глава 𝟷𝟺

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Pdv Adrian

J'attends. Les heures s'écoulent lentement. J'attends son réveil. Elle est si belle quand elle dort... je ne veux pas la quitter. J'attends sur le fauteuil quelque peu confortable ma Irina.

10h51

J'attends son réveil depuis 7h12 exactement. Vlad m'a apporté des vêtements afin de me doucher dans la chambre d'Irina.

- Réveille-toi trésor... dis-je en caressant sa main. J'ai besoin de toi...

Pdv Irina

- Il t'attend ma chérie... tu verras, tu vivras une belle vie avec lui et ton père et moi veillerons sur toi ! Je t'aime mon trésor...

- Je t'aime maman... dis-je en la prenant dans mes bras.

Je saute de ce joli nuage et traverse un endroit paradisiaque qui se blanchit et devient de plus en plus épais.

Mes yeux s'ouvrent petit à petit et me laissent apercevoir un mur blanc.

- Maman... murmurai-je un peu groggy.

- Irina... dit une voix que je connais bien.

Un visage familier se présente devant moi.

- Adrian... soufflai-je en caressant sa barbe.

Tous mes souvenirs refont surface... Dimitri a voulu me tuer, j'étais venue sauver Adrian etc.

- Je vais appeler le médecin, me dit-il en déposant un baiser sur ma main.

Quelques minutes plus tard, un médecin arrive et m'examine :

- Comment vous sentez-vous Mlle Rybakov ?

- J'ai un... peu mal vers là, dis-je en indiquant l'abdomen gauche.

- C'est normal. Votre blessure se situe ici mais je vais vous prescrire des anti-douleurs, vous allez devoir changer 1 fois par semaine votre bandage. Un peu plus tard, nous vous ferons des examens complémentaires. Sur ce, je vous laisse je dois m'occuper d'autres patients.

- Merci docteur, dit Adrian.

Le médecin s'en va et un face à face s'impose entre Adrian et moi :

- J'ai cru que j'allais te perdre... m'avoue-t-il, tu as un fait un arrêt cardiaque.

- Vraiment ?

- Oui, il y a eu toute une cohue au bloc d'opération. Je... je suis désolé pour le pari. C'était complètement con. Écoute, si tu veux partir, tu peux. Dimitri te croit morte, Vlad a arrangé le coup pour ça.

- Tu veux que je parte ? demandai-je avec ma voix douce.

- Non... dit-il en prenant ma main. Je veux pas parce que je t'aime. Je veux pas parce que j'ai besoin de toi mais si tu veux partir, je te laisse...

Je caresse sa barbe et lui fait rappeler une chose :

- Je t'avais promis que je n'allais jamais partir. Je reste, je veux rester avec toi Adrian.

- Oh bébé... dit-il en m'embrassant.

*********

Après deux jours d'observation, je quitte l'hôpital sous le bras de mon " conjoint " comme me l'a dit l'infirmière. Une fois les papiers de sortie signés, nous rejoignons la voiture et  je m'écroule de soulagement, grâce à cette sortie,  ainsi que de fatigue à cause des médicaments qu'a prescrit le médecin dans les bras du mafieux. Ce dernier dépose un baiser sur mon front :

- Fatiguée ?

- Je suis k.o, soufflai-je.

- Tu vas pouvoir te reposer moy angel... je te tiens compagnie si tu veux !

- Avec plaisir chaton...

Réfugiée sous la couette bien chaude du lit d'Adrian, je récupère mes quelques heures de sommeil manquantes. À l'hôpital, j'avais beaucoup de mal à m'endormir et je profite donc du lit à baldaquin de mon mafieux pour me reposer. En parlant du loup, ce dernier me rejoint et passe ses mains dans mon dos.

- Tes mains sont glacées !! râlai-je. Ne me touche pas !

Il éclate de rire et m'embrasse :

- Je te touche si je veux trésor, habitue-toi à ça... et à notre relation

- Notre relation ? Qu'en est-il de notre relation monsieur Antonov ?

- Tu es ma femme.

- Ta femme ?

- Da.

- Je n'ai même pas dit oui !

- T'as dit que tu voulais rester avec moi alors ça veut dire que tu es ma femme !

- * rit * tu es incroyable ! Moi, je veux une vraie demande enfin... tu comprends ?

- Non.

- Roh !

- Ou peut-être que si. Alors, commence-t-il en portant ma main à ses lèvres, je te propose de commencer une histoire avec moi. Ça fait longtemps que je n'avais pas ressenti de l'amour à l'égard d'une femme et après tout ce qui s'est passé, je ne veux pas te perdre et je veux passer mes jours avec toi.

-...

- Ça y est, j'ai fait ce que tu voulais, t'es contente ?

- Plus que tu ne l'imagines, dis-je en posant mes lèvres sur les siennes.

En scellant ce baiser, je m'engage à commencer une histoire avec lui. Sans hésitation.

𝚃𝚞 𝚖'𝚊𝚙𝚙𝚊𝚛𝚝𝚒𝚎𝚗𝚜Où les histoires vivent. Découvrez maintenant