a jamais parlé de son grand trafic de drogue dans toute la Russie ?

Je tombe des nues... c'est impossible... Dimitri ne m'aurait jamais menti. Pas à moi. Je lui disais tout...

- Ton chéri me doit 50 000€ et ça fait 4 mois que j'attends. Or, personne ne fait attendre le chef de la Bratva. C'est-à-dire, moi ! dit-il avec un sourire diabolique. Tout le monde sait qui est Adrian Antonov et ils savent de quoi je suis capable.

- Lai... laissez-moi partir... je lui dirai alors ! Je vais le raisonner !

- Irina... ça fait 4 mois que mes hommes lui mettent la pression en foutant la merde dans ses affaires alors je crois que ça ne servira à rien de te laisser partir. Ce serait même pas drôle ! Et pourquoi partir ? Tu vas te plaire ici ! Un dressing rempli de robes, de vêtements et de tonnes de chaussures t'attendent dans ta chambre. Tu vas t'y faire !

Il pose ses mains sur mes cuisses et me susurre à l'oreille :

- Ne t'avise pas une seule fois de t'enfuir si tu ne veux pas recevoir une balle dans la tête. Ce serait dommage de tuer une aussi belle femme. Bienvenue chez moi Irina...

𝚃𝚞 𝚖'𝚊𝚙𝚙𝚊𝚛𝚝𝚒𝚎𝚗𝚜Où les histoires vivent. Découvrez maintenant